
Hommes, femmes, jeunes et vieux, arborant des brassards rouges, détenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Nous avons longtemps attendu pour l’électricité de notre village» ; «Nous voulons de l’électricité, si nous faisons partie du Sénégal».
Le porte-parole des habitants de Khatali, Galaye Ndao, lance un véritable cri du coeur : «Khatali est un village séculaire, relié par deux villages déjà électrifiés. Les poteaux de la haute tension électrique surplombent notre localité à moins de 50 mètres. Malgré tout, depuis plusieurs années, nous courrons derrière l’électrification de notre village sans succès».
A Khatali, les populations font toujours recours aux lampes tempête et à la bougie. Seuls les plus nantis disposent de l’énergie solaire. Une situation qui impacte négativement sur le développement du village.
«Ici, après les travaux champêtres, les jeunes restent sous l’arbre à palabre à ne rien. S’il y avait du courant, les jeunes pourraient s’adonner au moins à de petites activités, comme le commerce et autres», a regretté Galaye Ndao.
Après avoir fait plusieurs démarches auprès des autorités pour l’électrification du village, les habitants de Khatali menacent de se faire entendre autrement. «Nous avons saisi plusieurs fois les autorités administratives et locales, mais en vain. Maintenant, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant cette marche en signe d’avertissement », dit-il.
A Khatali, les populations se trouvent aussi confrontées à un problème de santé. Le village dispose d’une case de santé non fonctionnelle, faute d’électricité et de personnels soignants. Les femmes enceintes se rendent jusqu’au village de Sagatta, distant de 7 km pour faire leurs consultations prénatales. Et c’est la même galère, avec tous les risques que cela comporte, quand arrive l’heure de l’accouchement.
Vox Populi
Le porte-parole des habitants de Khatali, Galaye Ndao, lance un véritable cri du coeur : «Khatali est un village séculaire, relié par deux villages déjà électrifiés. Les poteaux de la haute tension électrique surplombent notre localité à moins de 50 mètres. Malgré tout, depuis plusieurs années, nous courrons derrière l’électrification de notre village sans succès».
A Khatali, les populations font toujours recours aux lampes tempête et à la bougie. Seuls les plus nantis disposent de l’énergie solaire. Une situation qui impacte négativement sur le développement du village.
«Ici, après les travaux champêtres, les jeunes restent sous l’arbre à palabre à ne rien. S’il y avait du courant, les jeunes pourraient s’adonner au moins à de petites activités, comme le commerce et autres», a regretté Galaye Ndao.
Après avoir fait plusieurs démarches auprès des autorités pour l’électrification du village, les habitants de Khatali menacent de se faire entendre autrement. «Nous avons saisi plusieurs fois les autorités administratives et locales, mais en vain. Maintenant, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant cette marche en signe d’avertissement », dit-il.
A Khatali, les populations se trouvent aussi confrontées à un problème de santé. Le village dispose d’une case de santé non fonctionnelle, faute d’électricité et de personnels soignants. Les femmes enceintes se rendent jusqu’au village de Sagatta, distant de 7 km pour faire leurs consultations prénatales. Et c’est la même galère, avec tous les risques que cela comporte, quand arrive l’heure de l’accouchement.
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