Fraîchement rentrée de Luanda (Angola), où elle a décroché le titre de championne d’Afrique 2025 de canoë-kayak sur C1 200 mètres, Combé Seck poursuit sa fulgurante ascension sur la crête de la vague. La céiste, porte-drapeau de la délégation du Sénégal aux Jeux olympiques de 2024 à Paris et figure montante de cette discipline, espère bénéficier d’une bourse de préparation à l’étranger, pour affûter ses armes et viser ainsi le podium en 2028, à Los Angeles.
S’il y a un athlète capable de mettre un terme à la longue disette du Sénégal, marquée par l’unique médaille olympique du spécialiste du 400 mètres haies, Amadou Dia Ba, en 1988, c’est bien Combé Seck. Figure de proue du canoë-kayak sénégalais, la céiste ne cesse de monter en puissance et de hisser haut le drapeau national.
Son dernier fait d’armes, remonte au dimanche 30 novembre 2025, à Luanda (Angola), où elle a remporté le titre de championne d’Afrique sur le C1.200 m, en 45.19. Pour s’imposer, elle a devancé l’Égyptienne Farah Hewidy (47.28) et l’athlète de Sao Tomé et Principe, Hermina Santana (49.43). Une brillante prouesse qui témoigne du talent et de la détermination de la canoéiste de 30 ans.
Avant cette belle performance, Combé Seck s’était déjà distinguée à plusieurs reprises dans cette discipline. Formée à l’Anse Sportif Club, la Ngoroise est allée très vite vers le sommet. « J’ai d’abord entamé une carrière de nageuse, mais on m’a très vite recommandé le canoë-kayak, sous prétexte que je n’avais pas assez de force. C’est ainsi que j’ai embrassé cette discipline en 2011, jusqu’à ma détection par l’équipe nationale, à travers un tournoi où je suis sortie championne. J’ai participé à ma première compétition internationale en 2013, en Tunisie », a-t-elle confié.
En effet, celle qui s’était déjà essayée à la natation, avant de trouver sa voie dans le canoë-kayak, s’est forgé une belle réputation sur la scène continentale. Aux Championnats d’Afrique de course en ligne de canoë-kayak 2013, à Tunis, elle s’était illustrée en remportant la médaille de bronze du K2 500 mètres.
La céiste s’est également adjugé la médaille de bronze en K1 500 mètres aux Championnats d’Afrique de 2016, en Afrique du Sud. Encore médaillée de bronze en C1 500 mètres et médaillée d’argent en C2 200 mètres et 500 mètres, avec sa compatriote Oulimata Bâ Fall, aux Jeux africains de 2019.
Mais derrière cette ascension spectaculaire, se cache une histoire de résilience et de sacrifices. Longtemps obligée de s’entraîner seule, sans lac adapté ni équipement complet, Combé Seck a pourtant franchi chaque étape avec ténacité, jusqu’à devenir porte-drapeau du Sénégal aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Lors de cette grand-messe de l’olympisme mondiale, elle a été la dernière représentante sénégalaise en lice, éliminée en quarts de finale du canoë monoplace C1 200 mètres. Une performance qui devait normalement attirer les projecteurs sur la championne, notamment à la veille des Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, mais Combé Seck déplore le manque de soutien des autorités.
« Depuis mon retour des Jeux olympiques de Paris, je me prends entièrement en charge. Mes frais de transport, mon abonnement à la salle de musculation… tout. J’ai déboursé mon propre argent lors de ma préparation pour le dernier championnat d’Afrique en Angola », regrette-t-elle.
Dès lors, la céiste sollicite des autorités sportives de nouveaux équipements, mais aussi une bourse de préparation à l’étranger, pour affûter ses armes en vue des championnats du monde prévu au mois de juillet 2026. « J’utilise le même canoë qui est avec moi depuis 2006, près de 20 ans donc. Alors que lors des compétitions, on nous donne des équipements de dernier cri. Ce qui pose un problème d’adaptation. Il va falloir beaucoup s’entraîner pour se familiariser avec. Nous lançons donc un appel aux autorités sportives, pour qu’elles nous viennent en aide. Il y a les championnats du monde qui arrivent, et j’aimerais bien avoir une bourse de préparation pour retourner en France, à l’Asl Canoë Grand Arras où j’avais effectué un stage à la veille des J.O de Paris », souhaite Combé Seck.
À l’en croire, avec une bonne préparation, elle peut valoir beaucoup de satisfaction au canoë-kayak sénégalais. « Mon rêve, c’est d’abord de décrocher une médaille aux championnats du monde de juillet 2026 à Oklahoma et de terminer sur le podium aux Jeux olympiques 2028 à Los Angeles. J’en suis bien capable, si je bénéficie d’une préparation optimale », a confié Combé Seck, qui appelle à repenser la place des sports nautiques au Sénégal et à valoriser leurs champions émergents.
S’il y a un athlète capable de mettre un terme à la longue disette du Sénégal, marquée par l’unique médaille olympique du spécialiste du 400 mètres haies, Amadou Dia Ba, en 1988, c’est bien Combé Seck. Figure de proue du canoë-kayak sénégalais, la céiste ne cesse de monter en puissance et de hisser haut le drapeau national.
Son dernier fait d’armes, remonte au dimanche 30 novembre 2025, à Luanda (Angola), où elle a remporté le titre de championne d’Afrique sur le C1.200 m, en 45.19. Pour s’imposer, elle a devancé l’Égyptienne Farah Hewidy (47.28) et l’athlète de Sao Tomé et Principe, Hermina Santana (49.43). Une brillante prouesse qui témoigne du talent et de la détermination de la canoéiste de 30 ans.
Avant cette belle performance, Combé Seck s’était déjà distinguée à plusieurs reprises dans cette discipline. Formée à l’Anse Sportif Club, la Ngoroise est allée très vite vers le sommet. « J’ai d’abord entamé une carrière de nageuse, mais on m’a très vite recommandé le canoë-kayak, sous prétexte que je n’avais pas assez de force. C’est ainsi que j’ai embrassé cette discipline en 2011, jusqu’à ma détection par l’équipe nationale, à travers un tournoi où je suis sortie championne. J’ai participé à ma première compétition internationale en 2013, en Tunisie », a-t-elle confié.
En effet, celle qui s’était déjà essayée à la natation, avant de trouver sa voie dans le canoë-kayak, s’est forgé une belle réputation sur la scène continentale. Aux Championnats d’Afrique de course en ligne de canoë-kayak 2013, à Tunis, elle s’était illustrée en remportant la médaille de bronze du K2 500 mètres.
La céiste s’est également adjugé la médaille de bronze en K1 500 mètres aux Championnats d’Afrique de 2016, en Afrique du Sud. Encore médaillée de bronze en C1 500 mètres et médaillée d’argent en C2 200 mètres et 500 mètres, avec sa compatriote Oulimata Bâ Fall, aux Jeux africains de 2019.
Mais derrière cette ascension spectaculaire, se cache une histoire de résilience et de sacrifices. Longtemps obligée de s’entraîner seule, sans lac adapté ni équipement complet, Combé Seck a pourtant franchi chaque étape avec ténacité, jusqu’à devenir porte-drapeau du Sénégal aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Lors de cette grand-messe de l’olympisme mondiale, elle a été la dernière représentante sénégalaise en lice, éliminée en quarts de finale du canoë monoplace C1 200 mètres. Une performance qui devait normalement attirer les projecteurs sur la championne, notamment à la veille des Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, mais Combé Seck déplore le manque de soutien des autorités.
« Depuis mon retour des Jeux olympiques de Paris, je me prends entièrement en charge. Mes frais de transport, mon abonnement à la salle de musculation… tout. J’ai déboursé mon propre argent lors de ma préparation pour le dernier championnat d’Afrique en Angola », regrette-t-elle.
Dès lors, la céiste sollicite des autorités sportives de nouveaux équipements, mais aussi une bourse de préparation à l’étranger, pour affûter ses armes en vue des championnats du monde prévu au mois de juillet 2026. « J’utilise le même canoë qui est avec moi depuis 2006, près de 20 ans donc. Alors que lors des compétitions, on nous donne des équipements de dernier cri. Ce qui pose un problème d’adaptation. Il va falloir beaucoup s’entraîner pour se familiariser avec. Nous lançons donc un appel aux autorités sportives, pour qu’elles nous viennent en aide. Il y a les championnats du monde qui arrivent, et j’aimerais bien avoir une bourse de préparation pour retourner en France, à l’Asl Canoë Grand Arras où j’avais effectué un stage à la veille des J.O de Paris », souhaite Combé Seck.
À l’en croire, avec une bonne préparation, elle peut valoir beaucoup de satisfaction au canoë-kayak sénégalais. « Mon rêve, c’est d’abord de décrocher une médaille aux championnats du monde de juillet 2026 à Oklahoma et de terminer sur le podium aux Jeux olympiques 2028 à Los Angeles. J’en suis bien capable, si je bénéficie d’une préparation optimale », a confié Combé Seck, qui appelle à repenser la place des sports nautiques au Sénégal et à valoriser leurs champions émergents.








