Maoundé Baldé, porte-parole du collectif des populations, tire la sonnette d’alarme : « Le quartier est très sombre. Il n’y a pas de courant. Vous avez vu la forêt touffue qui est à côté de nos maisons ? À la tombée de la nuit, tous les bandits s’y rassemblent. S’ils volent les chèvres et les moutons, ils les égorgent dans cette forêt. Ils laissent les pattes, la peau, les intestins et la tête, et emportent uniquement la viande. »
Selon lui, l'obscurité constante favorise également le trafic de drogue. « Le quartier est devenu une plaque tournante. Les trafiquants viennent de la Gambie, du Fogny et d'autres localités, avec leurs cargaisons de chanvre indien, et traversent notre quartier avant de continuer vers d'autres zones de Kolda », précise-t-il.
Face à cette situation alarmante, les populations demandent avec insistance l'électrification de leur quartier. « Nous réclamons de l’électricité aux autorités, parce que nos enfants ont besoin d’apprendre, de faire des recherches sur Internet. Cela permet aussi de suivre les informations à la télévision ou à la radio », plaide Maoundé Baldé.
Le vol de bétail est l'autre fléau qui ronge Médina Chérif Perlèle. Les habitants en sont les principales victimes. « Je vous ai montré ce cabri ; on vient de voler sa mère la nuit passée. Avant cela, ils m’ont pris une autre chèvre. Avant le ramadan, trois autres. Franchement, élever du bétail ici devient presque impossible », déplore Maoundé Baldé.
Pour Mactar Diao, un des notables du quartier, cette situation ne peut plus durer : « Notre vœu le plus cher est que les nouvelles autorités étatiques et locales puissent, de concert, nous aider à lutter contre ces fléaux. Sinon, nous sommes presque des morts-vivants. Parce que si, à chaque fois, on nous vole nos biens, que deviendrons-nous ? »
Les habitants espèrent que l’arrivée de l’électricité contribuera à endiguer l’insécurité, favoriser le développement d’activités économiques telles que la menuiserie, la soudure, la couture ou encore le commerce de produits frais, et, surtout, restaurer une qualité de vie digne pour les populations de Médina Chérif Perlèle.
Selon lui, l'obscurité constante favorise également le trafic de drogue. « Le quartier est devenu une plaque tournante. Les trafiquants viennent de la Gambie, du Fogny et d'autres localités, avec leurs cargaisons de chanvre indien, et traversent notre quartier avant de continuer vers d'autres zones de Kolda », précise-t-il.
Face à cette situation alarmante, les populations demandent avec insistance l'électrification de leur quartier. « Nous réclamons de l’électricité aux autorités, parce que nos enfants ont besoin d’apprendre, de faire des recherches sur Internet. Cela permet aussi de suivre les informations à la télévision ou à la radio », plaide Maoundé Baldé.
Le vol de bétail est l'autre fléau qui ronge Médina Chérif Perlèle. Les habitants en sont les principales victimes. « Je vous ai montré ce cabri ; on vient de voler sa mère la nuit passée. Avant cela, ils m’ont pris une autre chèvre. Avant le ramadan, trois autres. Franchement, élever du bétail ici devient presque impossible », déplore Maoundé Baldé.
Pour Mactar Diao, un des notables du quartier, cette situation ne peut plus durer : « Notre vœu le plus cher est que les nouvelles autorités étatiques et locales puissent, de concert, nous aider à lutter contre ces fléaux. Sinon, nous sommes presque des morts-vivants. Parce que si, à chaque fois, on nous vole nos biens, que deviendrons-nous ? »
Les habitants espèrent que l’arrivée de l’électricité contribuera à endiguer l’insécurité, favoriser le développement d’activités économiques telles que la menuiserie, la soudure, la couture ou encore le commerce de produits frais, et, surtout, restaurer une qualité de vie digne pour les populations de Médina Chérif Perlèle.