En effet, submergée par la concurrence sur le marché du sucre par des autorisations d’importation délivrées à tout‐va (assimilable à de la contrebande), la Compagnie sucrière sénégalaise ne parvient plus à vendre sa production et les stocks s’accumulent depuis plusieurs semaines. Comme il fallait s’y attendre, elle se retrouve en difficulté de trésorerie. Louis Lamotte, une des têtes de gondole de l’entreprise, a révélé à la presse que si la société ne parvient pas à écouler ses produits dans les plus brefs délais, elle sera obligée de mettre la clé sous le paillasson. Tout bonnement !
Richard-Toll est donc sous tension, avec ses quelque 9000 emplois menacés. Les travailleurs de l’usine mobilisés, ainsi que d’autres segments de la population locale, vont envahir les rues de la ville sucrière, samedi prochain, pour exprimer leur courroux et leur désarroi face à cette situation inique qui assombrit leur avenir. Jusqu’à la semaine dernière, la compagnie faisait le grand écart pour trouver 1 milliard et demi de nos francs pour payer les salaires du mois courant (novembre). Pas facile, quand on n’a pas vendu plus de 30 millions FCfa, avec des crédits à court terme qui s’élèvent à plus de 70 milliards de francs Cfa au niveau des banques de la place. La messe est presque dite.
Désormais, c’est la survie de la localité qui est en jeu, car c’est sa mamelle nourricière qui est vouée à une mort certaine, avec cette fermeture annoncée à cause d’une légèreté déconcertante dans l’octroi des fameuses DIPA ou plus prosaïquement, des autorisations d’importation accordées à des commerçants spéculateurs.
La rédaction de JOKO
Richard-Toll est donc sous tension, avec ses quelque 9000 emplois menacés. Les travailleurs de l’usine mobilisés, ainsi que d’autres segments de la population locale, vont envahir les rues de la ville sucrière, samedi prochain, pour exprimer leur courroux et leur désarroi face à cette situation inique qui assombrit leur avenir. Jusqu’à la semaine dernière, la compagnie faisait le grand écart pour trouver 1 milliard et demi de nos francs pour payer les salaires du mois courant (novembre). Pas facile, quand on n’a pas vendu plus de 30 millions FCfa, avec des crédits à court terme qui s’élèvent à plus de 70 milliards de francs Cfa au niveau des banques de la place. La messe est presque dite.
Désormais, c’est la survie de la localité qui est en jeu, car c’est sa mamelle nourricière qui est vouée à une mort certaine, avec cette fermeture annoncée à cause d’une légèreté déconcertante dans l’octroi des fameuses DIPA ou plus prosaïquement, des autorisations d’importation accordées à des commerçants spéculateurs.
La rédaction de JOKO