Neymar a eu un passage à vide après la défaite contre la Belgique en quarts de finale. « Je ne voulais plus voir un ballon devant moi, je ne voulais pas voir de foot », a-t-il assuré dans un entretien exclusif à l’AFP.
« C’est le moment le plus triste de ma carrière », avait-il posté sur Instagram, au lendemain de l’élimination du Brésil.
Actuellement près de São Paulo, le numéro 10 s’est confié en marge du tournoi Red Bull Neymar Jr’s Fiveorganisé par sa fondation, avec son fils de 6 ans sur les genoux.
« J’ai eu mes moments de deuil et de tristesse. Mais la tristesse ne peut pas durer pour toujours, j’ai mon fils, ma famille, mes amis, ils ne veulent pas me voir triste. »
Hué dans le monde entier pour son attitude sur le terrain et ses exagérations, le gamin de Santos regrette être l’unique cible des critiques.
« Je crois qu’on a plus critiqué celui qui subit les fautes que celui qui les commet. Ceux qui ont commis les fautes sont sortis indemnes. »
« Je pense que les critiques ont été exagérées, mais je suis habitué, je suis un grand garçon, je sais gérer ce genre de chose. (…) Je ne peux pas être arbitre et jouer en même temps, si je pouvais, ce serait plus simple », a-t-il plaisanté.
L’attaquant n’est pas à son premier essai pour calmer le jeu. Participant lui-même au « Neymar challenge », il était revenu vendredi sur son expérience en Russie.
« J’ai vu ces moqueries mais j’ai pris ça avec humour. Même hier sur Instagram, j’en ai rigolé avec les enfants. Mon football est basé sur des dribbles, je ne peux pas me mettre devant un adversaire et dire ‘mon cher excusez-moi mais je veux marquer un but’ (…) »
« Vous pensez que j’aime souffrir sur tous les tacles que je reçois ? Non, c’est douloureux et ça fait mal ! »
« Après les matches, je dois mettre de la glace pendant 4 à 5 heures sur les coups que j’ai reçus, c’est compliqué… Si vous n’avez jamais subi cela, vous ne comprendrez jamais », a-t-il conclu.
Onefootball