Le gouvernement canadien a annoncé dimanche 29 juin l'annulation d'une taxe visant les géants de la tech dans l'espoir de parvenir à un accord commercial avec les États-Unis, deux jours après l'arrêt des discussions décidé par Donald Trump. Le ministre canadien des Finances, François-Philippe Champagne, « a annoncé aujourd'hui [dimanche, NDLR] que le Canada annulerait la taxe sur les services numériques », affirme un communiqué du gouvernement, qui précise que la reprise des négociations doit déboucher sur un accord commercial avec les États-Unis d'ici au 21 juillet.
Donald Trump avait annoncé vendredi 27 juin mettre fin aux négociations commerciales avec son voisin canadien, jugeant que la taxe d'Ottawa visant les géants du numérique était un « coup direct et évident » porté aux États-Unis. Le président américain avait justifié l'arrêt des discussions avec le Canada par l'entrée en vigueur de cette taxe le 30 juin.
La taxe canadienne sur les services numériques devait cibler les géants de la tech qui génèrent un chiffre d'affaires mondial annuel supérieur à 1,1 milliard de dollars canadiens et qui gagnent des revenus annuels au Canada supérieurs à 20 millions de dollars canadiens.
Elle était notamment dirigée contre les géants américains du numérique - Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon ou Microsoft - accusés de profiter du caractère immatériel de leur activité pour échapper à l'impôt.
RFI avec AF
Donald Trump avait annoncé vendredi 27 juin mettre fin aux négociations commerciales avec son voisin canadien, jugeant que la taxe d'Ottawa visant les géants du numérique était un « coup direct et évident » porté aux États-Unis. Le président américain avait justifié l'arrêt des discussions avec le Canada par l'entrée en vigueur de cette taxe le 30 juin.
La taxe canadienne sur les services numériques devait cibler les géants de la tech qui génèrent un chiffre d'affaires mondial annuel supérieur à 1,1 milliard de dollars canadiens et qui gagnent des revenus annuels au Canada supérieurs à 20 millions de dollars canadiens.
Elle était notamment dirigée contre les géants américains du numérique - Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon ou Microsoft - accusés de profiter du caractère immatériel de leur activité pour échapper à l'impôt.
RFI avec AF