Une intervention policière de routine pour interpeller des consommateurs et un vendeur de cannabis, a failli dégénérer en affrontement armé entre la Police et l’Armée, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, créant une tension extrême au commissariat de Pikine, rapporte "L’Observateur".
Une nuit d’une rare intensité a secoué Pikine. Ce qui devait être une simple interpellation de dealers et fumeurs de chanvre indien, menée par la Brigade de recherches (BR) du commissariat, a bien failli tourner à l’affrontement armé entre forces de police et militaires. Les habitants ont vécu des heures d’angoisse alors que policiers et militaires se tenaient en joue à quelques mètres les uns des autres. Il aura fallu l’intervention de la Justice militaire, pour éviter un bain de sang.
Tout commence dans l’ombre du marché Zinc, derrière les cantines des tatoueurs. Il fait nuit lorsque les limiers de la Brigade de recherches de Pikine tombent sur un groupe de jeunes tirant tranquillement sur des joints de chanvre indien. Parmi eux, un Caporal-chef de l’Armée sénégalaise, en civil et un présumé dealer. Pris en flagrant délit de détention, d’offre et de cession de chanvre, les jeunes tentent de se disperser, mais les policiers, plus rapides, bouclent le périmètre. Le sous-officier de la classe 2019 s’interpose alors avec brutalité : il aurait dégainé son arme et frappé un policier au visage, tentant de soustraire le dealer à l’arrestation. Une bagarre éclate et, après un combat acharné, le Caporal-chef, le dealer et un tatoueur sont maîtrisés, menottés et conduits au commissariat de Pikine.
Selon "L’Observateur", la situation se corse lorsque le militaire identifié comme A. S., 29 ans, profite d’un moment d’inattention pour alerter ses supérieurs. Un pick-up rempli de soldats débarque, exigeant la libération du Caporal-chef. Les policiers refusent catégoriquement, les insultes fusent et le commissariat devient une poudrière. L’intervention de la Brigade prévôtale et de hautes autorités militaires, met fin à la crise : A. S. est remis à la Brigade prévôtale, la Gendarmerie militaire est chargée de traiter les infractions commises par les soldats, tandis que le dealer et le tatoueur restent sous la responsabilité de la Police. Grâce au sang-froid des supérieurs hiérarchiques, un affrontement entre forces de sécurité a été évité de justesse.
Senenews
Une nuit d’une rare intensité a secoué Pikine. Ce qui devait être une simple interpellation de dealers et fumeurs de chanvre indien, menée par la Brigade de recherches (BR) du commissariat, a bien failli tourner à l’affrontement armé entre forces de police et militaires. Les habitants ont vécu des heures d’angoisse alors que policiers et militaires se tenaient en joue à quelques mètres les uns des autres. Il aura fallu l’intervention de la Justice militaire, pour éviter un bain de sang.
Tout commence dans l’ombre du marché Zinc, derrière les cantines des tatoueurs. Il fait nuit lorsque les limiers de la Brigade de recherches de Pikine tombent sur un groupe de jeunes tirant tranquillement sur des joints de chanvre indien. Parmi eux, un Caporal-chef de l’Armée sénégalaise, en civil et un présumé dealer. Pris en flagrant délit de détention, d’offre et de cession de chanvre, les jeunes tentent de se disperser, mais les policiers, plus rapides, bouclent le périmètre. Le sous-officier de la classe 2019 s’interpose alors avec brutalité : il aurait dégainé son arme et frappé un policier au visage, tentant de soustraire le dealer à l’arrestation. Une bagarre éclate et, après un combat acharné, le Caporal-chef, le dealer et un tatoueur sont maîtrisés, menottés et conduits au commissariat de Pikine.
Selon "L’Observateur", la situation se corse lorsque le militaire identifié comme A. S., 29 ans, profite d’un moment d’inattention pour alerter ses supérieurs. Un pick-up rempli de soldats débarque, exigeant la libération du Caporal-chef. Les policiers refusent catégoriquement, les insultes fusent et le commissariat devient une poudrière. L’intervention de la Brigade prévôtale et de hautes autorités militaires, met fin à la crise : A. S. est remis à la Brigade prévôtale, la Gendarmerie militaire est chargée de traiter les infractions commises par les soldats, tandis que le dealer et le tatoueur restent sous la responsabilité de la Police. Grâce au sang-froid des supérieurs hiérarchiques, un affrontement entre forces de sécurité a été évité de justesse.
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