Dans une déclaration publique rendue le 3 août 2025, Amadou Moustapha Gaye, président de la Ligue Sénégalaise Contre le Tabac (LISTAB), a vivement dénoncé un projet de révision de la loi antitabac de 2014, actuellement dans le circuit administratif du gouvernement sénégalais. Ce texte, selon la LISTAB, a été élaboré "dans des conditions opaques, suspectes et sans concertation".
La Société civile, en première ligne dans la lutte antitabac depuis des années, dénonce une exclusion volontaire du processus de réforme. Le projet, finalisé dès novembre 2023, en commission technique et transmis au Secrétariat général du gouvernement (SGG), pourrait être inscrit à l’ordre du jour d’un prochain Conseil des ministres, sans l’aval des acteurs de terrain.
L’organisation pointe la responsabilité du ministère de la Santé, l’accusant d’avoir engagé le ministre Ibrahima Sy "dans les mêmes travers que ses prédécesseurs", responsables selon elle, de l’impasse actuelle. Elle dénonce une loi en "souffrance", "inappliquée" et des politiques publiques totalement déconnectées des réalités du terrain.
L’honorable député Guy Marius Sagna s’est auto-saisi du dossier et a adressé des questions écrites au ministre de la Santé, pour exiger des explications sur ce qu’il considère comme une tentative de passage en force.
La LISTAB exige non seulement le retrait immédiat du projet, mais aussi le dessaisissement pur et simple du ministère de la Santé de la gestion de la lutte antitabac. Elle appelle le président de la République et le Premier ministre à empêcher la présentation du texte, qu’elle juge illégitime, au Conseil des ministres ou à l’Assemblée nationale.
Cette alerte, lancée dans une note signée par Amadou Moustapha Gaye et relayée deux fois dans les réseaux militants et institutionnels, vise à susciter une réaction rapide du gouvernement.
La Société civile, en première ligne dans la lutte antitabac depuis des années, dénonce une exclusion volontaire du processus de réforme. Le projet, finalisé dès novembre 2023, en commission technique et transmis au Secrétariat général du gouvernement (SGG), pourrait être inscrit à l’ordre du jour d’un prochain Conseil des ministres, sans l’aval des acteurs de terrain.
L’organisation pointe la responsabilité du ministère de la Santé, l’accusant d’avoir engagé le ministre Ibrahima Sy "dans les mêmes travers que ses prédécesseurs", responsables selon elle, de l’impasse actuelle. Elle dénonce une loi en "souffrance", "inappliquée" et des politiques publiques totalement déconnectées des réalités du terrain.
L’honorable député Guy Marius Sagna s’est auto-saisi du dossier et a adressé des questions écrites au ministre de la Santé, pour exiger des explications sur ce qu’il considère comme une tentative de passage en force.
La LISTAB exige non seulement le retrait immédiat du projet, mais aussi le dessaisissement pur et simple du ministère de la Santé de la gestion de la lutte antitabac. Elle appelle le président de la République et le Premier ministre à empêcher la présentation du texte, qu’elle juge illégitime, au Conseil des ministres ou à l’Assemblée nationale.
Cette alerte, lancée dans une note signée par Amadou Moustapha Gaye et relayée deux fois dans les réseaux militants et institutionnels, vise à susciter une réaction rapide du gouvernement.