La rumeur s’est intensifiée juste après la présentation officielle du Plan de Redressement Économique et Social (PRES), baptisé “Jubbanti Koom”, dévoilé le 1er août 2025, par Ousmane Sonko. Ce plan ambitieux a été présenté sous la présidence effective du Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, en présence du gouvernement, de la société civile, du patronat sénégalais et d’investisseurs étrangers. De bonnes sources soutiennent que l’attelage gouvernemental actuel sera très prochainement secoué. “Au regard des défis annoncés dans le PRES, il va sans dire qu’une nouvelle équipe se prépare en coulisses”, affirme une source qui a souhaité gardé l’anonymat.
La même source est d’avis que parmi les entrants, figurent en bonne place des alliés de PASTEF. “Déthié Fall, Malick Gackou et Cheikh Tidiane Youm vont faire leur entrée”, révèle notre interlocuteur. “Un plan d’une telle envergure marque une rupture dans la gestion du pays”, commente une autre source, ajoutant qu’“en vérité, on aurait dû même solliciter la confiance de l’Assemblée nationale”. Ce plan, qui vise à stabiliser les finances du Sénégal, producteur de pétrole et de gaz depuis l’année dernière, intervient alors que le Sénégal est confronté à des difficultés financières et à une surveillance accrue, en raison de déclarations erronées concernant le montant réel de sa dette.
Le plan de redressement économique et social visant à réduire les dépenses publiques et à augmenter les recettes, s'inscrit dans une “vision de refondation économique, adossée à la souveraineté nationale, à la justice sociale et à la transparence dans la gestion des ressources publiques”. Il a pour objectif de mobiliser 5 667 milliards FCfa sur la période 2025–2028, tout en ramenant le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2027, contre 12 % en 2024. Il prévoit notamment la fusion et la réduction des institutions publiques, ce qui, selon les estimations du gouvernement, pourrait permettre d'économiser environ 50 milliards de francs Cfa, ainsi que la suppression des exonérations fiscales dans certains secteurs, en particulier dans l'économie numérique, largement non imposée. Ce PRES qui survient dans un contexte de révision du Code général des impôts, nécessite une forte adhésion populaire. En cela, un allié comme Cheikh Tidiane Youm, député élu sous la bannière de Samm sa Kaddu, membre du PUR, constitue un apport décisif à la mouvance présidentielle.
*Le PUR, partenaire stratégique de la majorité*
D'après le journal "Point Actu", force politique d’envergure depuis 2017, le PUR arrive sur la scène politique en 3 février 1998, créé par son président Serigne Moustapha Sy. Vingt ans plus tard, le président du PUR donne l’ordre aux militants et sympathisants, de participer aux élections législatives du 30 juillet 2017. Grande révélation du scrutin, le PUR fait son entrée à l’Assemblée nationale du Sénégal, avec trois sièges de députés. Il n’est plus question de soutenir des organisations politiques qui, une fois au pouvoir, déçoivent tous les espoirs placés en elles. Le PUR participe à sa première élection présidentielle en 2019, avec comme candidat, Issa Sall. Ce dernier s’est classé à la quatrième position derrière Ousmane Sonko 15,67%, Idrissa Seck 20,5% et le président Macky Sall réélu avec 58,27%. Il est lui-même membre de la tarikha Tidjane, ancien député et désigné par Serigne Moustapha Sy, guide spirituel du mouvement Moustarchidine.
Lors des élections législatives de 2022, le PUR obtient plusieurs sièges à l'Assemblée nationale. Après l’élection présidentielle de 2019, le PUR participe aux élections locales de 2022, en tant que parti fondateur de la grande coalition Yewwi Askan Wi, avec le parti PASTEF et le mouvement politique Takhawu Sénégal. A l’issue des élections locales de Janvier 2022, le PUR en ressort avec plus de 600 conseillers municipaux et départementaux dans les diverses localités du Sénégal, dont 6 maires, une centaine d’adjoints au maire, des présidents de commission et un président de Conseil départemental.
Six mois après les élections locales de 2022, la même coalition (YAW) avait convenu dans leur charte, de présenter une liste commune pour les élections législatives de Juillet 2022 mais en inter coalition avec celle dirigée par le PDS (Parti Démocratique Sénégalais), WALLU Senegal. Dans certaines localités, une ou l’autre des listes a été promue par l’inter coalition, pour engranger le maximum de sièges à l’Assemblée nationale. Il y a eu des litiges dans la constitution des listes au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, mais aussi des litiges politiciens avec le régime de Macky Sall et les directions chargées d’organiser les élections. Le PUR s’en est sorti avec 11 sièges à l’Assemblée nationale tandis que Takhawu a eu 13 sièges et Pastef, 25 sièges. Les divers autres organisations ont eu 1 siège chacune (GP, PRP, PEM, etc.). L’inter-coalition a raté de peu son objectif d’emporter la majorité absolue des sièges.
*Déthié Fall, le conseiller de l’ombre du PM*
C’est dire que le futur allié de PASTEF dans l’attelage gouvernemental, est loin d’être un petit parti. Il en est ainsi du président Déthié Fall, dont la proximité avec le PM n’est plus à démontrer. Les deux hommes s’affichent constamment, partagent même parfois le même véhicule. Ancien député sous la bannière de REWMI d’Idrissa Seck, Déthié Fall, fondateur et président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), avait été élu sur la liste Samm sa Kaddu, avant de démissionner de son poste de député à l’Assemblée nationale. Cette décision intervient à la suite de son engagement à soutenir la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane Sonko, lors des dernières élections législatives. Déthie Fall a rappelé son attachement aux principes de transparence et de respect de la parole donnée, affirmant : “Devant le peuple sénégalais, auquel mon attachement est connu de tous, j’avais pris l’engagement de remettre ce poste s’il me revenait, compte tenu de ma démission de cette coalition”. Il a ainsi tenu à honorer cet engagement, précisant qu’il avait choisi de soutenir pleinement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, avec qui il partage une vision commune pour la démocratie et les libertés au Sénégal.
Déthié Fall a souligné que sa démission traduit son désir de rester fidèle à ses idéaux politiques. Il a souhaité un excellent mandat aux parlementaires et adressé ses félicitations au président de l’Assemblée nationale. Cette décision s’inscrit dans une dynamique de cohérence, renforçant son soutien indéfectible à l’actuel gouvernement et à ses partenaires politiques. Figure emblématique de la scène politique sénégalaise, Déthié Fall a joué un rôle clé dans les combats politiques des dernières années. En tant que président du PRP, il a multiplié les actions en faveur de la démocratie, de la justice sociale et des libertés publiques. Interpellé sur la nature de cette complicité, Déthié Fall a balayé toute idée de mystère : “Il n’y a pas de secret dans cette proximité. Il ne faut pas avoir la mémoire courte. Nous avons toujours été ensemble dans l’opposition. À chaque fois que vous voyiez le président Ousmane Sonko, vous me voyiez à ses côtés”, a-t-il rappelé, lors de l’émission dominicale de la RTS1, "Point de vue".
Déthié Fall a ainsi évoqué des épisodes marquants de leur engagement commun contre le pouvoir en place : gazages, arrestations, blocus, rien n’a semblé entamer leur détermination partagée. « Quand il s’agissait de le gazer, on me gazait en même temps. Quand il s’agissait de l’arrêter, j’étais toujours là. Quand il fallait faire face au pouvoir, j’étais présent », a-t-il insisté. Au-delà de cette camaraderie forgée dans l’adversité, le leader du Parti républicain pour le progrès souligne “l’importance d’une continuité dans les engagements pris face aux Sénégalais”.
“C’est un rôle de ‘conseiller’ que j’assume, dans une dynamique collective. Nous travaillons à renforcer la majorité, mais surtout à veiller au respect des engagements pris envers le peuple”, a-t-il affirmé, en évoquant les rencontres avec d’autres leaders historiques de l’opposition. Cheikh Tidiane Youm, membre du parti PUR, remarqué pour son assiduité aux activités avec PASTEF et Déthié Fall, président du PRC, conseiller de l’ombre du PM Sonko, sont donc pressentis. D’ailleurs, Déthié Fall a visiblement gelé ses activités de chef de parti au profit de sa proximité avec le PM Sonko.
*Gackou, le technocrate allié de longue date*
L’autre allié attendu dans la nouvelle équipe est le président Malick Gackou. Malick Gakou, 64 ans, titulaire d’un Master en commerce extérieur et, en 1992, d’un Doctorat en sciences économiques de la Warsaw School of Economics, a également été actif dans la vie associative étudiante et a maintenu un lien fort avec la Pologne et sa culture. De retour au Sénégal, il commence sa carrière au Conseil économique social et environnemental (CESE) du Sénégal, où il devient progressivement conseiller spécial. Il est nommé en 2000, Directeur de cabinet au ministère des Transports et des Infrastructures.
À la suite des élections locales de 2009, il devient le président du Conseil régional de Dakar. Il initie notamment des projets significatifs de lutte contre les inondations. Il est nommé Ministre des Sports en 2012, puis Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, mais démissionne à la suite de profondes divergences avec le gouvernement en février 2013. Malick Gackou a également été un membre influent du Parti socialiste, avant de rejoindre l’Alliance des forces de progrès (AFP), puis de fonder le Grand Parti (GP) en 2015. Il a joué un rôle clé dans la coalition d’opposition Mankoo Wattu Sénégal et a activement soutenu la campagne présidentielle d’Idrissa Seck, en 2019. Malick Gackou est reconnu pour son engagement envers les causes sociales, culturelles et sportives.
La même source est d’avis que parmi les entrants, figurent en bonne place des alliés de PASTEF. “Déthié Fall, Malick Gackou et Cheikh Tidiane Youm vont faire leur entrée”, révèle notre interlocuteur. “Un plan d’une telle envergure marque une rupture dans la gestion du pays”, commente une autre source, ajoutant qu’“en vérité, on aurait dû même solliciter la confiance de l’Assemblée nationale”. Ce plan, qui vise à stabiliser les finances du Sénégal, producteur de pétrole et de gaz depuis l’année dernière, intervient alors que le Sénégal est confronté à des difficultés financières et à une surveillance accrue, en raison de déclarations erronées concernant le montant réel de sa dette.
Le plan de redressement économique et social visant à réduire les dépenses publiques et à augmenter les recettes, s'inscrit dans une “vision de refondation économique, adossée à la souveraineté nationale, à la justice sociale et à la transparence dans la gestion des ressources publiques”. Il a pour objectif de mobiliser 5 667 milliards FCfa sur la période 2025–2028, tout en ramenant le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2027, contre 12 % en 2024. Il prévoit notamment la fusion et la réduction des institutions publiques, ce qui, selon les estimations du gouvernement, pourrait permettre d'économiser environ 50 milliards de francs Cfa, ainsi que la suppression des exonérations fiscales dans certains secteurs, en particulier dans l'économie numérique, largement non imposée. Ce PRES qui survient dans un contexte de révision du Code général des impôts, nécessite une forte adhésion populaire. En cela, un allié comme Cheikh Tidiane Youm, député élu sous la bannière de Samm sa Kaddu, membre du PUR, constitue un apport décisif à la mouvance présidentielle.
*Le PUR, partenaire stratégique de la majorité*
D'après le journal "Point Actu", force politique d’envergure depuis 2017, le PUR arrive sur la scène politique en 3 février 1998, créé par son président Serigne Moustapha Sy. Vingt ans plus tard, le président du PUR donne l’ordre aux militants et sympathisants, de participer aux élections législatives du 30 juillet 2017. Grande révélation du scrutin, le PUR fait son entrée à l’Assemblée nationale du Sénégal, avec trois sièges de députés. Il n’est plus question de soutenir des organisations politiques qui, une fois au pouvoir, déçoivent tous les espoirs placés en elles. Le PUR participe à sa première élection présidentielle en 2019, avec comme candidat, Issa Sall. Ce dernier s’est classé à la quatrième position derrière Ousmane Sonko 15,67%, Idrissa Seck 20,5% et le président Macky Sall réélu avec 58,27%. Il est lui-même membre de la tarikha Tidjane, ancien député et désigné par Serigne Moustapha Sy, guide spirituel du mouvement Moustarchidine.
Lors des élections législatives de 2022, le PUR obtient plusieurs sièges à l'Assemblée nationale. Après l’élection présidentielle de 2019, le PUR participe aux élections locales de 2022, en tant que parti fondateur de la grande coalition Yewwi Askan Wi, avec le parti PASTEF et le mouvement politique Takhawu Sénégal. A l’issue des élections locales de Janvier 2022, le PUR en ressort avec plus de 600 conseillers municipaux et départementaux dans les diverses localités du Sénégal, dont 6 maires, une centaine d’adjoints au maire, des présidents de commission et un président de Conseil départemental.
Six mois après les élections locales de 2022, la même coalition (YAW) avait convenu dans leur charte, de présenter une liste commune pour les élections législatives de Juillet 2022 mais en inter coalition avec celle dirigée par le PDS (Parti Démocratique Sénégalais), WALLU Senegal. Dans certaines localités, une ou l’autre des listes a été promue par l’inter coalition, pour engranger le maximum de sièges à l’Assemblée nationale. Il y a eu des litiges dans la constitution des listes au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, mais aussi des litiges politiciens avec le régime de Macky Sall et les directions chargées d’organiser les élections. Le PUR s’en est sorti avec 11 sièges à l’Assemblée nationale tandis que Takhawu a eu 13 sièges et Pastef, 25 sièges. Les divers autres organisations ont eu 1 siège chacune (GP, PRP, PEM, etc.). L’inter-coalition a raté de peu son objectif d’emporter la majorité absolue des sièges.
*Déthié Fall, le conseiller de l’ombre du PM*
C’est dire que le futur allié de PASTEF dans l’attelage gouvernemental, est loin d’être un petit parti. Il en est ainsi du président Déthié Fall, dont la proximité avec le PM n’est plus à démontrer. Les deux hommes s’affichent constamment, partagent même parfois le même véhicule. Ancien député sous la bannière de REWMI d’Idrissa Seck, Déthié Fall, fondateur et président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), avait été élu sur la liste Samm sa Kaddu, avant de démissionner de son poste de député à l’Assemblée nationale. Cette décision intervient à la suite de son engagement à soutenir la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane Sonko, lors des dernières élections législatives. Déthie Fall a rappelé son attachement aux principes de transparence et de respect de la parole donnée, affirmant : “Devant le peuple sénégalais, auquel mon attachement est connu de tous, j’avais pris l’engagement de remettre ce poste s’il me revenait, compte tenu de ma démission de cette coalition”. Il a ainsi tenu à honorer cet engagement, précisant qu’il avait choisi de soutenir pleinement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, avec qui il partage une vision commune pour la démocratie et les libertés au Sénégal.
Déthié Fall a souligné que sa démission traduit son désir de rester fidèle à ses idéaux politiques. Il a souhaité un excellent mandat aux parlementaires et adressé ses félicitations au président de l’Assemblée nationale. Cette décision s’inscrit dans une dynamique de cohérence, renforçant son soutien indéfectible à l’actuel gouvernement et à ses partenaires politiques. Figure emblématique de la scène politique sénégalaise, Déthié Fall a joué un rôle clé dans les combats politiques des dernières années. En tant que président du PRP, il a multiplié les actions en faveur de la démocratie, de la justice sociale et des libertés publiques. Interpellé sur la nature de cette complicité, Déthié Fall a balayé toute idée de mystère : “Il n’y a pas de secret dans cette proximité. Il ne faut pas avoir la mémoire courte. Nous avons toujours été ensemble dans l’opposition. À chaque fois que vous voyiez le président Ousmane Sonko, vous me voyiez à ses côtés”, a-t-il rappelé, lors de l’émission dominicale de la RTS1, "Point de vue".
Déthié Fall a ainsi évoqué des épisodes marquants de leur engagement commun contre le pouvoir en place : gazages, arrestations, blocus, rien n’a semblé entamer leur détermination partagée. « Quand il s’agissait de le gazer, on me gazait en même temps. Quand il s’agissait de l’arrêter, j’étais toujours là. Quand il fallait faire face au pouvoir, j’étais présent », a-t-il insisté. Au-delà de cette camaraderie forgée dans l’adversité, le leader du Parti républicain pour le progrès souligne “l’importance d’une continuité dans les engagements pris face aux Sénégalais”.
“C’est un rôle de ‘conseiller’ que j’assume, dans une dynamique collective. Nous travaillons à renforcer la majorité, mais surtout à veiller au respect des engagements pris envers le peuple”, a-t-il affirmé, en évoquant les rencontres avec d’autres leaders historiques de l’opposition. Cheikh Tidiane Youm, membre du parti PUR, remarqué pour son assiduité aux activités avec PASTEF et Déthié Fall, président du PRC, conseiller de l’ombre du PM Sonko, sont donc pressentis. D’ailleurs, Déthié Fall a visiblement gelé ses activités de chef de parti au profit de sa proximité avec le PM Sonko.
*Gackou, le technocrate allié de longue date*
L’autre allié attendu dans la nouvelle équipe est le président Malick Gackou. Malick Gakou, 64 ans, titulaire d’un Master en commerce extérieur et, en 1992, d’un Doctorat en sciences économiques de la Warsaw School of Economics, a également été actif dans la vie associative étudiante et a maintenu un lien fort avec la Pologne et sa culture. De retour au Sénégal, il commence sa carrière au Conseil économique social et environnemental (CESE) du Sénégal, où il devient progressivement conseiller spécial. Il est nommé en 2000, Directeur de cabinet au ministère des Transports et des Infrastructures.
À la suite des élections locales de 2009, il devient le président du Conseil régional de Dakar. Il initie notamment des projets significatifs de lutte contre les inondations. Il est nommé Ministre des Sports en 2012, puis Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, mais démissionne à la suite de profondes divergences avec le gouvernement en février 2013. Malick Gackou a également été un membre influent du Parti socialiste, avant de rejoindre l’Alliance des forces de progrès (AFP), puis de fonder le Grand Parti (GP) en 2015. Il a joué un rôle clé dans la coalition d’opposition Mankoo Wattu Sénégal et a activement soutenu la campagne présidentielle d’Idrissa Seck, en 2019. Malick Gackou est reconnu pour son engagement envers les causes sociales, culturelles et sportives.