Avec un ton mesuré mais sans concession, l’auteur souligne la « profonde inquiétude » ressentie par de nombreux enseignants à l’issue des épreuves. Il estime que certaines d’entre elles, notamment en série S2, ont été rédigées de manière confuse, compromettant la compréhension des candidats. L’exercice 2 est particulièrement mis en cause, en raison de formulations jugées floues et de consignes méthodologiquement discutables. « Il ne s’agit pas seulement d’un problème de difficulté, mais de lisibilité et de rigueur », avertit-il.
Le professeur Gueye interroge également la volonté d’harmoniser les épreuves à l’échelle de l’UEMOA, qu’il juge précipitée : « Ni les enseignants, ni les élèves, ni même les structures de formation ne semblent suffisamment préparés à ces mutations. »
Parmi ses propositions figurent l’introduction de l’arithmétique dans le programme de la série S2, la revalorisation du coefficient des mathématiques, mais aussi l’allègement de certains chapitres en série S1, comme les coniques ou les applications affines, jugés trop lourds pour le niveau attendu.
La série L concentre une partie importante de sa critique : « Moins de 5 % des candidats ont atteint la moyenne, ce qui interroge sur la pertinence du contenu et du format de l’épreuve », indique-t-il. Selon lui, cette série souffre d’une évaluation trop élitiste, inadaptée au profil des élèves. Il recommande de revoir l’équilibre des types de questions et la pondération des exercices afin d’inclure des items accessibles aux élèves moyens.
Autre point sensible abordé : la méthode de repêchage. Le professeur plaide pour une plus grande transparence avec une ligne dédiée sur les relevés de notes — « points du jury » — afin de dissiper les malentendus autour des bonifications. Il alerte sur les injustices ressenties par les élèves, susceptibles de nuire à la crédibilité des évaluations.
Enfin, il déplore l’absence de communication officielle sur les changements introduits en 2025, estimant que ce manque d’information a contribué à une désorganisation générale et à une montée du sentiment d’injustice.
À travers cet appel, le professeur Gueye invite les autorités à tirer les leçons de cette édition du baccalauréat. « Ce ne doit pas être un simple incident, mais un point d’inflexion vers une réforme authentique », conclut-il.
Le professeur Gueye interroge également la volonté d’harmoniser les épreuves à l’échelle de l’UEMOA, qu’il juge précipitée : « Ni les enseignants, ni les élèves, ni même les structures de formation ne semblent suffisamment préparés à ces mutations. »
Parmi ses propositions figurent l’introduction de l’arithmétique dans le programme de la série S2, la revalorisation du coefficient des mathématiques, mais aussi l’allègement de certains chapitres en série S1, comme les coniques ou les applications affines, jugés trop lourds pour le niveau attendu.
La série L concentre une partie importante de sa critique : « Moins de 5 % des candidats ont atteint la moyenne, ce qui interroge sur la pertinence du contenu et du format de l’épreuve », indique-t-il. Selon lui, cette série souffre d’une évaluation trop élitiste, inadaptée au profil des élèves. Il recommande de revoir l’équilibre des types de questions et la pondération des exercices afin d’inclure des items accessibles aux élèves moyens.
Autre point sensible abordé : la méthode de repêchage. Le professeur plaide pour une plus grande transparence avec une ligne dédiée sur les relevés de notes — « points du jury » — afin de dissiper les malentendus autour des bonifications. Il alerte sur les injustices ressenties par les élèves, susceptibles de nuire à la crédibilité des évaluations.
Enfin, il déplore l’absence de communication officielle sur les changements introduits en 2025, estimant que ce manque d’information a contribué à une désorganisation générale et à une montée du sentiment d’injustice.
À travers cet appel, le professeur Gueye invite les autorités à tirer les leçons de cette édition du baccalauréat. « Ce ne doit pas être un simple incident, mais un point d’inflexion vers une réforme authentique », conclut-il.
