ffaire de la pouponnière SOS Keur Yeumande, dirigée par Ndella Madior Diouf, franchit une étape décisive. La Chambre d’accusation a en effet clôturé l’instruction et fixé le procès au 13 janvier 2026, renvoyant Ndella et plusieurs co-inculpés devant la Chambre criminelle, informe Senenews.
Le doyen des juges d’instruction, Abdoul Aziz Diallo, a rendu une décision incluant un non-lieu partiel et la requalification de certains faits. Deux principaux accusés, détenus depuis décembre 2023, ont été extraits de leur détention pour une audience d’identification, tandis que les autres restent sous contrôle judiciaire.
Les chefs d’accusation sont lourds : traite de personnes, exercice illégal de la médecine, privation de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, obtention illégale de certificats d’inhumation et homicides involontaires.
Les rapports d’experts, dont ceux de l’hôpital Albert Royer et du professeur Ousmane Ndiaye, mettent en lumière la gravité de la situation : plusieurs décès de nourrissons seraient liés à une dénutrition sévère et à une déshydratation aiguë causées par un régime alimentaire inadapté. Les experts ont relevé que 12 enfants présentaient des signes de malnutrition et de diarrhées imputables à des erreurs graves dans leur alimentation. L’état des locaux de la pouponnière a également été jugé inadéquat et préoccupant.
Le doyen des juges d’instruction, Abdoul Aziz Diallo, a rendu une décision incluant un non-lieu partiel et la requalification de certains faits. Deux principaux accusés, détenus depuis décembre 2023, ont été extraits de leur détention pour une audience d’identification, tandis que les autres restent sous contrôle judiciaire.
Les chefs d’accusation sont lourds : traite de personnes, exercice illégal de la médecine, privation de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, obtention illégale de certificats d’inhumation et homicides involontaires.
Les rapports d’experts, dont ceux de l’hôpital Albert Royer et du professeur Ousmane Ndiaye, mettent en lumière la gravité de la situation : plusieurs décès de nourrissons seraient liés à une dénutrition sévère et à une déshydratation aiguë causées par un régime alimentaire inadapté. Les experts ont relevé que 12 enfants présentaient des signes de malnutrition et de diarrhées imputables à des erreurs graves dans leur alimentation. L’état des locaux de la pouponnière a également été jugé inadéquat et préoccupant.








