La problématique de l’état-civil est revenue au centre des préoccupations, ce lundi 17 novembre, à Tambacounda, à l’occasion d’une réunion d’échanges entre une délégation de l’Agence nationale de l’état-civil (Anec), les autorités territoriales et locales et les agents de l’état-civil des communes. Il ressort de ces discussions, que 11 % de la population est sans actes d’état-civil, 66,9 % des mariages ne sont pas déclarés et 60,8 % des décès ne sont pas enregistrés. Des chiffres jugés inquiétants au regard des enjeux liés à l’identité et à l’accès aux services sociaux de base, rapporte "leSoleil.sn".
Pour le président du Conseil de surveillance de l’Anec, Mamadou Seydou Tounkara, la situation géographique de la région (frontalière avec quatre pays) fait également qu’elle présente un problème sérieux en termes de fiabilité et de sécurité. À l’en croire, d’ailleurs, c’est la raison principale pour laquelle, la région a été choisie pour lancer les activités de l’agence, en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, ce mardi 18 novembre 2025, à Kothiary.
Ces taux élevés sont, selon les acteurs, le résultat combiné de facteurs sociaux, économiques, géographiques et institutionnels. Pour y remédier, il est nécessaire de rapprocher les services d’état-civil des populations, de renforcer la sensibilisation, d’alléger les procédures et de moderniser et digitaliser les services. D’ailleurs, sur ce dernier point, M. Tounkara a salué les efforts menés par les collectivités locales de la région. Selon lui, la digitalisation est un des éléments de réponse à la problématique de l’état-civil, mais ne la règle pas définitivement. Elle permet de sécuriser et de faciliter l’accès à l’acte, indique-t-il.
Venue présider la rencontre, l’adjointe au Gouverneur chargée du développement, Diariatou Ndiaye, a invité les populations à aller enregistrer les faits d’état-civil, pour améliorer la gouvernance de l’État.
Pour le président du Conseil de surveillance de l’Anec, Mamadou Seydou Tounkara, la situation géographique de la région (frontalière avec quatre pays) fait également qu’elle présente un problème sérieux en termes de fiabilité et de sécurité. À l’en croire, d’ailleurs, c’est la raison principale pour laquelle, la région a été choisie pour lancer les activités de l’agence, en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, ce mardi 18 novembre 2025, à Kothiary.
Ces taux élevés sont, selon les acteurs, le résultat combiné de facteurs sociaux, économiques, géographiques et institutionnels. Pour y remédier, il est nécessaire de rapprocher les services d’état-civil des populations, de renforcer la sensibilisation, d’alléger les procédures et de moderniser et digitaliser les services. D’ailleurs, sur ce dernier point, M. Tounkara a salué les efforts menés par les collectivités locales de la région. Selon lui, la digitalisation est un des éléments de réponse à la problématique de l’état-civil, mais ne la règle pas définitivement. Elle permet de sécuriser et de faciliter l’accès à l’acte, indique-t-il.
Venue présider la rencontre, l’adjointe au Gouverneur chargée du développement, Diariatou Ndiaye, a invité les populations à aller enregistrer les faits d’état-civil, pour améliorer la gouvernance de l’État.








