La sortie de Guy Marius Sagna (GMS) fait jaser : parler de Sonko comme « président légitime » face à un Diomaye « président légal » ne relève pas seulement de la rhétorique. Pour certains analystes, il s’agit d’une diversion destinée à détourner l’attention des difficultés actuelles du régime : soudure hivernale tendue, baisse du pouvoir d’achat, chômage, communication maladroite autour du Plan de redressement.
Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, juge que GMS aurait pu assumer plus clairement sa position en déclarant : « Mon président à moi, c’est Sonko ». Selon lui, cette posture pourrait s’inscrire dans un harcèlement politique visant à fragiliser Diomaye Faye, voire à provoquer une démission.
Cependant, l’obstacle majeur reste juridique : Sonko est inéligible, du moins pour l’instant. À moins que GMS n’agisse dans l’optique de se positionner lui-même comme successeur naturel en cas de vacance du pouvoir.
Une affaire à suivre, car derrière cette prise de parole se cachent peut-être de plus grandes ambitions.
Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, juge que GMS aurait pu assumer plus clairement sa position en déclarant : « Mon président à moi, c’est Sonko ». Selon lui, cette posture pourrait s’inscrire dans un harcèlement politique visant à fragiliser Diomaye Faye, voire à provoquer une démission.
Cependant, l’obstacle majeur reste juridique : Sonko est inéligible, du moins pour l’instant. À moins que GMS n’agisse dans l’optique de se positionner lui-même comme successeur naturel en cas de vacance du pouvoir.
Une affaire à suivre, car derrière cette prise de parole se cachent peut-être de plus grandes ambitions.