Nicolas Sarkozy était toujours animé d’une vision claire : celle d’une France forte, présente dans le monde, assumant ses alliances historiques, notamment avec l’Afrique. Son franc-parler, son courage politique et sa capacité à faire face aux crises – économiques, sécuritaires, internationales – en ont fait une figure majeure de la scène politique mondiale. Des capitales africaines à Washington, en passant par Bruxelles ou Jérusalem, il était écouté, parfois redouté, mais toujours respecté.
Et pourtant, la France l’humilie. L’homme d’État est traité comme un justiciable ordinaire, voire pire : comme un symbole à abattre. Car la justice, lorsqu’elle se politise, cesse d’être un pilier démocratique pour devenir un instrument. On peut être en désaccord avec sa politique, mais on ne devrait pas accepter que des juges, dont certains semblent plus animés par l’idéologie que par l’impartialité, puissent s’en prendre ainsi à un ancien président de la République.
Regardons les États-Unis : imagine-t-on un tribunal condamner Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama pour des affaires passées, quand bien même leur action fut controversée ? Non, parce que l’Amérique protège ses institutions et respecte ceux qui les ont incarnées. C’est là toute la différence : la France, au nom d’une justice "égalitaire", sacrifie parfois ceux qui ont incarné son Autorité, croyant y gagner en crédibilité. Elle n’y gagne que l’oubli de ce qu’est la grandeur nationale.
Nicolas Sarkozy reste, pour l’Afrique, un partenaire de vérité. Il a porté la voix de la modernisation, soutenu la jeunesse, encouragé la démocratie et le développement, tout en dénonçant sans détour les abus de pouvoir. Aujourd’hui encore, nombreux sont les dirigeants africains qui lui rendent hommage, loin des caricatures véhiculées en Europe.
Ce procès est une faute. Une faute politique, une faute morale, une faute historique. La France ne se grandit pas en abaissant ses anciens présidents.
Samuel A. Sarr
Ancien Ministre d'Etat
Dakar, Sénégal
Et pourtant, la France l’humilie. L’homme d’État est traité comme un justiciable ordinaire, voire pire : comme un symbole à abattre. Car la justice, lorsqu’elle se politise, cesse d’être un pilier démocratique pour devenir un instrument. On peut être en désaccord avec sa politique, mais on ne devrait pas accepter que des juges, dont certains semblent plus animés par l’idéologie que par l’impartialité, puissent s’en prendre ainsi à un ancien président de la République.
Regardons les États-Unis : imagine-t-on un tribunal condamner Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama pour des affaires passées, quand bien même leur action fut controversée ? Non, parce que l’Amérique protège ses institutions et respecte ceux qui les ont incarnées. C’est là toute la différence : la France, au nom d’une justice "égalitaire", sacrifie parfois ceux qui ont incarné son Autorité, croyant y gagner en crédibilité. Elle n’y gagne que l’oubli de ce qu’est la grandeur nationale.
Nicolas Sarkozy reste, pour l’Afrique, un partenaire de vérité. Il a porté la voix de la modernisation, soutenu la jeunesse, encouragé la démocratie et le développement, tout en dénonçant sans détour les abus de pouvoir. Aujourd’hui encore, nombreux sont les dirigeants africains qui lui rendent hommage, loin des caricatures véhiculées en Europe.
Ce procès est une faute. Une faute politique, une faute morale, une faute historique. La France ne se grandit pas en abaissant ses anciens présidents.
Samuel A. Sarr
Ancien Ministre d'Etat
Dakar, Sénégal