En marge d’une réception au palais présidentiel, le weekend dernier, l’opposant gambien et ministre allié du président Adama Barrow n’est pas passé par quatre chemins pour s’adresser aux dignitaires de la communauté peule de Gambie. Dans cette sortie au vitriol relayé en direct par la presse en ligne, Hamat Bah, actuel ministre du Tourisme et de la Culture a qualifié les opposants du chef de l’Etat de « rats aventuriers ». Dénonçant « la discrimination et la xénophobie » dont ferait l’objet la communauté peule du pays. A l’en croire, les Peuls sont discriminés dans l’administration, parlant même de « délit de patronyme ».
Polémiques
Selon lui, leur nationalité est souvent douteuse contrairement aux autres communautés vivant dans le pays. Cela doit cesser, a-t-il suggéré avant dans d’appeler la communauté à voter massivement pour Adama Barrow à la prochaine présidentielle, le seul, selon lui, capable de défendre leurs intérêts. Interrogé par la presse sur cette sortie au lendemain, le ministre persiste et signe. Qui soit dans le gouvernement ou non, il martèle qu’il « gardera sa liberté de ton ».
Ses propos qualifiés de tribalistes ont scandalisé plus d’un. Dans une longue tribune, Madi Jobarteh, figure emblématique de la société civile réclame la tête du ministre inamovible depuis l’alternance en affirmant qu’il « n’a plus sa place dans le gouvernement ». L’UDP, aujourd’hui principal parti de l’opposition lui emboite et condamné les propos du ministre.
Il faut dire que Hamat Bah est réputé pour ses frasques et sorties polémiques. N’avait-il pas déclaré en 2018 que ceux qui veulent pratiquer du tourisme sexuel ne sont pas les bienvenus en Gambie mais en Thaïlande. La même année, il avait qualifié les Sénégalais de « beaux parleurs qui passent le clair de leur temps à pinailler au lieu de travailler », avant de présenter ses plates excuses.
Polémiques
Selon lui, leur nationalité est souvent douteuse contrairement aux autres communautés vivant dans le pays. Cela doit cesser, a-t-il suggéré avant dans d’appeler la communauté à voter massivement pour Adama Barrow à la prochaine présidentielle, le seul, selon lui, capable de défendre leurs intérêts. Interrogé par la presse sur cette sortie au lendemain, le ministre persiste et signe. Qui soit dans le gouvernement ou non, il martèle qu’il « gardera sa liberté de ton ».
Ses propos qualifiés de tribalistes ont scandalisé plus d’un. Dans une longue tribune, Madi Jobarteh, figure emblématique de la société civile réclame la tête du ministre inamovible depuis l’alternance en affirmant qu’il « n’a plus sa place dans le gouvernement ». L’UDP, aujourd’hui principal parti de l’opposition lui emboite et condamné les propos du ministre.
Il faut dire que Hamat Bah est réputé pour ses frasques et sorties polémiques. N’avait-il pas déclaré en 2018 que ceux qui veulent pratiquer du tourisme sexuel ne sont pas les bienvenus en Gambie mais en Thaïlande. La même année, il avait qualifié les Sénégalais de « beaux parleurs qui passent le clair de leur temps à pinailler au lieu de travailler », avant de présenter ses plates excuses.