Le ministère des Finances et du Budget a rendu public son rapport d’exécution budgétaire pour le deuxième trimestre 2025. Ce document, très attendu, dresse un état des lieux des finances publiques sénégalaises à mi-parcours de l’année, dans un contexte international contrasté mais marqué par la bonne dynamique de l’économie nationale, portée par l’exploitation des hydrocarbures.
📈 Recettes en nette progression
À fin juin 2025, les ressources du budget général atteignent 4 474,1 milliards de FCFA, soit 43,1 % des prévisions annuelles. Les recettes budgétaires s’élèvent à 2 226,3 milliards de FCFA, représentant 47,7 % de l’objectif annuel et affichant une progression de +8,5 % par rapport à la même période de 2024.
Les impôts directs atteignent 913,9 milliards (60,3 % de réalisation), dont 392,3 milliards issus de l’impôt sur les sociétés.
Les impôts indirects pèsent pour 1 074,2 milliards.
Les recettes non fiscales sont de 116,6 milliards, tandis que les dons restent limités à seulement 19,3 milliards.
Cette tendance confirme une dépendance croissante aux ressources internes, alors que les financements extérieurs se raréfient.
💰 Dépenses et charges de fonctionnement
Les dépenses globales s’établissent à 2 814,6 milliards de FCFA à mi-parcours, soit 41,9 % des prévisions.
Les charges de fonctionnement dominent (2 232,7 milliards), portées par les transferts courants (844,9 milliards) et une masse salariale de 724,1 milliards, en hausse de 3,3 %.
Les investissements restent modestes (581,9 milliards), illustrant un retard d’absorption des projets d’infrastructures.
Les charges de trésorerie, elles, atteignent 1 490,4 milliards, dominées par l’amortissement de la dette (1 331,2 milliards).
📉 Un déficit maîtrisé mais persistant
Le déficit budgétaire est évalué à 588,3 milliards de FCFA, soit 34,7 % de la cible annuelle. Les financements mobilisés (2 247,8 milliards) ont permis de couvrir ce déficit et les charges de trésorerie, avec un ratio de couverture jugé satisfaisant (1,08).
🏦 Organismes publics et fonds de retraite
Le Fonds National de Retraite (FNR) dégage un excédent de 13,2 milliards, grâce à une hausse du nombre de cotisants.
En revanche, les organismes publics présentent une situation plus contrastée : sur un budget cumulé de 1 458,9 milliards, seuls 29,9 % ont été absorbés. Leur dette atteint 820,3 milliards, dont plus de la moitié concentrée au niveau du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).
🔎 Analyse : une gestion sous contrainte
Le rapport confirme la bonne santé des recettes fiscales et la dynamique induite par les hydrocarbures. Mais il met aussi en lumière deux défis :
La faiblesse persistante des investissements publics, freinée par des lenteurs administratives et une prudence budgétaire.
Le poids de la dette et des charges courantes, qui limitent la capacité de l’État à dégager des marges pour financer durablement la croissance.
À mi-parcours, le Sénégal reste sur une trajectoire globalement maîtrisée, mais le succès de l’année budgétaire dépendra de l’accélération des investissements et de la consolidation des ressources internes.
📈 Recettes en nette progression
À fin juin 2025, les ressources du budget général atteignent 4 474,1 milliards de FCFA, soit 43,1 % des prévisions annuelles. Les recettes budgétaires s’élèvent à 2 226,3 milliards de FCFA, représentant 47,7 % de l’objectif annuel et affichant une progression de +8,5 % par rapport à la même période de 2024.
Les impôts directs atteignent 913,9 milliards (60,3 % de réalisation), dont 392,3 milliards issus de l’impôt sur les sociétés.
Les impôts indirects pèsent pour 1 074,2 milliards.
Les recettes non fiscales sont de 116,6 milliards, tandis que les dons restent limités à seulement 19,3 milliards.
Cette tendance confirme une dépendance croissante aux ressources internes, alors que les financements extérieurs se raréfient.
💰 Dépenses et charges de fonctionnement
Les dépenses globales s’établissent à 2 814,6 milliards de FCFA à mi-parcours, soit 41,9 % des prévisions.
Les charges de fonctionnement dominent (2 232,7 milliards), portées par les transferts courants (844,9 milliards) et une masse salariale de 724,1 milliards, en hausse de 3,3 %.
Les investissements restent modestes (581,9 milliards), illustrant un retard d’absorption des projets d’infrastructures.
Les charges de trésorerie, elles, atteignent 1 490,4 milliards, dominées par l’amortissement de la dette (1 331,2 milliards).
📉 Un déficit maîtrisé mais persistant
Le déficit budgétaire est évalué à 588,3 milliards de FCFA, soit 34,7 % de la cible annuelle. Les financements mobilisés (2 247,8 milliards) ont permis de couvrir ce déficit et les charges de trésorerie, avec un ratio de couverture jugé satisfaisant (1,08).
🏦 Organismes publics et fonds de retraite
Le Fonds National de Retraite (FNR) dégage un excédent de 13,2 milliards, grâce à une hausse du nombre de cotisants.
En revanche, les organismes publics présentent une situation plus contrastée : sur un budget cumulé de 1 458,9 milliards, seuls 29,9 % ont été absorbés. Leur dette atteint 820,3 milliards, dont plus de la moitié concentrée au niveau du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).
🔎 Analyse : une gestion sous contrainte
Le rapport confirme la bonne santé des recettes fiscales et la dynamique induite par les hydrocarbures. Mais il met aussi en lumière deux défis :
La faiblesse persistante des investissements publics, freinée par des lenteurs administratives et une prudence budgétaire.
Le poids de la dette et des charges courantes, qui limitent la capacité de l’État à dégager des marges pour financer durablement la croissance.
À mi-parcours, le Sénégal reste sur une trajectoire globalement maîtrisée, mais le succès de l’année budgétaire dépendra de l’accélération des investissements et de la consolidation des ressources internes.