Pour François Malick Diouf, directeur de la Bibliothèque centrale, cet anniversaire revêt une dimension symbolique et historique majeure. Il rappelle que la BU, bien qu'étant une structure transversale qui dessert toutes les facultés, écoles et instituts de l’UCAD, occupe un rang comparable à celui d’un institut universitaire, au regard de son rôle dans l’accompagnement de l’enseignement, de la recherche et de la culture.
Plaçant les célébrations sous le thème : « Les bibliothèques universitaires à l’épreuve de l’intelligence artificielle : perceptions des usagers, enjeux et perspectives pour l’enseignement, l’apprentissage et la recherche », François Malick Diouf souligne que l’IA s’impose désormais comme un outil incontournable. Selon lui, les avancées technologiques modifient en profondeur, les pratiques documentaires, la production de connaissances et l’accès à l’information. Il cite notamment l’importance croissante des micro données, rappelant que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie a multiplié les points d’accès aux données numériques, essentielles au fonctionnement de l’intelligence artificielle, qui « vit de données, d’informations et de connaissances ».
Cette thématique fera l’objet d’une rencontre internationale, réunissant acteurs de l’IA, professionnels de bibliothèques, spécialistes de la recherche et experts multidisciplinaires pour échanger, comparer les expériences et partager les perspectives. Toutefois, l’intégration de l’IA soulève également des interrogations : repositionnement du métier de bibliothécaire, redéfinition des services documentaires et autonomie croissante des usagers, face à des outils comme Google ou ChatGPT, capables de répondre directement aux besoins informationnels.
En dépit des avancées technologiques, plusieurs enjeux structurels persistent. Parmi eux, figurent la massification des universités, le manque de places physiques pour les étudiants, l’usure des collections documentaires, ou encore, la nécessité de renouveler les équipements, afin d'assurer un accès optimal aux ressources. Autant de défis auxquels la BU entend faire face, pour demeurer un pôle documentaire moderne et performant.
En clôturant son intervention, le directeur de la BU a lancé un appel solennel aux autorités étatiques, afin d’obtenir un accompagnement renforcé, indispensable selon lui, pour porter l’ambition d’une bibliothèque universitaire véritablement adaptée aux exigences de l’éducation supérieure du futur.
Birame Khary Ndaw
Plaçant les célébrations sous le thème : « Les bibliothèques universitaires à l’épreuve de l’intelligence artificielle : perceptions des usagers, enjeux et perspectives pour l’enseignement, l’apprentissage et la recherche », François Malick Diouf souligne que l’IA s’impose désormais comme un outil incontournable. Selon lui, les avancées technologiques modifient en profondeur, les pratiques documentaires, la production de connaissances et l’accès à l’information. Il cite notamment l’importance croissante des micro données, rappelant que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie a multiplié les points d’accès aux données numériques, essentielles au fonctionnement de l’intelligence artificielle, qui « vit de données, d’informations et de connaissances ».
Cette thématique fera l’objet d’une rencontre internationale, réunissant acteurs de l’IA, professionnels de bibliothèques, spécialistes de la recherche et experts multidisciplinaires pour échanger, comparer les expériences et partager les perspectives. Toutefois, l’intégration de l’IA soulève également des interrogations : repositionnement du métier de bibliothécaire, redéfinition des services documentaires et autonomie croissante des usagers, face à des outils comme Google ou ChatGPT, capables de répondre directement aux besoins informationnels.
En dépit des avancées technologiques, plusieurs enjeux structurels persistent. Parmi eux, figurent la massification des universités, le manque de places physiques pour les étudiants, l’usure des collections documentaires, ou encore, la nécessité de renouveler les équipements, afin d'assurer un accès optimal aux ressources. Autant de défis auxquels la BU entend faire face, pour demeurer un pôle documentaire moderne et performant.
En clôturant son intervention, le directeur de la BU a lancé un appel solennel aux autorités étatiques, afin d’obtenir un accompagnement renforcé, indispensable selon lui, pour porter l’ambition d’une bibliothèque universitaire véritablement adaptée aux exigences de l’éducation supérieure du futur.
Birame Khary Ndaw








