Des files interminables se forment, des chauffeurs se retrouvent désorientés et certains se font verbaliser, sans avoir clairement compris leur infraction. Pis encore, les conducteurs sont invités à aller régler leurs contraventions à LGI Mbao, situé à des kilomètres, alors que beaucoup résident ou travaillent dans la zone.
Selon plusieurs témoignages, cette méthode pousse à la “négociation” informelle, jetant un discrédit sur la mission initiale de la Gendarmerie : aider, prévenir, accompagner.
Mais ce malaise ne se limite pas à Ouest Foire. C’est tout Dakar qui est concerné. À Liberté 6, Cambérène, Grand Yoff, Colobane ou même sur la VDN, les automobilistes font face au même scénario : contrôle, verbalisation et obligation de se déplacer jusqu’à Mbao. Une pratique qui, pour beaucoup, n’a pas de logique administrative et finit par instaurer une tension permanente entre citoyens et forces de l’ordre.
« À force, tu es obligé de chercher une autre méthode de négociation, car ils te disent toujours d’aller à Mbao. Mais certains vivent ici depuis des années, sans jamais quitter Dakar. C’est une stratégie d’épuisement », croit savoir un chauffeur anonyme.
Des agents sur le terrain semblent plus enclins à sanctionner qu’à expliquer. On est loin de l’esprit de service public. Et pourtant, la Gendarmerie nationale regorge de hauts responsables engagés, compétents, qui aiment leur pays et défendent la dignité de l’uniforme. Il serait injuste de généraliser, car beaucoup de gendarmes agissent dans le respect des lois et des citoyens, assurant avec courage et discrétion, la sécurité au quotidien.
Les citoyens appellent donc à une réforme pratique : installer des terminaux de paiement électroniques (PDA) directement dans les véhicules de contrôle, pour éviter les longs trajets inutiles et les frustrations. Ce petit geste suffirait à restaurer la confiance, réduire les frictions et rapprocher les forces de l’ordre de leur vraie mission : protéger et servir.
Selon plusieurs témoignages, cette méthode pousse à la “négociation” informelle, jetant un discrédit sur la mission initiale de la Gendarmerie : aider, prévenir, accompagner.
Mais ce malaise ne se limite pas à Ouest Foire. C’est tout Dakar qui est concerné. À Liberté 6, Cambérène, Grand Yoff, Colobane ou même sur la VDN, les automobilistes font face au même scénario : contrôle, verbalisation et obligation de se déplacer jusqu’à Mbao. Une pratique qui, pour beaucoup, n’a pas de logique administrative et finit par instaurer une tension permanente entre citoyens et forces de l’ordre.
« À force, tu es obligé de chercher une autre méthode de négociation, car ils te disent toujours d’aller à Mbao. Mais certains vivent ici depuis des années, sans jamais quitter Dakar. C’est une stratégie d’épuisement », croit savoir un chauffeur anonyme.
Des agents sur le terrain semblent plus enclins à sanctionner qu’à expliquer. On est loin de l’esprit de service public. Et pourtant, la Gendarmerie nationale regorge de hauts responsables engagés, compétents, qui aiment leur pays et défendent la dignité de l’uniforme. Il serait injuste de généraliser, car beaucoup de gendarmes agissent dans le respect des lois et des citoyens, assurant avec courage et discrétion, la sécurité au quotidien.
Les citoyens appellent donc à une réforme pratique : installer des terminaux de paiement électroniques (PDA) directement dans les véhicules de contrôle, pour éviter les longs trajets inutiles et les frustrations. Ce petit geste suffirait à restaurer la confiance, réduire les frictions et rapprocher les forces de l’ordre de leur vraie mission : protéger et servir.
