Le quotidien "Le Témoin", qui a recueilli plusieurs témoignages poignants, rappelle que les bénéficiaires recevaient jusqu’à 35.000 FCFA par trimestre, dans le cadre de ce programme basé sur le Registre national unique. Un soutien jugé vital par nombre de familles vivant déjà dans la précarité, à l’image de Fatoumata Bâ, une veuve habitant Saly, dans le département de Mbour :
« Mon mari est décédé il y a quatre ans. Au début, son frère nous aidait, mais maintenant il ne vient qu’une fois l’an. Et depuis l’alternance, les bourses familiales ont été suspendues. On nous avait demandé de patienter, mais cela devient difficile. »
Le programme visait à lutter contre l’exclusion sociale par des transferts monétaires directs aux ménages pauvres et vulnérables. L’ambition de l’État est d’étendre cette couverture à un million de ménages. Mais pour le moment, la réalité est tout autre.
Salimata Diop, une autre bénéficiaire interrogée par "Le Témoin", n’a pas caché son exaspération : « Nous sommes dans la déchéance avec cette suspension. Cela nous a appauvris. Mes enfants sont toujours sans emploi. Les autorités ont promis une reprise après audit, mais nous perdons patience ».
Même désarroi du côté d’Astou, jeune veuve résidant à Téfess, à Mbour : « Mon mari a disparu en mer, en tentant de rejoindre l’Espagne. Je me suis retrouvée seule avec trois enfants. Quand j’ai voulu demander une bourse, on m’a dit qu’il n’y avait plus d’attributions. Cette aide m’aurait vraiment soulagée ».
Si, selon le Secrétaire général du ministère de la Famille, El Hadji Ndiogou Diouf, il ne s’agit pas d’une suspension à proprement parler, mais d’un processus de révision, les faits restent inchangés : depuis près de neuf mois, aucun versement n’a été effectué. Pour les bénéficiaires, cette interruption prolongée est synonyme de souffrance quotidienne.
« Mon mari est décédé il y a quatre ans. Au début, son frère nous aidait, mais maintenant il ne vient qu’une fois l’an. Et depuis l’alternance, les bourses familiales ont été suspendues. On nous avait demandé de patienter, mais cela devient difficile. »
Le programme visait à lutter contre l’exclusion sociale par des transferts monétaires directs aux ménages pauvres et vulnérables. L’ambition de l’État est d’étendre cette couverture à un million de ménages. Mais pour le moment, la réalité est tout autre.
Salimata Diop, une autre bénéficiaire interrogée par "Le Témoin", n’a pas caché son exaspération : « Nous sommes dans la déchéance avec cette suspension. Cela nous a appauvris. Mes enfants sont toujours sans emploi. Les autorités ont promis une reprise après audit, mais nous perdons patience ».
Même désarroi du côté d’Astou, jeune veuve résidant à Téfess, à Mbour : « Mon mari a disparu en mer, en tentant de rejoindre l’Espagne. Je me suis retrouvée seule avec trois enfants. Quand j’ai voulu demander une bourse, on m’a dit qu’il n’y avait plus d’attributions. Cette aide m’aurait vraiment soulagée ».
Si, selon le Secrétaire général du ministère de la Famille, El Hadji Ndiogou Diouf, il ne s’agit pas d’une suspension à proprement parler, mais d’un processus de révision, les faits restent inchangés : depuis près de neuf mois, aucun versement n’a été effectué. Pour les bénéficiaires, cette interruption prolongée est synonyme de souffrance quotidienne.