Selon le journal Le Témoin, l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a ordonné, par lettre circulaire, le gel des importations de bananes au Sénégal du 1er septembre au 30 novembre 2025.
L’objectif affiché : favoriser l’écoulement de la production nationale pendant le pic de récolte. Un protocole d’accord avait même été signé entre importateurs et producteurs locaux pour garantir la qualité et le volume de livraison.
Mais Le Témoin souligne que cette décision, contraire aux règles de libre-échange de la CEDEAO, s’est avérée contre-productive. Sur le terrain, les consommateurs déplorent la rareté des bananes dans plusieurs régions comme Saint-Louis, Kaolack, Diourbel ou Thiès. Là où les fruits sont disponibles, leur qualité laisse à désirer : mauvaise conservation, pourrissement rapide, fruits éclatés ou livrés à température inadéquate.
Les consommateurs, frustrés, se tournent désormais vers des fruits plus chers tels que les pommes ou les oranges. Le gel a aussi eu des conséquences inattendues : disparition du aloko sur les étals, pertes pour les vendeurs peuls venus de Guinée et chute de la consommation nationale à la veille de la rentrée scolaire.
Avant le gel, les importateurs écoulaient jusqu’à 40 conteneurs par semaine ; aujourd’hui, à peine une dizaine. Le marché des bananes s’est effondré, divisé par trois. Entre pertes financières et baisse de la qualité, les acteurs appellent à une levée urgente du gel pour restaurer un équilibre au bénéfice du consommateur et de l’économie nationale.
L’objectif affiché : favoriser l’écoulement de la production nationale pendant le pic de récolte. Un protocole d’accord avait même été signé entre importateurs et producteurs locaux pour garantir la qualité et le volume de livraison.
Mais Le Témoin souligne que cette décision, contraire aux règles de libre-échange de la CEDEAO, s’est avérée contre-productive. Sur le terrain, les consommateurs déplorent la rareté des bananes dans plusieurs régions comme Saint-Louis, Kaolack, Diourbel ou Thiès. Là où les fruits sont disponibles, leur qualité laisse à désirer : mauvaise conservation, pourrissement rapide, fruits éclatés ou livrés à température inadéquate.
Les consommateurs, frustrés, se tournent désormais vers des fruits plus chers tels que les pommes ou les oranges. Le gel a aussi eu des conséquences inattendues : disparition du aloko sur les étals, pertes pour les vendeurs peuls venus de Guinée et chute de la consommation nationale à la veille de la rentrée scolaire.
Avant le gel, les importateurs écoulaient jusqu’à 40 conteneurs par semaine ; aujourd’hui, à peine une dizaine. Le marché des bananes s’est effondré, divisé par trois. Entre pertes financières et baisse de la qualité, les acteurs appellent à une levée urgente du gel pour restaurer un équilibre au bénéfice du consommateur et de l’économie nationale.
