Selon le journal "SourceA", repris par "Senenews", l’Association pour la Protection des Droits Humains (A.P.D.H) a saisi le chef de l’État, afin qu’il intervienne dans ce contentieux financier et judiciaire complexe opposant M. Bocar Samba Dièye à la Banque CBAO. Dans sa correspondance, l’association souligne que cette affaire soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice et sur la protection des droits des citoyens face aux institutions financières puissantes.
Le président de l’A.P.D.H., Dr. Mbaye Cissé, estime que l’État du Sénégal a une responsabilité morale de protéger et de soutenir Bocar Samba Dièye dans cette situation difficile. « Une intervention est sollicitée auprès de votre haute autorité, pour empêcher que le vieux ne subisse des conséquences graves et injustes dans son conflit avec la banque », a-t-il plaidé, selon les informations de "SourceA".
« L’État a un rôle à jouer pour garantir la justice et la protection de ses sujets, en particulier dans les cas où il y a un déséquilibre de pouvoir entre les parties impliquées », a insisté Dr. Cissé, dans des propos relayés par "SourceA". « Le vieux Bocar Samba Dièye, commerçant de son état depuis 1957, ne doit en aucun cas subir ce sort tragique », a-t-il ajouté.
Toujours selon "SourceA", Dr. Mbaye Cissé a souligné la nécessité pour l’État du Sénégal, de réétudier les textes en vigueur régissant les relations entre le pays et les filiales bancaires étrangères, afin d’y prévoir des clauses protégeant les nationaux.
Même si un rapport d’expertise judiciaire a conclu que la banque avait tort et que le sieur Dièye était créditeur de plus de 879 millions de francs Cfa, le président de l’A.P.D.H. soutient que l’État du Sénégal a un devoir moral et une obligation légitime d’apporter une assistance à M. Bocar Samba Dièye, vulnérable face au groupe Attijariwafa Bank, propriétaire de la CBAO. « Nous souhaitons ainsi que l’État réétudie tous les textes en vigueur qui régissent les relations entre le Sénégal et les filiales bancaires étrangères, afin d’y prévoir des clauses protégeant les nationaux. Car, nonobstant les décisions de justice rendues en faveur de Bocar Samba Dièye, la banque continue de poursuivre son action contre lui », a alerté M. Cissé, cité par "SourceA".
Bocar Samba Dièye affirme avoir été victime de fraude et de pratiques bancaires abusives
Le vieux Bocar Samba Dièye, homme d’affaires sénégalais et importateur de riz, est en conflit avec la Banque CBAO depuis plusieurs années. Si la banque lui réclame une créance de plusieurs milliards de francs Cfa, le sieur Dièye affirme, pour sa part, avoir été victime de fraude, d’une créance supposée inexistante et de pratiques bancaires abusives, rapporte "SourceA". Plusieurs décisions de justice ont pourtant été rendues en sa faveur, dont une condamnation de la banque à lui payer la somme de 11 milliards de francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Malgré ces verdicts favorables, la Banque continue de poursuivre ses actions judiciaires contre lui.
Le 29 juin 2022, le tribunal avait déclaré nul et de nul effet, le protocole présenté par la Banque, faisant état d’une éventuelle reconnaissance de dette d’une valeur de sept (7) milliards de francs Cfa. En juin 2024, la Cour d’Appel de Thiès a confirmé cette décision, déclarant à nouveau nul et de nul effet, ledit protocole produit en septembre 2013. Dans une décision rendue le 14 février 2025, le tribunal de Dakar avait encore débouté la banque de ses demandes, jugées mal fondées. Mais en juillet 2024, la banque a exhibé une ordonnance d’expulsion datée du 3 avril 2017, émise par le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, concernant les immeubles objets des titres fonciers TF 9293, TF 16.797 Gr et TF 84.03 Gr.
Après une opposition formulée par le vieux Bocar Samba Dièye devant le Tribunal du Commerce, celui-ci s’est déclaré incompétent en septembre 2025, note "SourceA". C’est donc un long marathon judiciaire qui se poursuit entre l’homme d’affaires sénégalais et la Banque CBAO, dans une affaire désormais sur la table du président de la République.
Le président de l’A.P.D.H., Dr. Mbaye Cissé, estime que l’État du Sénégal a une responsabilité morale de protéger et de soutenir Bocar Samba Dièye dans cette situation difficile. « Une intervention est sollicitée auprès de votre haute autorité, pour empêcher que le vieux ne subisse des conséquences graves et injustes dans son conflit avec la banque », a-t-il plaidé, selon les informations de "SourceA".
« L’État a un rôle à jouer pour garantir la justice et la protection de ses sujets, en particulier dans les cas où il y a un déséquilibre de pouvoir entre les parties impliquées », a insisté Dr. Cissé, dans des propos relayés par "SourceA". « Le vieux Bocar Samba Dièye, commerçant de son état depuis 1957, ne doit en aucun cas subir ce sort tragique », a-t-il ajouté.
Toujours selon "SourceA", Dr. Mbaye Cissé a souligné la nécessité pour l’État du Sénégal, de réétudier les textes en vigueur régissant les relations entre le pays et les filiales bancaires étrangères, afin d’y prévoir des clauses protégeant les nationaux.
Même si un rapport d’expertise judiciaire a conclu que la banque avait tort et que le sieur Dièye était créditeur de plus de 879 millions de francs Cfa, le président de l’A.P.D.H. soutient que l’État du Sénégal a un devoir moral et une obligation légitime d’apporter une assistance à M. Bocar Samba Dièye, vulnérable face au groupe Attijariwafa Bank, propriétaire de la CBAO. « Nous souhaitons ainsi que l’État réétudie tous les textes en vigueur qui régissent les relations entre le Sénégal et les filiales bancaires étrangères, afin d’y prévoir des clauses protégeant les nationaux. Car, nonobstant les décisions de justice rendues en faveur de Bocar Samba Dièye, la banque continue de poursuivre son action contre lui », a alerté M. Cissé, cité par "SourceA".
Bocar Samba Dièye affirme avoir été victime de fraude et de pratiques bancaires abusives
Le vieux Bocar Samba Dièye, homme d’affaires sénégalais et importateur de riz, est en conflit avec la Banque CBAO depuis plusieurs années. Si la banque lui réclame une créance de plusieurs milliards de francs Cfa, le sieur Dièye affirme, pour sa part, avoir été victime de fraude, d’une créance supposée inexistante et de pratiques bancaires abusives, rapporte "SourceA". Plusieurs décisions de justice ont pourtant été rendues en sa faveur, dont une condamnation de la banque à lui payer la somme de 11 milliards de francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Malgré ces verdicts favorables, la Banque continue de poursuivre ses actions judiciaires contre lui.
Le 29 juin 2022, le tribunal avait déclaré nul et de nul effet, le protocole présenté par la Banque, faisant état d’une éventuelle reconnaissance de dette d’une valeur de sept (7) milliards de francs Cfa. En juin 2024, la Cour d’Appel de Thiès a confirmé cette décision, déclarant à nouveau nul et de nul effet, ledit protocole produit en septembre 2013. Dans une décision rendue le 14 février 2025, le tribunal de Dakar avait encore débouté la banque de ses demandes, jugées mal fondées. Mais en juillet 2024, la banque a exhibé une ordonnance d’expulsion datée du 3 avril 2017, émise par le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, concernant les immeubles objets des titres fonciers TF 9293, TF 16.797 Gr et TF 84.03 Gr.
Après une opposition formulée par le vieux Bocar Samba Dièye devant le Tribunal du Commerce, celui-ci s’est déclaré incompétent en septembre 2025, note "SourceA". C’est donc un long marathon judiciaire qui se poursuit entre l’homme d’affaires sénégalais et la Banque CBAO, dans une affaire désormais sur la table du président de la République.