
J'assume tout ce que j'ai eu à faire quand j'étais ministre de la Justice et Premier ministre, je l'assume entièrement et vous ne m'entendrez jamais, après mes fonctions, dire que je n'étais pas d'accord. Je me suis toujours battue contre l'impunité et le respect des Droits humains. Je pense que c'est important que ces milliers de victimes, que ce procès soit organisé", a déclaré Mimi Touré. Selon elle, Abdoul Mbaye devait définir clairement sa position depuis le début. "Je ne l'ai jamais entendu dire en Conseil des ministres, il était quand même Premier ministre quand j'étais ministre de la Justice. L'organisation du procès, c'est la décision du président de la République, le ministre de la Justice, ne peut pas se lever et organiser un procès aussi important sans l'instruction du président de la République. Il faut que les gens aient le courage de ce qu'ils disent. C'est la décision politique du président de la République et l'instruction m'en a été donnée". À la question de nos confrères de savoir si elle insinue que Abdoul Mbaye a manqué de courage, Aminata Touré répond : "Je m'interdis les attaques crypto-personnelles, mais j'estime que quand on a des divergences, on les exprime publiquement, on n'attend pas plusieurs mois pour dire qu'on n'était pas d'accord".