L’auteur interroge l’efficacité de certains instruments de mesure macroéconomiques, qui ne permettent pas d’apprécier le niveau réel de pauvreté des pays africains.
Cheikh Kanté remet en cause les modèles de croissance actuels, dont l’élasticité ne saurait absorber la pauvreté multidimensionnelle africaine et pointe du doigt la faiblesse des investissements et la hausse constante des dépenses de fonctionnement dans les budgets des États africains. La corrélation entre impact de la qualité des politiques publiques et changement de pouvoir, vient accentuer cet état de fait.
L’endettement nocif et le piège de l’argent facile, à travers l’aide au développement, sont largement abordés et l’auteur préconise des réformes basées sur des décisions audacieuses, permettant d’isoler les effets négatifs des chocs exogènes et de tracer ainsi pour l’Afrique, une voie nouvelle.
Cheikh Kanté revient sur les idées développées avec le Cercle des économistes français et l’OCDE, d’une réforme de l’architecture financière et monétaire africaine, à travers notamment, l’agence de notation panafricaine, le mécanisme africain de stabilité financière, le système de garantie pour les entreprises et l’observatoire pour les investissements comme outil d’interaction entre l’Afrique et le reste du monde, entre autres initiatives.
Par ailleurs, l’auteur considère le dividende démographique comme un impératif pour une meilleure valorisation du capital humain et la nécessité d’un service militaire obligatoire chez les jeunes, pour ancrer la culture d’un nouveau citoyen. Selon Cheikh Kanté, toutes ces mesures devront être accompagnées par une territorialisation des politiques publiques, comme facteurs clé de succès.
A cet effet, il préconise la mise en œuvre de nouvelles terres neuves agricoles, afin éradiquer le chômage et la mendicité. Il revient également sur le « consensus de Dakar » construit au cours d’une conférence internationale organisée à Dakar, en relation avec le Cercle des économistes français et le FMI, qui pose un nouveau cadre de coopération avec les partenaires techniques et financiers, susceptible de favoriser un nouveau départ pour l’Afrique.
Cheikh Kanté rappelle la portée de la conférence de Bandoeng de 1955 et le rôle de régulateur que les BRICS devraient pouvoir jouer, pour un nouvel ordre économique mondial.
Enfin, des réflexions innovantes sur les mégatendances et les urgences africaines comme : l’accès à l’énergie, le changement climatique, la souveraineté alimentaire, l’éducation, la recherche et la culture, sont proposées par l’auteur.
Ancien Ministre d’État, Cheikh Kanté est chef d’entreprises, président du Conseil départemental de Fatick, président de l’Excellence Universitaire Africaine (EUA) et membre du Cercle des économistes français.
Après une Maitrise au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), un DEA en sciences de gestion à l’université Cheikh Anta Diop à Dakar, Un MBA international Paris-Dauphine-Sorbonne, un Doctorat en Sciences de Gestion à l’Université d’Orléans et un Doctorat Exécutif à Paris-Dauphine, il continue sa carrière d’enseignant-chercheur et de Professeur Associé des Universités.
Cheikh Kanté remet en cause les modèles de croissance actuels, dont l’élasticité ne saurait absorber la pauvreté multidimensionnelle africaine et pointe du doigt la faiblesse des investissements et la hausse constante des dépenses de fonctionnement dans les budgets des États africains. La corrélation entre impact de la qualité des politiques publiques et changement de pouvoir, vient accentuer cet état de fait.
L’endettement nocif et le piège de l’argent facile, à travers l’aide au développement, sont largement abordés et l’auteur préconise des réformes basées sur des décisions audacieuses, permettant d’isoler les effets négatifs des chocs exogènes et de tracer ainsi pour l’Afrique, une voie nouvelle.
Cheikh Kanté revient sur les idées développées avec le Cercle des économistes français et l’OCDE, d’une réforme de l’architecture financière et monétaire africaine, à travers notamment, l’agence de notation panafricaine, le mécanisme africain de stabilité financière, le système de garantie pour les entreprises et l’observatoire pour les investissements comme outil d’interaction entre l’Afrique et le reste du monde, entre autres initiatives.
Par ailleurs, l’auteur considère le dividende démographique comme un impératif pour une meilleure valorisation du capital humain et la nécessité d’un service militaire obligatoire chez les jeunes, pour ancrer la culture d’un nouveau citoyen. Selon Cheikh Kanté, toutes ces mesures devront être accompagnées par une territorialisation des politiques publiques, comme facteurs clé de succès.
A cet effet, il préconise la mise en œuvre de nouvelles terres neuves agricoles, afin éradiquer le chômage et la mendicité. Il revient également sur le « consensus de Dakar » construit au cours d’une conférence internationale organisée à Dakar, en relation avec le Cercle des économistes français et le FMI, qui pose un nouveau cadre de coopération avec les partenaires techniques et financiers, susceptible de favoriser un nouveau départ pour l’Afrique.
Cheikh Kanté rappelle la portée de la conférence de Bandoeng de 1955 et le rôle de régulateur que les BRICS devraient pouvoir jouer, pour un nouvel ordre économique mondial.
Enfin, des réflexions innovantes sur les mégatendances et les urgences africaines comme : l’accès à l’énergie, le changement climatique, la souveraineté alimentaire, l’éducation, la recherche et la culture, sont proposées par l’auteur.
Ancien Ministre d’État, Cheikh Kanté est chef d’entreprises, président du Conseil départemental de Fatick, président de l’Excellence Universitaire Africaine (EUA) et membre du Cercle des économistes français.
Après une Maitrise au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), un DEA en sciences de gestion à l’université Cheikh Anta Diop à Dakar, Un MBA international Paris-Dauphine-Sorbonne, un Doctorat en Sciences de Gestion à l’Université d’Orléans et un Doctorat Exécutif à Paris-Dauphine, il continue sa carrière d’enseignant-chercheur et de Professeur Associé des Universités.








