
La santé oculaire reste une préoccupation pour les acteurs de ce secteur. Le docteur Boubacar Sarr, coordonnateur du Programme national de la santé oculaire demande à l’Etat d’en faire une priorité pour garantir une meilleure prise en charge de l’accès aux soins de qualité. « L’insuffisance des ressources humaines est un problème qu’on retrouve dans tous les systèmes sanitaires, notamment dans le secteur de l’ophtalmologie ou le budget est de 15 millions, encore faudrait-il le revoir », note d’emblée Dr Sarr qui s’exprimait au cours d’une rencontre organisée, hier, en prélude à cette journée. « Nous pensons qu’il faut beaucoup d’engagement, beaucoup de volontarisme pour y arriver », lance le coordonnateur du Programme national de la santé oculaire. L’objectif est d’arriver à réduire la prévalence de la cécité à moins de 80%. « Il y a des phases de dépistages naturels qu’il faut faire par rapport à la santé oculaires. Les enfants doivent régulièrement allé se dépister à partir de deux ans », selon lui. « Il y a aussi le trachome qui est une maladie infectieuse qui évolue dans un contexte particulier et qui peut donner la cécité. Le glaucome aussi fait partie de la liste. Il y a ce que l’on appelle les cécités de l’enfant. C’est un groupe de maladies qui surviennent à l’enfance », révèle-t-il avant d’appeler à une grande mobilisation lors de cette journée.