Selon Vox Populi, Babacar Gaye a vivement réagi aux propos tenus récemment par le député Guy Marius Sagna et par Wally Diouf Bodian. Dans son texte, il compare la situation actuelle à la République de Weimar, minée par la délégitimation des institutions avant l’avènement du nazisme.
Guy Marius Sagna avait critiqué la libération sous bracelet électronique de Lat Diop, estimant que « la Justice met en prison les voleurs de poulets et accorde des bracelets aux kulunas qui pillent les milliards ». Une comparaison jugée « dangereuse » par Babacar Gaye : « Brandir cette appellation contre un prévenu, c’est délégitimer la Justice et violer la présomption d’innocence », écrit-il.
Quant à Wally Bodian, qui a qualifié le Conseil constitutionnel de « bombe au cœur du projet Pastef », Babacar Gaye considère ses propos comme une « rébellion » contre une institution clé de la République. « C’est exactement ce qui a miné Weimar : les institutions étaient encore là , mais le discours public les avait rendues suspectes et vouées à la destruction », avertit-il.
Pour l’ancien parlementaire, la République ne doit pas céder à « la violence verbale », laquelle précède toujours la violence physique : « Les festins passent, les appétits se calment, mais la défiance institutionnelle s’installe. »
Guy Marius Sagna avait critiqué la libération sous bracelet électronique de Lat Diop, estimant que « la Justice met en prison les voleurs de poulets et accorde des bracelets aux kulunas qui pillent les milliards ». Une comparaison jugée « dangereuse » par Babacar Gaye : « Brandir cette appellation contre un prévenu, c’est délégitimer la Justice et violer la présomption d’innocence », écrit-il.
Quant à Wally Bodian, qui a qualifié le Conseil constitutionnel de « bombe au cœur du projet Pastef », Babacar Gaye considère ses propos comme une « rébellion » contre une institution clé de la République. « C’est exactement ce qui a miné Weimar : les institutions étaient encore là , mais le discours public les avait rendues suspectes et vouées à la destruction », avertit-il.
Pour l’ancien parlementaire, la République ne doit pas céder à « la violence verbale », laquelle précède toujours la violence physique : « Les festins passent, les appétits se calment, mais la défiance institutionnelle s’installe. »