
Cueilli par la Section de recherches (SR), Ousmane Diop a été livré au parquet ce mercredi, pour abus de confiance et faux en écriture privée de banque, portant sur la somme de 47,205 millions de francs Cfa, déposée sur le compte Ecobank du programme.
Responsable financier du Programme des zones côtières d’Afrique de l’Ouest (Waca), une initiative portée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Ousmane Diop est désormais au cœur d’une affaire de détournement qui secoue cette structure régionale. Selon le journal "Libération", repris par "Senenews", l’enquête a révélé un système bien rodé, de captation des reliquats non utilisés lors des missions des membres du projet.
Le programme Waca s’appuie sur une équipe dirigeante composée notamment de Nyandry Rakotoharintsifa, directeur régional de l’administration et d’Ousmane Diop, spécialiste en gestion administrative et financière. Dans le cadre de leurs activités, les membres du projet recevaient régulièrement des avances sur frais, pour mener leurs missions. Une fois de retour à Dakar, les fonds non utilisés devaient être systématiquement restitués à l’agent financier du programme, en l’occurrence Ousmane Diop, chargé ensuite de reverser les montants sur le compte bancaire du projet.
C’est à la suite d’une demande de situation financière, que l’expert en environnement, Malé Diagana, également coordonnateur du projet, a découvert un écart anormal dans les comptes. D’après les informations recueillies par "Libération", les anomalies portaient sur plusieurs dizaines de millions de francs Cfa. Interrogé à ce sujet, Ousmane Diop avait alors promis de régulariser la situation dans les plus brefs délais.
Cependant, face à l’insistance de M. Diagana, qui a exigé un état financier détaillé pour chaque membre du programme, Ousmane Diop a tenté de dissimuler la fraude, en fabriquant deux faux reçus de versement portant l’en-tête d’Ecobank. Ces documents falsifiés étaient censés prouver le reversement des fonds, mais une vérification minutieuse de la direction du projet Waca, a permis de mettre au jour l’escroquerie.
Toujours selon "Libération", l’enquête a révélé que l’accusé n’avait jamais procédé au remboursement des reliquats issus des différentes missions. Il se les serait plutôt appropriés à des fins strictement personnelles. En plus de l’abus de confiance, Ousmane Diop est désormais poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée de banque, une infraction particulièrement grave au regard de la législation sénégalaise.
Dans cette affaire qui ternit l’image du projet Waca, financé par des partenaires internationaux comme l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque mondiale, la vigilance reste de mise. Les autorités judiciaires ont été saisies et une procédure pénale est engagée. Il appartient désormais au parquet de tirer toutes les conséquences judiciaires de ce détournement présumé, qui pourrait mettre en péril la crédibilité du programme dans la région.
Responsable financier du Programme des zones côtières d’Afrique de l’Ouest (Waca), une initiative portée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Ousmane Diop est désormais au cœur d’une affaire de détournement qui secoue cette structure régionale. Selon le journal "Libération", repris par "Senenews", l’enquête a révélé un système bien rodé, de captation des reliquats non utilisés lors des missions des membres du projet.
Le programme Waca s’appuie sur une équipe dirigeante composée notamment de Nyandry Rakotoharintsifa, directeur régional de l’administration et d’Ousmane Diop, spécialiste en gestion administrative et financière. Dans le cadre de leurs activités, les membres du projet recevaient régulièrement des avances sur frais, pour mener leurs missions. Une fois de retour à Dakar, les fonds non utilisés devaient être systématiquement restitués à l’agent financier du programme, en l’occurrence Ousmane Diop, chargé ensuite de reverser les montants sur le compte bancaire du projet.
C’est à la suite d’une demande de situation financière, que l’expert en environnement, Malé Diagana, également coordonnateur du projet, a découvert un écart anormal dans les comptes. D’après les informations recueillies par "Libération", les anomalies portaient sur plusieurs dizaines de millions de francs Cfa. Interrogé à ce sujet, Ousmane Diop avait alors promis de régulariser la situation dans les plus brefs délais.
Cependant, face à l’insistance de M. Diagana, qui a exigé un état financier détaillé pour chaque membre du programme, Ousmane Diop a tenté de dissimuler la fraude, en fabriquant deux faux reçus de versement portant l’en-tête d’Ecobank. Ces documents falsifiés étaient censés prouver le reversement des fonds, mais une vérification minutieuse de la direction du projet Waca, a permis de mettre au jour l’escroquerie.
Toujours selon "Libération", l’enquête a révélé que l’accusé n’avait jamais procédé au remboursement des reliquats issus des différentes missions. Il se les serait plutôt appropriés à des fins strictement personnelles. En plus de l’abus de confiance, Ousmane Diop est désormais poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée de banque, une infraction particulièrement grave au regard de la législation sénégalaise.
Dans cette affaire qui ternit l’image du projet Waca, financé par des partenaires internationaux comme l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque mondiale, la vigilance reste de mise. Les autorités judiciaires ont été saisies et une procédure pénale est engagée. Il appartient désormais au parquet de tirer toutes les conséquences judiciaires de ce détournement présumé, qui pourrait mettre en péril la crédibilité du programme dans la région.