
Il est poursuivi dans le cadre de la gestion controversée des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de Covid-19, notamment une enveloppe de 2,5 milliards FCfa destinée à l’acquisition de masques. Des irrégularités ont été relevées par la Cour des Comptes et la Division des Investigations Criminelles (DIC), pointant des paiements en espèces non justifiés, ainsi que des violations des procédures de passation de marchés.
Le 2 mai 2025, l’Assemblée nationale avait levé son immunité parlementaire à une large majorité, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires. Quelques jours plus tard, le 8 mai, une résolution a été adoptée pour traduire Moustapha Diop devant la Haute Cour de Justice, seule habilitée à juger les membres du gouvernement, pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Ce placement sous mandat de dépôt intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté affirmée de lutte contre la mauvaise gouvernance et la corruption. La procédure marque une étape symbolique dans le traitement judiciaire des dossiers liés aux fonds Covid-19 et relance le débat sur la reddition des comptes au sommet de l’État. Moustapha Diop devient ainsi le deuxième ancien ministre à être incarcéré dans le cadre de cette vaste enquête, après Sophie Gladima.
Le 2 mai 2025, l’Assemblée nationale avait levé son immunité parlementaire à une large majorité, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires. Quelques jours plus tard, le 8 mai, une résolution a été adoptée pour traduire Moustapha Diop devant la Haute Cour de Justice, seule habilitée à juger les membres du gouvernement, pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Ce placement sous mandat de dépôt intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté affirmée de lutte contre la mauvaise gouvernance et la corruption. La procédure marque une étape symbolique dans le traitement judiciaire des dossiers liés aux fonds Covid-19 et relance le débat sur la reddition des comptes au sommet de l’État. Moustapha Diop devient ainsi le deuxième ancien ministre à être incarcéré dans le cadre de cette vaste enquête, après Sophie Gladima.