Perception du niveau de la pauvreté dans 660 exploitations familiales au Sénégal : 42% des chefs d’exploitations se disent pauvres


Rédigé le Vendredi 15 Janvier 2021 à 13:01 | Lu 415 fois | 0 commentaire(s)




Perception du niveau de la pauvreté dans 660 exploitations familiales au Sénégal : 42% des chefs d’exploitations se disent pauvres
Dans un nouveau rapport relatif aux effets de la Covid-19 sur les exploitations familiales agricoles et des organisations de producteurs membres du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) révèle que les chefs d’exploitations qui se disent pauvres constituent 42% de l’échantillon de 660 Exploitations familiales (ExFam) établies dans 22 départements du Sénégal.
Perception du niveau de la pauvreté dans 660 exploitations familiales au Sénégal : 42% des chefs d’exploitations se disent pauvres
Face à la situation socioéconomique liée à la Covid-19, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) qui coordonne le mouvement paysan sénégalais et l’Ipar, un Think Tank ouest-africain spécialisé en analyse prospective et stratégique, ont entrepris d’évaluer les effets du coronavirus sur les exploitations familiales membres du Cncr.

Cette étude qui a concerné 660 ExFam en raison de 30 ExFam au niveau de chacun des 22 départements choisis, révèle que 48,9% des chefs d’exploitations membres du Cncr pensent qu’ils ne sont « ni pauvres, ni riches ». Cette perception de « ni pauvres, ni riches », selon le document, est un peu plus importante pour les exploitations dirigées par des femmes (50,5%) comparativement à celles gérées par des hommes (48,6%).

Les résultats de cette étude montrent également que les chefs qui se disent pauvres constituent 42% de l’échantillon avec une prédominance du côté des femmes (47%) comparativement aux hommes (41%). Ces résultats, précise le document, sont en dessous du taux de pauvreté de 57,1% observé en milieu rural par l’enquête de suivi de la pauvreté en 2014 (ESP II, ANSD, 2014).

Dans la foulée, l’Ipar souligne que les chefs d’exploitations qui se disent riches constituent 9,1% de l’échantillon avec une prédominance des hommes (10,3%) comparativement aux femmes (2,2%). Mais, précise l’institution de recherche, il convient de noter que les méthodologies utilisées pour aboutir à ces résultats sont différentes et qu’il faudrait par conséquent, relativiser la comparaison entre ces taux de pauvreté.
Bassirou MBAYE



Source : https://www.lejecos.com/Perception-du-niveau-de-la...



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