Le mandat des élus locaux sera inéluctablement prorogé pour une énième fois, d’autant plus que les élections locales prochaines, retenues par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye dans la fourchette comprise entre le 28 mars 2021, ne pourront plus se tenir à date échue. Les raisons, l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral qui conditionnent la tenue de ces élections prochaines, qui ne sont toujours pas effectifs. Il n’y a encore rien de concret concernant l’un des premiers points qui a rencontré l’assentiment de l’ensemble des acteurs autour du dialogue politique.
Pourtant, ce point relatif à l’audit et à l’évaluation du processus électoral constitue l’une des conditions posées sur la table par l’opposition sénégalaise, pour prendre part à ces concertations politiques. En effet, il nous revient de source sûre que le lancement de l’appel d’offres pour l’audit du fichier n’a pas été encore fait et que le bailleur prêt à financer ladite opération, en l’occurrence l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), était toujours en train de chercher un exécutant local indépendant. Parce que, faut-il le rappeler, lors de session du 17 mars dernier, la commission du Dialogue politique n’avait pas accepté le mécanisme de financement qui avait été proposé par l’agence américaine.
En réalité, il s’agissait d’une somme déjà disponible dans le cadre du programme “Sunu élection“, décaissée à l’époque pour l’organisation de la présidentielle de 2019 et les locales. Etant donné que les Locales avaient été reportées, l’Usaid se proposait de mettre cet argent des Locales dans l’audit du fichier, pour éviter des procédures longues, pouvant aller jusqu’à 9 mois. Cependant, la commission du Dialogue trouvait un hic dans ce mécanisme, d’autant plus que l’ordonnateur des dépenses devait être l’une des parties prenant part au dialogue. Ce qui n’a pour autant pas fait désister l’Usaid, qui serait toujours en train de chercher un superviseur local indépendant qui procédera au décaissement.
En termes clairs, l’Usaid est toujours dans les dispositions de financer l’audit du fichier, par le biais d’un exécutant local indépendant, mais qu’elle est encore à la recherche de cette institution indépendante. Donc, pour le moment, rien n’est fait concernant l’audit du fichier, à quelque 5 mois de la date butoir retenue par le ministre de l’Intérieur, à savoir le 28 mars 2021. Quid de l’évaluation du processus électoral accepté de tous ? A ce niveau aussi, les choses n’ont jusque-là , pas avancé. Ou du moins, l’Union européenne disposée à financer ledit travail, est toujours dans les procédures qui ne durent pas moins de 6 mois. Sur ce point d’ailleurs, il nous revient que l’Etat était prêt à financer l’évaluation du processus électoral, si bien évidemment, le partenaire technique et financier n’était pas à mesure de le faire dans les délais raisonnables. Sauf qu’à ce niveau aussi, il y a risque de conflit d’intérêt car, en général, le financier sélectionne lui-même les auditeurs, après le lancement de l’appel d’offres.
Toutefois, l’Etat serait prêt à financer, tout en laissant à l’Usaid le loisir de sélectionner les experts. Pour le moment, il reste évident qu’il n’y a rien de concret. Ce qui ne rassure aucunement les observateurs, qui restent persuadés que le report des locales prochaines est acté. Ceci dit, le chef de l’Etat devrait incessamment prendre un décret prorogeant à nouveau le mandat des élus locaux.
SudQuotidien
Pourtant, ce point relatif à l’audit et à l’évaluation du processus électoral constitue l’une des conditions posées sur la table par l’opposition sénégalaise, pour prendre part à ces concertations politiques. En effet, il nous revient de source sûre que le lancement de l’appel d’offres pour l’audit du fichier n’a pas été encore fait et que le bailleur prêt à financer ladite opération, en l’occurrence l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), était toujours en train de chercher un exécutant local indépendant. Parce que, faut-il le rappeler, lors de session du 17 mars dernier, la commission du Dialogue politique n’avait pas accepté le mécanisme de financement qui avait été proposé par l’agence américaine.
En réalité, il s’agissait d’une somme déjà disponible dans le cadre du programme “Sunu élection“, décaissée à l’époque pour l’organisation de la présidentielle de 2019 et les locales. Etant donné que les Locales avaient été reportées, l’Usaid se proposait de mettre cet argent des Locales dans l’audit du fichier, pour éviter des procédures longues, pouvant aller jusqu’à 9 mois. Cependant, la commission du Dialogue trouvait un hic dans ce mécanisme, d’autant plus que l’ordonnateur des dépenses devait être l’une des parties prenant part au dialogue. Ce qui n’a pour autant pas fait désister l’Usaid, qui serait toujours en train de chercher un superviseur local indépendant qui procédera au décaissement.
En termes clairs, l’Usaid est toujours dans les dispositions de financer l’audit du fichier, par le biais d’un exécutant local indépendant, mais qu’elle est encore à la recherche de cette institution indépendante. Donc, pour le moment, rien n’est fait concernant l’audit du fichier, à quelque 5 mois de la date butoir retenue par le ministre de l’Intérieur, à savoir le 28 mars 2021. Quid de l’évaluation du processus électoral accepté de tous ? A ce niveau aussi, les choses n’ont jusque-là , pas avancé. Ou du moins, l’Union européenne disposée à financer ledit travail, est toujours dans les procédures qui ne durent pas moins de 6 mois. Sur ce point d’ailleurs, il nous revient que l’Etat était prêt à financer l’évaluation du processus électoral, si bien évidemment, le partenaire technique et financier n’était pas à mesure de le faire dans les délais raisonnables. Sauf qu’à ce niveau aussi, il y a risque de conflit d’intérêt car, en général, le financier sélectionne lui-même les auditeurs, après le lancement de l’appel d’offres.
Toutefois, l’Etat serait prêt à financer, tout en laissant à l’Usaid le loisir de sélectionner les experts. Pour le moment, il reste évident qu’il n’y a rien de concret. Ce qui ne rassure aucunement les observateurs, qui restent persuadés que le report des locales prochaines est acté. Ceci dit, le chef de l’Etat devrait incessamment prendre un décret prorogeant à nouveau le mandat des élus locaux.
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