«Le ministre de la Justice travaille dans le cadre d’un exécutif. C’est à dire nous avons la justice qui est censée être un pouvoir, mais qui travaille sous la tutelle d’un autre pouvoir. Cela veut dire que le schéma porte lui-même le germe du problème de l’indépendance de la justice.
Voilà pourquoi je pense que si on veut régler la question de façon définitive, il faut supprimer le ministère et mettre en place une autorité de la Justice qui permet de vivre cette indépendance et qui lui permet de pouvoir s’exprimer en tant que pouvoir», s’est justifié le juriste.
De son avis, « tant qu’il y a un ministère qui est subordonné aux désidératas de l’action de l’exécutif, quelque que soit les moyens et la volonté des acteurs de la justice, il va être difficile pour que cette indépendance soit garantie».
Quant au choix de la personne qui va diriger cette autorité de la Justice, Al Hassane Niang recommande qu’elle soit élue par le président de la République et validée par l’Assemblée nationale.
Voilà pourquoi je pense que si on veut régler la question de façon définitive, il faut supprimer le ministère et mettre en place une autorité de la Justice qui permet de vivre cette indépendance et qui lui permet de pouvoir s’exprimer en tant que pouvoir», s’est justifié le juriste.
De son avis, « tant qu’il y a un ministère qui est subordonné aux désidératas de l’action de l’exécutif, quelque que soit les moyens et la volonté des acteurs de la justice, il va être difficile pour que cette indépendance soit garantie».
Quant au choix de la personne qui va diriger cette autorité de la Justice, Al Hassane Niang recommande qu’elle soit élue par le président de la République et validée par l’Assemblée nationale.