Le cas le plus emblématique est celui du groupe Summa, acteur majeur du BTP et de la gestion d’infrastructures comme l’AIBD. En 2024, la Direction générale des impôts et domaines (DGID) a notifié à ses filiales sénégalaises, un redressement fiscal cumulé de près de 24 milliards FCfa, assorti de saisies de matériels lourds et de comptes bancaires.
Si la rigueur fiscale est un principe intangible d’un État souverain, sa mise en œuvre soulève ici des questions stratégiques. Car Summa n’est pas qu’une entreprise de construction : elle incarne une partie du soft power économique turc en Afrique, dans la ligne directe de la diplomatie économique du Président Recep Tayyip Erdoğan. Toucher à ses actifs, c’est potentiellement envoyer un signal qui dépasse le strict champ fiscal.
Dans un contexte où le Sénégal cherche à renforcer sa coopération avec Ankara — qu’il s’agisse d’investissements, de projets structurants ou de partenariats industriels — la prudence diplomatique s’impose. Les relations économiques ne se résument pas aux chiffres des impôts : elles sont aussi façonnées par la perception politique et la confiance mutuelle.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a déjà affiché sa volonté de défendre la souveraineté économique, doit arbitrer avec finesse :
• Faire respecter les lois fiscales nationales, pour éviter tout précédent d’impunité.
• Préserver les canaux diplomatiques avec un partenaire stratégique, afin que le dialogue prime sur la confrontation.
• Mettre en place une diplomatie économique proactive, capable de transformer les contentieux en opportunités de renégociation et d’investissement.
En d’autres termes, il s’agit d’éviter que le nécessaire recouvrement fiscal ne se transforme en incident diplomatique, surtout lorsqu’il touche des entreprises perçues comme des “vitrines” d’un pays allié.
Si la rigueur fiscale est un principe intangible d’un État souverain, sa mise en œuvre soulève ici des questions stratégiques. Car Summa n’est pas qu’une entreprise de construction : elle incarne une partie du soft power économique turc en Afrique, dans la ligne directe de la diplomatie économique du Président Recep Tayyip Erdoğan. Toucher à ses actifs, c’est potentiellement envoyer un signal qui dépasse le strict champ fiscal.
Dans un contexte où le Sénégal cherche à renforcer sa coopération avec Ankara — qu’il s’agisse d’investissements, de projets structurants ou de partenariats industriels — la prudence diplomatique s’impose. Les relations économiques ne se résument pas aux chiffres des impôts : elles sont aussi façonnées par la perception politique et la confiance mutuelle.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a déjà affiché sa volonté de défendre la souveraineté économique, doit arbitrer avec finesse :
• Faire respecter les lois fiscales nationales, pour éviter tout précédent d’impunité.
• Préserver les canaux diplomatiques avec un partenaire stratégique, afin que le dialogue prime sur la confrontation.
• Mettre en place une diplomatie économique proactive, capable de transformer les contentieux en opportunités de renégociation et d’investissement.
En d’autres termes, il s’agit d’éviter que le nécessaire recouvrement fiscal ne se transforme en incident diplomatique, surtout lorsqu’il touche des entreprises perçues comme des “vitrines” d’un pays allié.