
La justice sénégalaise tourne au ralenti depuis presque deux mois. La grève lancée par les syndicats SYTJUS-UNTJ a entraîné une paralysie quasi totale des tribunaux. Dans un communiqué, le Conseil de l’Ordre des avocats souligne les conséquences dramatiques : prolongation des détentions préventives déjà longues, aggravation du surpeuplement carcéral, atteinte au droit à un procès équitable et impact négatif sur l’économie.
Tout en reconnaissant le droit de grève comme acquis constitutionnel, le Barreau rappelle qu’il doit se concilier avec la continuité du service public et le droit de tout citoyen d’accéder à la justice dans un délai raisonnable.
L’Ordre en appelle au sens des responsabilités des autorités et des syndicats, et réaffirme sa disponibilité à contribuer à un retour à la normale. “L’État doit garantir l’accès à la justice, respecter ses engagements et faire respecter la loi”, insiste le communiqué.
Tout en reconnaissant le droit de grève comme acquis constitutionnel, le Barreau rappelle qu’il doit se concilier avec la continuité du service public et le droit de tout citoyen d’accéder à la justice dans un délai raisonnable.
L’Ordre en appelle au sens des responsabilités des autorités et des syndicats, et réaffirme sa disponibilité à contribuer à un retour à la normale. “L’État doit garantir l’accès à la justice, respecter ses engagements et faire respecter la loi”, insiste le communiqué.