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Le PDS dénonce « le régime dictatorial de Macky Sall, en complicité avec les communistes, les socialistes, les maoïstes et les trotskystes »


Rédigé le Samedi 1 Décembre 2018 à 00:26 | Lu 52 fois | 0 commentaire(s)



CONGRÈS DE L’INTERNATIONALE LIBÉRALE PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS COMMUNICATION
Dakar, 28, 29 30 Novembre 2018 Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qui compte à son actif l’introduction du
libéralisme en Afrique à l’époque du parti unique où cette doctrine était perçue,
comme le disait Mme Simone Veil, comme une maladie honteuse sur la figure,
proteste vigoureusement contre l’opportunisme de la direction actuelle
l’Internationale Libérale, qui délivre un brevet de libéralisme à un parti aussi
antidémocratique que l’APR de Macky Sall actuellement au pouvoir au Sénégal.


Le régime dictatorial de Macky Sall, en complicité avec les communistes, les 
socialistes, les maoïstes et les trotskystes, instaure une économie dirigée et 
administrée au détriment de la liberté d’entreprendre et d’échanger, pourchasse et 
met les libéraux en prison, surtout les jeunes qui protestent contre les violations des 
libertés par les multiples interdictions d’exercer leurs droits les plus élémentaires 
comme la liberté d’expression, le droit de réunion et de marche pacifique de 
protestation et qu’il livre à une justice instrumentalisée, un parti qui impose son 
propre système électoraux et exclut de fait l’opposition du contrôle contradictoire et 
effectif du processus électoral, de l’établissement des cartes d’électeurs et procède à 
la rétention abusive de millions de cartes d’électeurs, surtout des jeunes pour les 
empêcher de voter (1,2 million aux élections législatives de 2017). 


Alors que le régime libéral avait instauré un système éducatif qui prenait en charge 
tous les jeunes, de la ville comme de la campagne, plus particulièrement les 
étudiants sans distinction d’origines et de classes en leur donnant tous une bourse ou 
l’équivalent et leur assurait une éducation professionnelle, Macky Sall a supprimé 
ce système libéral pour, à la place, instaurer au niveau des populations des bourses 
de nourriture et soins de santé afin d’acheter leur conscience et les amener à voter 
en sa faveur ruinant par ces pratiques avilissantes toutes les velléités 
d’indépendance de vote chez les populations. Les secteurs comme l’agriculture, la 
pêche et l’artisanat qui sont délaissés sans encadrement et sans moyens face à la 
concurrence étrangère des bateaux de pêche modernes, bien équipés et efficaces qui 
ne laissent rien aux Sénégalais et raclent les fonds marins, s’emparant même les 
alevins et ruinent de la sorte les sources halieutiques des générations futures. Au 
même moment où il brade les ressources naturelles nationales contre les miettes de 
la corruption. 


C’est ce régime que l’Internationale Libérale veut promouvoir comme représentant 
du libéralisme au Sénégal, simplement par opportunisme du fait que ce parti est au 
pouvoir, alors qu’il a encore un statut d’observateur à l'Internationale Libérale. C’est 


à ce parti que l’Internationale Libérale a confié l’organisation de son congrès à 
Dakar, laissant de côtés ses vieux partenaires. Plus scandaleux, c’est ce parti qui, au 
Sénégal, héberge l’internationale Libérale qui partage ses locaux 
A quoi nous sert l’adhésion à l’Internationale Libérale (IL) ? 


D’abord, contrairement aux autres internationales qui pratiquent le système des 
valises, il faut exclure toute idée d’assistance financière sous quelque forme que ce 
soit de la part de l’Internationale Libérale considérée comme une Internationale 
riche en idées mais pauvre en finances. Pour participer aux rencontres 
internationales, les membres paient eux-mêmes leurs billets d’avion et leurs hôtels. 


C’est, avait expliqué Maître Abdoulaye Wade, à l’époque, aux membres du Groupe 
Libéral Africain en voie de constitution, le prix de l’indépendance et de la liberté. 
Toutefois, chaque fois que le régime socialiste de l’époque avait agressé le PDS, la 
direction de l’IL avait protesté et organisé la riposte des partis membres, à telle 
enseigne qu’à l’arrestation de Maître Wade, Diouf avait été obligé de le libérer et, 
engageant le dialogue avec le PDS, avait demandé au Secrétaire Général National 
du Pds d’inviter les libéraux à déposer les armes puisqu’au Sénégal la paix des 
braves était intervenue. 


Ces dernières années, l’Internationale Libérale a assisté dans l’indifférence et sans la 
moindre réaction aux exactions de Macky Sall contre les libéraux et leur avocat 
jetés en prison, grâce à la soumission de certains magistrats, aux violations des 
droits les plus élémentaires des partis de l’opposition, par exemple en transformant 
le régime de liberté de marche introduite dans notre pays par le régime libéral en 
régime autoritaire d’autorisation. 


En présence de tant de reniements des principes de base du libéralisme, le Parti 
Démocratique Sénégalais considérant que l’Internationale Libérale a failli à sa 
mission, a dévié de la voie du libéralisme invite les partis de l’Internationale 
Libérale, africains ou non africains, qui se réclament des valeurs fondamentales du 
libéralisme, à un congrès libéral que nous pourrions tenir en juin 2019, en vue de la 
création d’une nouvelle internationale plus authentique et respectueuse des valeurs 
cardinales qui fondent le libéralisme. 


Faut-il rappeler qu’au lendemain de l’indépendance des pays africains, et dans un 
univers de parti unique, le Sénégal avait su donner vie au pluripartisme, même s’il 
fut un régime de parti dominant. 


Vingt ans après, avec la naissance du Pds en 1974, Sénégal adopta, dans les 
difficultés certes, le pluralisme politique, puis un Code électoral, des élections 
plurielles, tant au niveau local, communal, régional que national. 


A la suite de contestations récurrentes des élections, grâce à l’assistance du NDI, 
fondation du Parti Démocrate américain, notre pays put élaborer un Code électoral 
consensuel largement inspiré du Code électoral français, qui, malgré de nombreuses 
difficultés heureusement chaque fois surmontées, a permis deux alternances 
pacifiques au sommet de l’Etat, en 2000 et en 2012 


Malheureusement l’actuel Président, M. Macky Sall, au lieu de poursuivre la voie 
des améliorations progressives sur la route toute tracée vers l’idéal de démocratie, a 
tout bouleversé en solitaire et de manière autoritaire, ce qui veut dire sans 
concertation avec l’opposition. 


C’est pourquoi le Parti Démocratique Sénégalais et Rewmi, seuls partis sénégalais 
membres, ont décidé de refuser de prendre part aux assises libérales 
organisées sous l’égide de l’APR de Macky Sall, parti d’un cocktail sulfureux de 
socialisme, de marxisme et de maoïsme 


En même temps, le PDS interpelle publiquement le Congrès de l’Internationale 
libérale pour qu’elle donne sa position sur les principales revendications de 
l’opposition ci-après indiquées et contenues dans le Mémorandum du Front 
démocratique et social de Résistance Nationale (FRN avec plus de 50 partis, 
syndicats et mouvements citoyens) : 


1. Abrogation de la loi instituant le système de parrainage 
antidémocratique et impraticable mis en place par Macky Sall et ses 
alliés, pour réduire unilatéralement la centaine de candidats actuels à 
5 (cinq) (Le Premier Ministre dixit) ; 
2. Non instrumentalisation de l’administration et de la Justice aux fins 
d’écarter les candidatures jugées à même de battre le candidat au 
pouvoir ; 


3. Organisation, supervision et contrôle des élections par une autorité 
indépendante à la place d’un militant du parti au pouvoir qui déclare 
publiquement qu’il est là pour faire gagner son Président ; 


4. Accès de l’opposition au fichier électoral et faculté de contrôle avec 
ses experts 


5. Audit indépendant du processus électoral. 


6. Distribution immédiate et concertée des cartes d’électeurs encore 
retenues au Ministère de l’Intérieur ; 

En tout état de cause, en présence de tant de reniements des principes de base du 
libéralisme, le Parti Démocratique Sénégalais considérant que l’Internationale 
Libérale a failli à sa mission, invite les partis de l’Internationale Libérale, africains 
ou non africains, qui se réclament des valeurs fondamentales du libéralisme, à un 
congrès libéral que nous pourrions tenir en juin 2019, en vue de la création d’une 
nouvelle internationale plus authentique et respectueuse des valeurs cardinales qui 
fondent le libéralisme. 

Pour le Comité Directeur 
Le Secrétaire Général national Adjoint


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