Selon des informations obtenues par l’agence Reuters, le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas prévu d’autoriser dès ce vendredi, la dérogation attendue par le Sénégal. Celle-ci doit permettre à Dakar de retrouver l’accès à des financements dans le cadre du programme de prêts suspendu depuis plusieurs mois. Le blocage persiste, car certains critères techniques n’ont pas encore été remplis par les autorités, empêchant un vote formel du Conseil d’administration.
Les négociations autour de ce dossier sont toutefois bien avancées et les sources interrogées estiment que la dérogation devrait être validée d’ici la fin de l’année. L’absence de calendrier précis pour la prochaine réunion du Conseil alimente néanmoins une certaine incertitude. Contacté, un porte-parole du FMI n’a pas souhaité faire de commentaires, tout comme le ministère sénégalais des Finances. Ces silences renforcent l’attente des marchés et des partenaires financiers, dans un contexte où la stabilité budgétaire demeure une priorité.
Un enjeu majeur pour la reprise de l’appui financier
Le débat actuel s’inscrit dans une crise plus large déclenchée après la découverte, au printemps, de dettes non déclarées estimées à plus de 11 milliards de dollars. Cette révélation avait conduit à la suspension d’un programme de prêts d’un montant total de 1,8 milliard de dollars. Les nouvelles autorités élues avaient alors engagé des échanges techniques avec les services du FMI, pour clarifier l’ampleur de ces engagements et restaurer la crédibilité des statistiques publiques.
Le 2 octobre, l’institution basée à Washington avait annoncé qu’elle préparait des discussions sur un futur programme d’appui pour le Sénégal, avec l’objectif de présenter rapidement un cadre de coopération actualisé. Le FMI devait communiquer dès ce vendredi, sur l’état des travaux de son Conseil, offrant une première indication sur les chances de rétablir un partenariat durable. Cette perspective est scrutée de près par les partenaires bilatéraux et les investisseurs, certains conditionnant leurs propres financements à la position officielle du FMI.
Pour l’instant, le pays doit gérer la contrainte budgétaire sans accès direct aux ressources de l’institution, en attendant qu’une réunion formelle du Conseil d’administration entérine la dérogation attendue.
Les négociations autour de ce dossier sont toutefois bien avancées et les sources interrogées estiment que la dérogation devrait être validée d’ici la fin de l’année. L’absence de calendrier précis pour la prochaine réunion du Conseil alimente néanmoins une certaine incertitude. Contacté, un porte-parole du FMI n’a pas souhaité faire de commentaires, tout comme le ministère sénégalais des Finances. Ces silences renforcent l’attente des marchés et des partenaires financiers, dans un contexte où la stabilité budgétaire demeure une priorité.
Un enjeu majeur pour la reprise de l’appui financier
Le débat actuel s’inscrit dans une crise plus large déclenchée après la découverte, au printemps, de dettes non déclarées estimées à plus de 11 milliards de dollars. Cette révélation avait conduit à la suspension d’un programme de prêts d’un montant total de 1,8 milliard de dollars. Les nouvelles autorités élues avaient alors engagé des échanges techniques avec les services du FMI, pour clarifier l’ampleur de ces engagements et restaurer la crédibilité des statistiques publiques.
Le 2 octobre, l’institution basée à Washington avait annoncé qu’elle préparait des discussions sur un futur programme d’appui pour le Sénégal, avec l’objectif de présenter rapidement un cadre de coopération actualisé. Le FMI devait communiquer dès ce vendredi, sur l’état des travaux de son Conseil, offrant une première indication sur les chances de rétablir un partenariat durable. Cette perspective est scrutée de près par les partenaires bilatéraux et les investisseurs, certains conditionnant leurs propres financements à la position officielle du FMI.
Pour l’instant, le pays doit gérer la contrainte budgétaire sans accès direct aux ressources de l’institution, en attendant qu’une réunion formelle du Conseil d’administration entérine la dérogation attendue.