Brillante élève, elle décroche son baccalauréat en classe de Première, puis poursuit des études de droit à Aix-en-Provence. À son retour au Sénégal, elle enseigne brièvement les Lettres au lycée Van Vollenhoven avant de suivre sa vraie vocation : le droit. En 1975, elle entre dans l’histoire en devenant la première femme noire avocate au Sénégal.
Une vie d’engagement et de combats
Avocate passionnée, elle fonde en 1987, l’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (ONDH), qu’elle présidera pendant de longues années. Mame Bassine Niang est également cofondatrice de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) et joue un rôle majeur dans l’avancement des libertés au Sénégal, notamment lors des transitions politiques sensibles.
Elle a aussi été vice-présidente de la FIDA (Fondation Internationale des Femmes Juristes) et membre active de l’ASERJ, marquant de son empreinte, le développement du droit au Sénégal et en Afrique.
Une voix portée au niveau international
Nommée Conseillère spéciale à la Présidence en 2002, avec rang de ministre, puis Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, elle devient également ambassadrice itinérante pour le Sénégal auprès des instances internationales. Elle a contribué à faire adopter la loi sur la parité (2010), l’un des textes les plus importants de la législation sénégalaise moderne.
Son nom est cité parmi les 1 000 femmes leaders du Nobel de la Paix par l’Académie de Stockholm, en reconnaissance de son engagement global en faveur des droits des femmes et de la démocratie.
Mémoire et postérité
Autrice de l’ouvrage "Mémoires pour mon père" (1997), Maître Niang a transmis son héritage intellectuel et militant. Son décès, le 27 septembre 2013, a laissé un grand vide, mais son nom continue de vivre à travers des institutions comme la garderie Mame Bassine Niang de Koumpentoum et à travers toutes les jeunes filles qu’elle a inspirées.
Une vie d’engagement et de combats
Avocate passionnée, elle fonde en 1987, l’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (ONDH), qu’elle présidera pendant de longues années. Mame Bassine Niang est également cofondatrice de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) et joue un rôle majeur dans l’avancement des libertés au Sénégal, notamment lors des transitions politiques sensibles.
Elle a aussi été vice-présidente de la FIDA (Fondation Internationale des Femmes Juristes) et membre active de l’ASERJ, marquant de son empreinte, le développement du droit au Sénégal et en Afrique.
Une voix portée au niveau international
Nommée Conseillère spéciale à la Présidence en 2002, avec rang de ministre, puis Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, elle devient également ambassadrice itinérante pour le Sénégal auprès des instances internationales. Elle a contribué à faire adopter la loi sur la parité (2010), l’un des textes les plus importants de la législation sénégalaise moderne.
Son nom est cité parmi les 1 000 femmes leaders du Nobel de la Paix par l’Académie de Stockholm, en reconnaissance de son engagement global en faveur des droits des femmes et de la démocratie.
Mémoire et postérité
Autrice de l’ouvrage "Mémoires pour mon père" (1997), Maître Niang a transmis son héritage intellectuel et militant. Son décès, le 27 septembre 2013, a laissé un grand vide, mais son nom continue de vivre à travers des institutions comme la garderie Mame Bassine Niang de Koumpentoum et à travers toutes les jeunes filles qu’elle a inspirées.