Ce jour-là, couché sur son lit, D.B. a échangé quelques propos avec sa «Awo». Entrée dans une colère noire, L.Ndiaye qui ne pouvait plus se contrôler, est subitement entrée dans la salle de bain. La minute d’après, elle est ressortie en tenant entre ses mains une bouteille contenant de l’essence.
Sans hésiter, elle asperge tout son corps avec le liquide inflammable avant d’utiliser une boîte d’allumettes pour bruler ses habits. Son mari qui assistait à l’horrible scène, est sorti de la maison en courant pour appeler le voisinage.
Cependant, avant que les sauveteurs ne viennent, les enfants de la victime, qui ont entendu ses cris de détresse, ont essayé de sauver la pauvre dame qui luttait de toutes ses forces avec le feu.
Malheureusement pour elle, elle a été brulée à 80%. Ses proches, très décidés à la sauver, l’ont évacuée au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Elle succombera à ses brulures trois jours plus tard. Seulement, avant qu’elle ne rende l’âme, elle a confié aux enquêteurs les raisons qui l’ont poussée à vouloir mettre un terme à ses jours :
«Mon mari ne me respecte et n’a aucune considération à mon égard. Il me rend la vie dure. Pour un rien, il s’acharne sur moi. Il favorise ma coépouse. Ne pouvant plus supporter cette humiliation, j’ai décidé de m’immoler par le feu pour avoir la paix. Mon mari avait gardé une bouteille contenant de l’essence dans la salle de bain», avait déclaré la défunte sur son lit d’hôpital.
Quelques heures après que la jeune femme est décédée, le commissariat urbain de Kébémer a ouvert une enquête pour élucider les contours de ce suicide. Les limiers qui ont procédé à une enquête de voisinage, ont été renseignés que le notable était bien présent dans la chambre quand sa femme prenait la bouteille contenant de l’essence.
Le mis en cause qui n’avait pas jugé utile de porter assistance à sa femme en danger, a été entendu sur les faits à lui reprochés. Pour se défendre, il a déclaré qu’il «avait préféré sortir de la maison pour alerter le voisinage, parce qu’il ne veut pas que la police l’accuse d’avoir immolé sa femme. Je ne voulais pas prendre ce risque. Et puis, je pensais qu’elle n’était pas capable de se suicider. Si j’avais su qu’elle allait mourir, j’allais la retenir…»
Malgré ses dénégations, le notable a été arrêté par la police. Au terme de la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré hier au parquet de Louga pour «non-assistance à personne en danger et violence et voie de fait». A l’issue de son face-àface avec le maître des poursuites, le mis en cause a été envoyé en prison.Il continue toujours de nier les faits
L’obs
Sans hésiter, elle asperge tout son corps avec le liquide inflammable avant d’utiliser une boîte d’allumettes pour bruler ses habits. Son mari qui assistait à l’horrible scène, est sorti de la maison en courant pour appeler le voisinage.
Cependant, avant que les sauveteurs ne viennent, les enfants de la victime, qui ont entendu ses cris de détresse, ont essayé de sauver la pauvre dame qui luttait de toutes ses forces avec le feu.
Malheureusement pour elle, elle a été brulée à 80%. Ses proches, très décidés à la sauver, l’ont évacuée au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Elle succombera à ses brulures trois jours plus tard. Seulement, avant qu’elle ne rende l’âme, elle a confié aux enquêteurs les raisons qui l’ont poussée à vouloir mettre un terme à ses jours :
«Mon mari ne me respecte et n’a aucune considération à mon égard. Il me rend la vie dure. Pour un rien, il s’acharne sur moi. Il favorise ma coépouse. Ne pouvant plus supporter cette humiliation, j’ai décidé de m’immoler par le feu pour avoir la paix. Mon mari avait gardé une bouteille contenant de l’essence dans la salle de bain», avait déclaré la défunte sur son lit d’hôpital.
Quelques heures après que la jeune femme est décédée, le commissariat urbain de Kébémer a ouvert une enquête pour élucider les contours de ce suicide. Les limiers qui ont procédé à une enquête de voisinage, ont été renseignés que le notable était bien présent dans la chambre quand sa femme prenait la bouteille contenant de l’essence.
Le mis en cause qui n’avait pas jugé utile de porter assistance à sa femme en danger, a été entendu sur les faits à lui reprochés. Pour se défendre, il a déclaré qu’il «avait préféré sortir de la maison pour alerter le voisinage, parce qu’il ne veut pas que la police l’accuse d’avoir immolé sa femme. Je ne voulais pas prendre ce risque. Et puis, je pensais qu’elle n’était pas capable de se suicider. Si j’avais su qu’elle allait mourir, j’allais la retenir…»
Malgré ses dénégations, le notable a été arrêté par la police. Au terme de la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré hier au parquet de Louga pour «non-assistance à personne en danger et violence et voie de fait». A l’issue de son face-àface avec le maître des poursuites, le mis en cause a été envoyé en prison.Il continue toujours de nier les faits
L’obs