Dans la région de Sédhiou, elles sont nombreuses à braver les intempéries, les incommodités de l’enclavement et autres déboires socioprofessionnels, sans toutefois ternir leur abnégation à servir les communautés.
L’amélioration de leurs conditions de travail est ardemment demandée, selon Mme Oumy Thiam, la coordinatrice de la santé de la reproduction au niveau du district sanitaire de Sédhiou : « les sages-femmes exercent jusque dans les zones les plus reculées et font face à d’énormes difficultés. Nous pouvons citer entre autres, l’absence d’électricité. Certains disposent de l’énergie solaire, mais qui ne fonctionne pas la nuit, alors que nous recevons plus de femmes la nuit que le jour aux soins maternels. Ce sont les lampes torches et nos téléphones portables que nous utilisons pour gérer les urgences nocturnes ».
Mme Oumy Thiam ajoute que « l’absence de sécurité se pose également avec acuité, car nombreux sont les postes de santé qui n’ont pas de gardien. Et on nous sollicite au milieu de la nuit et dans certaines zones pour des cas d’accouchement, vous imaginez le risque pour nous, femmes ».
Ces sages-femmes demandent également le recrutement dans la Fonction publique : « au district sanitaire de Sédhiou, il y a des sages-femmes qui exercent depuis plus de dix ans et qui fonctionnent de contrat à contrat par an. Nous mettons à profit cette journée qui nous est dédiée, pour rappeler à l’Etat, l’urgence de recruter dans la Fonction publique nos camarades jusque-là engagées et qui ont vaillamment contribué au relèvement des indicateurs de performance ».
Le champ d’activités de la sage-femme est donc très large et vital. Et entre la gynécologie et la psychologie, il faut toute une aptitude de savoir-faire pour redonner goût et sourire à la patiente. A côté de ces sages-femmes, exercent également la même fonction, des hommes appelés maïeuticiens, tout aussi méritants et engagés dans les soins prénatals et post-partum.
L’amélioration de leurs conditions de travail est ardemment demandée, selon Mme Oumy Thiam, la coordinatrice de la santé de la reproduction au niveau du district sanitaire de Sédhiou : « les sages-femmes exercent jusque dans les zones les plus reculées et font face à d’énormes difficultés. Nous pouvons citer entre autres, l’absence d’électricité. Certains disposent de l’énergie solaire, mais qui ne fonctionne pas la nuit, alors que nous recevons plus de femmes la nuit que le jour aux soins maternels. Ce sont les lampes torches et nos téléphones portables que nous utilisons pour gérer les urgences nocturnes ».
Mme Oumy Thiam ajoute que « l’absence de sécurité se pose également avec acuité, car nombreux sont les postes de santé qui n’ont pas de gardien. Et on nous sollicite au milieu de la nuit et dans certaines zones pour des cas d’accouchement, vous imaginez le risque pour nous, femmes ».
Ces sages-femmes demandent également le recrutement dans la Fonction publique : « au district sanitaire de Sédhiou, il y a des sages-femmes qui exercent depuis plus de dix ans et qui fonctionnent de contrat à contrat par an. Nous mettons à profit cette journée qui nous est dédiée, pour rappeler à l’Etat, l’urgence de recruter dans la Fonction publique nos camarades jusque-là engagées et qui ont vaillamment contribué au relèvement des indicateurs de performance ».
Le champ d’activités de la sage-femme est donc très large et vital. Et entre la gynécologie et la psychologie, il faut toute une aptitude de savoir-faire pour redonner goût et sourire à la patiente. A côté de ces sages-femmes, exercent également la même fonction, des hommes appelés maïeuticiens, tout aussi méritants et engagés dans les soins prénatals et post-partum.