Aux Directeurs généraux,
Aux Présidents de Conseils d’Administration,
Aux Directeurs des Ressources Humaines,
Aux Directeurs Administratifs et Financiers,
Aux responsables des institutions publiques, parapubliques et privées.
Je m’adresse solennellement à vous, avec gravité et sens des responsabilités républicaines.
Le travail n’est ni une récompense militante ni un privilège politique ni une faveur distribuée au gré d’intérêts partisans. Le travail est sacré.
Il fonde la dignité humaine, nourrit des familles, participe à l’équilibre social, renforce l’économie nationale et libère les citoyens par l’effort légitime. Il doit, à ce titre, demeurer protégé de toute instrumentalisation politique et de toute logique clientéliste.
Aucun Sénégalais n’est, par essence, un militant obligé. Aucun citoyen ne doit être contraint d’adhérer à une formation politique, d’afficher une loyauté partisane ou d’appartenir à une coalition, pour être recruté, maintenu dans ses fonctions, promu ou simplement respecté dans son espace professionnel.
De même, nul ne doit être sanctionné, humilié, marginalisé ou licencié pour sa supposée proximité ou distance vis-à-vis d’un courant politique. La loyauté professionnelle n’est pas la loyauté partisane.
Le service dû à la Nation n’est pas une allégeance politique.
Or, des faits et témoignages concordants inquiètent : licenciements abusifs, mises à l’écart ciblées, pressions politiques, favoritisme, népotisme, clientélisme… Dans certaines structures publiques et parapubliques, des centaines de travailleurs seraient concernés. Si ces pratiques se confirment, elles constituent une injustice grave, une atteinte à la dignité humaine, une violation des principes républicains et une menace directe pour la cohésion nationale.
Nous n’avons pas le droit de transformer nos entreprises, nos administrations et nos institutions, en terrains de règlements de comptes politiques ou en espaces de récompenses partisanes.
Nous n’avons pas le droit de substituer la compétence par l’appartenance, ni la probité par l’allégeance.
Au nom de l’intérêt général, de la paix sociale et du respect du peuple sénégalais, j’interpelle chacune et chacun d’entre vous.
Le Sénégal est un État de droit. Ses institutions sont républicaines. Ses entreprises publiques comme privées, sont régies par la loi et par le principe d’égalité. Il est donc juridiquement, moralement et patriotiquement inacceptable, que des travailleurs soient embauchés, promus, marginalisés ou licenciés sur la base de critères politiques.
Si ces dérives sont avérées, elles ne constituent pas uniquement une faute morale ; elles constituent une atteinte frontale à la République, à la justice sociale, à la stabilité nationale et au pacte citoyen qui nous lie.
J’en appelle donc :
Aux responsables d’institutions : à agir conformément à la loi, avec dignité, équité, loyauté républicaine et sens de l’État ;
À l’Inspection du Travail : à assumer pleinement son rôle de garant des droits des travailleurs et à sanctionner toute dérive contraire aux lois et règlements ;
À la Justice : à restaurer les droits bafoués, protéger les victimes et empêcher que la peur ne supplante la loi ;
À l’État : à garantir une administration neutre, équitable et républicaine, préservée des tentations politiques ;
Aux travailleurs : à demeurer debout, courageux, dignes et unis ; car leur dignité n’est pas négociable.
Nous ne construirons pas un Sénégal juste, fort et souverain, par l’exclusion, le chantage politique, la peur et l’injustice organisée.
Nous construirons la Nation par le respect du travailleur, la protection des familles, la défense de nos institutions et le refus catégorique de toute discrimination politique.
Parce que le Sénégal appartient à ses citoyens et non aux clientèles politiques,
Parce que la République n’est pas un butin,
Parce que la dignité du travailleur sénégalais est une ligne rouge :
Le travail n’est pas une faveur.
Le travail n’est pas une récompense partisane.
Le travail n’est pas un instrument de persécution politique.
Le travail est un droit. Un devoir. Une dignité.
Nous disons NON aux licenciements arbitraires, NON aux discriminations politiques, NON au népotisme, NON à l’humiliation des citoyens honnêtes.
Nous disons OUI à la justice, OUI à l’égalité, OUI à la République, OUI à la dignité nationale.
Pour la justice.
Pour la Nation.
Pour la République.”
Monsieur Bougar Diouf
Président de l'UPS
Aux Présidents de Conseils d’Administration,
Aux Directeurs des Ressources Humaines,
Aux Directeurs Administratifs et Financiers,
Aux responsables des institutions publiques, parapubliques et privées.
Je m’adresse solennellement à vous, avec gravité et sens des responsabilités républicaines.
Le travail n’est ni une récompense militante ni un privilège politique ni une faveur distribuée au gré d’intérêts partisans. Le travail est sacré.
Il fonde la dignité humaine, nourrit des familles, participe à l’équilibre social, renforce l’économie nationale et libère les citoyens par l’effort légitime. Il doit, à ce titre, demeurer protégé de toute instrumentalisation politique et de toute logique clientéliste.
Aucun Sénégalais n’est, par essence, un militant obligé. Aucun citoyen ne doit être contraint d’adhérer à une formation politique, d’afficher une loyauté partisane ou d’appartenir à une coalition, pour être recruté, maintenu dans ses fonctions, promu ou simplement respecté dans son espace professionnel.
De même, nul ne doit être sanctionné, humilié, marginalisé ou licencié pour sa supposée proximité ou distance vis-à-vis d’un courant politique. La loyauté professionnelle n’est pas la loyauté partisane.
Le service dû à la Nation n’est pas une allégeance politique.
Or, des faits et témoignages concordants inquiètent : licenciements abusifs, mises à l’écart ciblées, pressions politiques, favoritisme, népotisme, clientélisme… Dans certaines structures publiques et parapubliques, des centaines de travailleurs seraient concernés. Si ces pratiques se confirment, elles constituent une injustice grave, une atteinte à la dignité humaine, une violation des principes républicains et une menace directe pour la cohésion nationale.
Nous n’avons pas le droit de transformer nos entreprises, nos administrations et nos institutions, en terrains de règlements de comptes politiques ou en espaces de récompenses partisanes.
Nous n’avons pas le droit de substituer la compétence par l’appartenance, ni la probité par l’allégeance.
Au nom de l’intérêt général, de la paix sociale et du respect du peuple sénégalais, j’interpelle chacune et chacun d’entre vous.
Le Sénégal est un État de droit. Ses institutions sont républicaines. Ses entreprises publiques comme privées, sont régies par la loi et par le principe d’égalité. Il est donc juridiquement, moralement et patriotiquement inacceptable, que des travailleurs soient embauchés, promus, marginalisés ou licenciés sur la base de critères politiques.
Si ces dérives sont avérées, elles ne constituent pas uniquement une faute morale ; elles constituent une atteinte frontale à la République, à la justice sociale, à la stabilité nationale et au pacte citoyen qui nous lie.
J’en appelle donc :
Aux responsables d’institutions : à agir conformément à la loi, avec dignité, équité, loyauté républicaine et sens de l’État ;
À l’Inspection du Travail : à assumer pleinement son rôle de garant des droits des travailleurs et à sanctionner toute dérive contraire aux lois et règlements ;
À la Justice : à restaurer les droits bafoués, protéger les victimes et empêcher que la peur ne supplante la loi ;
À l’État : à garantir une administration neutre, équitable et républicaine, préservée des tentations politiques ;
Aux travailleurs : à demeurer debout, courageux, dignes et unis ; car leur dignité n’est pas négociable.
Nous ne construirons pas un Sénégal juste, fort et souverain, par l’exclusion, le chantage politique, la peur et l’injustice organisée.
Nous construirons la Nation par le respect du travailleur, la protection des familles, la défense de nos institutions et le refus catégorique de toute discrimination politique.
Parce que le Sénégal appartient à ses citoyens et non aux clientèles politiques,
Parce que la République n’est pas un butin,
Parce que la dignité du travailleur sénégalais est une ligne rouge :
Le travail n’est pas une faveur.
Le travail n’est pas une récompense partisane.
Le travail n’est pas un instrument de persécution politique.
Le travail est un droit. Un devoir. Une dignité.
Nous disons NON aux licenciements arbitraires, NON aux discriminations politiques, NON au népotisme, NON à l’humiliation des citoyens honnêtes.
Nous disons OUI à la justice, OUI à l’égalité, OUI à la République, OUI à la dignité nationale.
Pour la justice.
Pour la Nation.
Pour la République.”
Monsieur Bougar Diouf
Président de l'UPS







