La France a convoqué le chargé d'affaires algérien à Paris pour dénoncer la décision « injustifiée et injustifiable » d'Alger d'expulser des fonctionnaires français. Le gouvernement lui a indiqué que Paris allait riposter en renvoyant des diplomates algériens, a annoncé mercredi 14 mai le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot. C'est une nouvelle étape dans les tensions entre les deux pays, après l'annonce dimanche par l’Algérie de nouvelles expulsions de fonctionnaires français.
« Notre réponse est immédiate, elle est ferme et elle est strictement proportionnée à ce stade, avec la même demande, c'est-à -dire le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa », a affirmé le ministre sur la chaîne BFMTV, sans préciser leur nombre.
Le chargé d'affaires algérien a été convoqué mardi 13 mai, selon le Quai d'Orsay. « Nous lui avons fait savoir également que nous nous réservons la possibilité de prendre d'autres mesures en fonction de l'évolution de la situation, a ajouté M. Barrot. Les Algériens ont souhaité renvoyer nos agents. Nous renvoyons les leurs », a-t-il encore noté.
L'Algérie avait convoqué dimanche le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien qui étaient en mission de renfort temporaire. Cela dans un nouvel épisode de la profonde crise diplomatique entre les deux pays.
Le ministère algérien des Affaires étrangères n'avait pas publié de communiqué officialisant cette demande, annoncée par une dépêche de l'Agence de presse algérienne (APS) selon qui les employés français avaient été nommés dans des « conditions irrégulières ».
Relation franco-algérienne « totalement gelée »
Selon le Quai d'Orsay, l'expulsion des fonctionnaires français a été prise sur la base d'une « décision unilatérale des autorités algériennes d'établir de nouvelles conditions d'accès au territoire algérien pour les agents publics français détenteurs d'un passeport officiel, diplomatique ou de service, en violation de l'accord bilatéral de 2013 ».
Jean-Noël Barrot a dit déplorer « absolument » ces décisions des autorités algériennes. « Elles contreviennent aux accords qui régissent la relation entre nos deux pays, elles ne sont évidemment pas dans l'intérêt de la France, mais évidemment pas dans l'intérêt des Algériens », selon lui.
Le ministre avait déjà indiqué dimanche que la relation entre la France et l'Algérie restait « totalement gelée » depuis l'expulsion mi-avril de douze fonctionnaires français par Alger et une mesure de représailles similaires par Paris.
RFI avec AFP
« Notre réponse est immédiate, elle est ferme et elle est strictement proportionnée à ce stade, avec la même demande, c'est-à -dire le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa », a affirmé le ministre sur la chaîne BFMTV, sans préciser leur nombre.
Le chargé d'affaires algérien a été convoqué mardi 13 mai, selon le Quai d'Orsay. « Nous lui avons fait savoir également que nous nous réservons la possibilité de prendre d'autres mesures en fonction de l'évolution de la situation, a ajouté M. Barrot. Les Algériens ont souhaité renvoyer nos agents. Nous renvoyons les leurs », a-t-il encore noté.
L'Algérie avait convoqué dimanche le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien qui étaient en mission de renfort temporaire. Cela dans un nouvel épisode de la profonde crise diplomatique entre les deux pays.
Le ministère algérien des Affaires étrangères n'avait pas publié de communiqué officialisant cette demande, annoncée par une dépêche de l'Agence de presse algérienne (APS) selon qui les employés français avaient été nommés dans des « conditions irrégulières ».
Relation franco-algérienne « totalement gelée »
Selon le Quai d'Orsay, l'expulsion des fonctionnaires français a été prise sur la base d'une « décision unilatérale des autorités algériennes d'établir de nouvelles conditions d'accès au territoire algérien pour les agents publics français détenteurs d'un passeport officiel, diplomatique ou de service, en violation de l'accord bilatéral de 2013 ».
Jean-Noël Barrot a dit déplorer « absolument » ces décisions des autorités algériennes. « Elles contreviennent aux accords qui régissent la relation entre nos deux pays, elles ne sont évidemment pas dans l'intérêt de la France, mais évidemment pas dans l'intérêt des Algériens », selon lui.
Le ministre avait déjà indiqué dimanche que la relation entre la France et l'Algérie restait « totalement gelée » depuis l'expulsion mi-avril de douze fonctionnaires français par Alger et une mesure de représailles similaires par Paris.
RFI avec AFP