En déplacement à Lagos, au Nigeria, dans le cadre de la deuxième édition du Forum international Création Africa consacré aux industries culturelles et créatives, Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a été interpellé par la presse sur les récentes évolutions concernant le massacre du camp de Thiaroye, un épisode tragique de l’histoire coloniale.
La question a refait surface après la remise, le jeudi 16 octobre 2025, d’un Livre blanc au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, document qui reviendrait sur les zones d’ombre entourant les événements de décembre 1944, lorsque des tirailleurs africains, réclamant leurs soldes, furent abattus par l’armée française.
Face à cette interpellation, Jean-Noël Barrot a rappelé que la France « ne détourne pas les yeux de sa propre histoire ». Il a souligné s’être rendu à Thiaroye le 1er décembre dernier, à la demande du président français, pour commémorer les 80 ans du drame :
« Il s’agissait de mettre des mots justes, ceux que le Président de la République avait choisis, sur ce qu’il s’est passé ce moment-là. Car la France a engagé, avec le Sénégal et d’autres pays africains, un travail de mémoire. »
Le chef de la diplomatie française a ajouté que Paris prendrait connaissance du rapport et se tient prêt à coopérer avec Dakar pour « permettre aux travaux de recherche d’éclairer davantage les faits ».
Cette réaction du ministre français conforte la dynamique de dialogue mémoriel ouverte entre la France et plusieurs pays africains, à la suite des commémorations du 80ᵉ anniversaire du massacre, tenues à Dakar en 2024.
La question a refait surface après la remise, le jeudi 16 octobre 2025, d’un Livre blanc au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, document qui reviendrait sur les zones d’ombre entourant les événements de décembre 1944, lorsque des tirailleurs africains, réclamant leurs soldes, furent abattus par l’armée française.
Face à cette interpellation, Jean-Noël Barrot a rappelé que la France « ne détourne pas les yeux de sa propre histoire ». Il a souligné s’être rendu à Thiaroye le 1er décembre dernier, à la demande du président français, pour commémorer les 80 ans du drame :
« Il s’agissait de mettre des mots justes, ceux que le Président de la République avait choisis, sur ce qu’il s’est passé ce moment-là. Car la France a engagé, avec le Sénégal et d’autres pays africains, un travail de mémoire. »
Le chef de la diplomatie française a ajouté que Paris prendrait connaissance du rapport et se tient prêt à coopérer avec Dakar pour « permettre aux travaux de recherche d’éclairer davantage les faits ».
Cette réaction du ministre français conforte la dynamique de dialogue mémoriel ouverte entre la France et plusieurs pays africains, à la suite des commémorations du 80ᵉ anniversaire du massacre, tenues à Dakar en 2024.