Violence et voie de faits, menaces : Le commerçant Mangoné Diop traîne à la barre 3 agents de la structure financière Manko


Rédigé le Mercredi 19 Septembre 2018 à 23:55 | Lu 66 fois | 0 commentaire(s)



Les trois agents de la structure financière Manko à savoir, Abdoulaye Waly Baldé, Amadou Dabo et Serge Diédhiou ont été condamnés ce mercredi, à une peine d'avertissement de six mois, avec sursis, par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils ont été reconnus coupables des faits de violence et voie de fait et de menaces au préjudice du commerçant Mangoné Diop. Ils doivent allouer la somme de 2 millions de nos francs à leur victime.C'est un contrat de prêt de 4 millions 500 mille francs qui avait failli déboucher au pire entre le commerçant Mangoné Diop et les 3 employés de la structure financière Manko, en l’occurrence Amadou Dabo, Serge Diédhiou et Abdoulaye Waly Baldé au mois de Juillet dernier.

Devant la barre, la partie civile a expliqué que, c'est l'agent de recouvrement Abdoulaye Waly Baldé qui lui avait trouvé un jour à son lieu de commerce, avant de lui proposer un financement de 4 millions 500 mille francs.

Intéressé par son offre, il a pris le prêt avec comme engagement de lui rembourser la somme 5 millions. Mais au moment où, il devait éponger sa dette, il a eu des difficultés financières. C'est ainsi que, les prévenus ont assiégé à deux reprises sa boutique et son domicile pour réclamer leur argent.

" C'est un jour de vendredi, qu'Abdoulaye Baldé m'avait trouvé à mon lieu de commerce en compagnie d'Amadou Dabo et de Serge Diédhiou. Quand, je les ai dit de m'accorder un délai, ils ont refusé. Ils se sont mis à m'insulter et, à me traiter de tous les noms d'oiseaux, tout en me menaçant de me battre. Très confus, je me suis rendu avec eux à bord de mon véhicule chez le gérant du supermarché qui est à côté de chez moi.

Lorsque ce dernier, m'a prêté 4 millions 500 mille francs, je les ai versés immédiatement l'argent. Après avoir pris congé d’eux, ils sont revenus le lundi suivant à la charge, en compagnie de trois autres personnes. Me trouvant, cette fois-ci, dans mon domicile à 8h du matin, ils me réclament le reliquat de 500 mille. N'étant pas en mesure de les payer, ils commencent encore à n'injurier", a déclaré le sieur Diop, domicilié aux Parcelles Assainies.

Avant de renchérir : " Lorsque, je suis sorti pour me rendre à la gendarmerie de Foire, ils me prennent à partie, en me sommant de ne pas monter dans mon véhicule. Alertés par le bruit, mes voisins ont rappliqué sur les lieux avant de nous séparer. Ainsi, j'ai rejoint ma voiture et immédiatement Amadou Dabo et un de ses acolytes sont montés dessus. Il s'en est suivi une course-poursuite entre Abdoulaye Baldé qui était à bord de sa moto.

Une fois au niveau du pont de la Foire, lorsque je l'ai heurté. Tous les 6, se sont mis à me rouer de coups. L'un d'entre eux même, m'avait étranglé. Après avoir sauvé ma peau, j'ai accouru à la gendarmerie avant de déposer une plainte. Les 3 millions 500 mille francs, que je devais verser à la société NMA Sanders avait aussi disparu. Je l'avais gardé dans le coffre de mon véhicule ", a-t-il précisé.

Interrogés par le juge, les prévenus qui ont comparu libres balaient d'un revers de main toutes les accusations. A en croire Amadou Dabo, l'adjoint au chef d'Agence de l'institution financière, ils se limitaient juste à réclamer leur argent à la partie civile. " Mais à chaque fois, il s'éclipsait dans la nature. Le jour où, il a heurté la moto de Baldé aussi, personne n'a levé la main sur lui. Et au moment où, il se rendait à la gendarmerie, il avait verrouillé les portes de sa voiture. On n’a pas pris son argent", a-t-il contesté.

" C'est la partie civile qui me menaçait à chaque fois, que je l'appelais au téléphone, pour lui demander de me payer. Raison pour laquelle, je me rendais chez lui avec mes co-prévenus. J'avais même envisagé de porter plainte contre lui", a ajouté Abdoulaye Waly Baldé.

" Mon client a été humilié, terrorisé, injurié, séquestré et violenté"

Pour sa part, le conseil de la partie civile a réclamé 5 millions de francs, à titre de dommages et intérêts.

Selon Me Yahya, la SGBS devrait même comparaître pour répondre des faits commis par les prévenus. Du moment que, c'est la société mère de Manko. " Ils ont utilisé des techniques mafieuses contre la partie civile pour l'amener à éponger sa dette. Ils l'ont humilié, terrorisé, injurié et violenté. Il l'avait même séquestré pendant des heures dans sa voiture, lorsqu'ils s'étaient rendus la première fois dans son lieu de commerce", a dénoncé la robe noire.

Abondant dans le même sens, le parquet qui a fustigé le comportement des prévenus a requis six mois d'emprisonnement avec sursis contre eux. Il a retenu les chefs de coups et blessures volontaires et menaces à l'endroit d'Abdoulaye Baldé. Pour Amadou Dabo et Serge Diédhiou, il a sollicité la disqualification des faits en séquestration. Avant de demander leur relaxe, pour l'infraction de vol en réunion.

Prenant son contre-pied, Me Djiby Diagne a plaidé la relaxe de ses clients. Selon la robe noire, la partie civile a fait établir un certificat médical de complaisance. " L'homme de l'art n'a mentionné dans le document que des traces d'étranglement. Donc, les faits de coups et blessures volontaires assortis d'une interruption temporaire de travail de 7 jours ne sont pas établis. Il en est de même pour les autres infractions. Mes clients n'ont fait qu'aller à la rencontre de la partie civile pour se faire payer ", a plaidé l'avocat.

Rendant sa décision, le juge a condamné les prévenus à six mois d'emprisonnement avec sursis pour violence et voie de fait et menaces. Ils doivent également payer la somme de 2 millions à la partie civile

Kady FATY Leral


Violence et voie de faits, menaces : Le commerçant Mangoné Diop traîne à la barre 3 agents de la structure financière Manko
C'est un contrat de prêt de 4 millions 500 mille francs qui avait failli déboucher au pire entre le commerçant Mangoné Diop et les 3 employés de la structure financière Manko, en l’occurrence Amadou Dabo, Serge Diédhiou et Abdoulaye Waly Baldé au mois de Juillet dernier. 
  
Devant la barre, la partie civile a expliqué que, c'est l'agent de recouvrement Abdoulaye Waly Baldé qui lui avait trouvé un jour à son lieu de commerce, avant de lui proposer un financement de 4 millions 500 mille francs. 
  
 Intéressé par son offre, il a pris le prêt avec comme engagement de lui rembourser la somme 5 millions. Mais au moment où, il devait éponger sa dette, il a eu des difficultés financières. C'est ainsi que, les prévenus ont assiégé à deux reprises sa boutique et son domicile pour réclamer leur argent. 
  
C'est un jour de vendredi, qu'Abdoulaye Baldé m'avait trouvé à mon lieu de commerce en compagnie d'Amadou Dabo et de Serge Diédhiou. Quand, je les ai dit de m'accorder un délai, ils ont refusé. Ils se sont mis à m'insulter et, à me traiter de tous les noms d'oiseaux, tout en me menaçant de me battre. Très confus, je me suis rendu avec eux à bord de mon véhicule chez le gérant du supermarché qui est à côté de chez moi. 
  
 Lorsque ce dernier, m'a prêté 4 millions 500 mille francs, je les ai versés immédiatement l'argent. Après avoir pris congé d’eux, ils sont revenus le lundi suivant à la charge, en compagnie de trois autres personnes. Me trouvant, cette fois-ci, dans mon domicile à 8h du matin, ils me réclament le reliquat de 500 mille. N'étant pas en mesure de les payer, ils commencent encore à n'injurier", a déclaré le sieur Diop, domicilié aux Parcelles Assainies. 
  
Avant de renchérir : " Lorsque, je suis sorti pour me rendre à la gendarmerie de Foire, ils me prennent à partie, en me sommant de ne pas monter dans mon véhicule. Alertés par le bruit, mes voisins ont rappliqué sur les lieux avant de nous séparer. Ainsi, j'ai rejoint ma voiture et immédiatement Amadou Dabo et un de ses acolytes sont montés dessus. Il s'en est suivi une course-poursuite entre Abdoulaye Baldé qui était à bord de sa moto. 
  
Une fois au niveau du pont de la Foire, lorsque je l'ai heurté. Tous les 6, se sont mis à me rouer de coups. L'un d'entre eux même, m'avait étranglé. Après avoir sauvé ma peau, j'ai accouru à la gendarmerie avant de déposer une plainte. Les 3 millions 500 mille francs, que je devais verser à la société NMA Sanders avait aussi disparu. Je l'avais gardé dans le coffre de mon véhicule ", a-t-il précisé. 
  
Interrogés par le juge, les prévenus qui ont comparu libres balaient d'un revers de main toutes les accusations. A en croire Amadou Dabo, l'adjoint au chef d'Agence de l'institution financière, ils se limitaient juste à réclamer leur argent à la partie civile. " Mais à chaque fois, il s'éclipsait dans la nature. Le jour où, il a heurté la moto de Baldé aussi, personne n'a levé la main sur lui. Et au moment où, il se rendait à la gendarmerie, il avait verrouillé les portes de sa voiture. On n’a pas pris son argent", a-t-il contesté. 
  
C'est la partie civile qui me menaçait à chaque fois, que je l'appelais au téléphone, pour lui demander de me payer. Raison pour laquelle, je me rendais chez lui avec mes co-prévenus. J'avais même envisagé de porter plainte contre lui", a ajouté Abdoulaye Waly Baldé. 
  
Mon client a été humilié, terrorisé, injurié, séquestré et violenté" 
  
Pour sa part, le conseil de la partie civile a réclamé 5 millions de francs, à titre de dommages et intérêts. 
  
Selon Me Yahya, la SGBS devrait même comparaître pour répondre des faits commis par les prévenus. Du moment que, c'est la société mère de Manko. " Ils ont utilisé des techniques mafieuses contre la partie civile pour l'amener à éponger sa dette. Ils l'ont humilié, terrorisé, injurié et violenté. Il l'avait même séquestré pendant des heures dans sa voiture, lorsqu'ils s'étaient rendus la première fois dans son lieu de commerce", a dénoncé la robe noire. 
  
Abondant dans le même sens, le parquet qui a fustigé le comportement des prévenus a requis six mois d'emprisonnement avec sursis contre eux. Il a retenu les chefs de coups et blessures volontaires et menaces à l'endroit d'Abdoulaye Baldé. Pour Amadou Dabo et Serge Diédhiou, il a sollicité la disqualification des faits en séquestration. Avant de demander leur relaxe, pour l'infraction de vol en réunion. 
  
Prenant son contre-pied, Me Djiby Diagne a plaidé la relaxe de ses clients. Selon la robe noire, la partie civile a fait établir un certificat médical de complaisance. " L'homme de l'art n'a mentionné dans le document que des traces d'étranglement. Donc, les faits de coups et blessures volontaires assortis d'une interruption temporaire de travail de 7 jours ne sont pas établis. Il en est de même pour les autres infractions. Mes clients n'ont fait qu'aller à la rencontre de la partie civile pour se faire payer ", a plaidé l'avocat. 
  
Rendant sa décision, le juge a condamné les prévenus à six mois d'emprisonnement avec sursis pour violence et voie de fait et menaces. Ils doivent également payer la somme de 2 millions à la partie civile  
  
Kady FATY Leral


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