Selon Birahim Seck, si les pouvoirs publics ont échoué dans la gestion de la maladie, ils n’ont qu’à le dire.
« S’ils ont échoué qu’ils nous disent avec humilité qu’ils ont échoué. La responsabilité n’est pas du côté des populations, elle est du côté de ceux à qui on a confié nos suffrages. Donc, il n’appartient pas au gouvernement de se défausser sur la presse. Qu’est-ce que la presse a fait, à part relayer l’information que le ministère de la Santé a donnée ? », a indiqué Birahim Seck dans les colonnes de Le Quotidien.
Il s’exprimait, hier, à l’issue d’un atelier de partage et de plaidoyer avec les acteurs de la presse de l’avant-projet de la loi d’accès à l’information.
Pour le responsable du Forum civil, le gouvernement ne devait pas laisser la porte à des mesures à moitié. « Il ne fallait pas de demi-mesures, il fallait des mesures intégrales, drastiques pour arriver à bout de cette pandémie, malheureusement il y a eu un relâchement ».
Il déplore par ailleurs que des membres du gouvernement se rendent, pendant que les rassemblements sont interdits, des autorités se rendent à des funérailles.