Cette conférence de presse marque, selon les organisateurs, “l’acte 1 d’un plan d’action” pour contraindre la mairie à assumer ses responsabilités. Un sit-in est déjà annoncé pour le 26 août prochain, devant la mairie de Guédiawaye. “L’indifférence des autorités face à la culture n’est plus acceptable. La loi n°96-07 et l’Acte 3 de la décentralisation ne sont pas de simples textes : ils imposent aux municipalités d’intégrer la culture dans leur politique. Ce n’est pas une option, c’est un droit pour les citoyens et un devoir pour les élus.”, a déclaré Pape Maïssa Guèye, président de l’Association des Acteurs Culturels.
Ces derniers estiment que l’absence de politique culturelle à Guédiawaye est révélatrice d’un mal plus profond. Selon Pape Maïssa Guèye, “le mal dont nous parlons aujourd’hui à Guédiawaye est un symptôme d’une maladie qui ronge tout notre pays : la négligence de la culture. Une ville sans culture est une ville sans âme, sans identité et sans avenir”.
Dans leur diagnostic, les acteurs dressent un constat alarmant : zéro subvention, zéro infrastructure, zéro vision. “Les manifestations culturelles sont abandonnées, les artistes n’ont aucun espace pour créer et s’exprimer, et la culture est reléguée au second plan, « comme un passe-temps”, a martelé M. Guèye, soulignant que nombre d’artistes de Guédiawaye sont reconnus au niveau national et international.
“Nos artistes ne vivent pas d’air et d’eau. Ils vivent dans la précarité, marchent sur des tessons de bouteilles, frappent à des portes closes et voient leurs talents se perdre faute de soutien”, a dénoncé Pape Maïssa Guèye, accusant le maire d’avoir “tourné le dos” à ses engagements une fois élu.
Pour sortir de l’impasse, les acteurs culturels exigent un budget conséquent et transparent dédié à la culture, la création d’un fonds d’appui aux initiatives privées, la nomination d’un chargé de la culture “apolitique et issu du terrain”, la réhabilitation immédiate des infrastructures existantes, et un soutien systématique aux compagnies et événements culturels. “Les insultes et les menaces dont le Maire a le secret ne nous intimideront pas. La culture est notre dignité, et nous ne la braderons pas”, a conclu Pape Maïssa Guèye, sous les applaudissements des acteurs présents.
Birame Khary Ndaw
Ces derniers estiment que l’absence de politique culturelle à Guédiawaye est révélatrice d’un mal plus profond. Selon Pape Maïssa Guèye, “le mal dont nous parlons aujourd’hui à Guédiawaye est un symptôme d’une maladie qui ronge tout notre pays : la négligence de la culture. Une ville sans culture est une ville sans âme, sans identité et sans avenir”.
Dans leur diagnostic, les acteurs dressent un constat alarmant : zéro subvention, zéro infrastructure, zéro vision. “Les manifestations culturelles sont abandonnées, les artistes n’ont aucun espace pour créer et s’exprimer, et la culture est reléguée au second plan, « comme un passe-temps”, a martelé M. Guèye, soulignant que nombre d’artistes de Guédiawaye sont reconnus au niveau national et international.
“Nos artistes ne vivent pas d’air et d’eau. Ils vivent dans la précarité, marchent sur des tessons de bouteilles, frappent à des portes closes et voient leurs talents se perdre faute de soutien”, a dénoncé Pape Maïssa Guèye, accusant le maire d’avoir “tourné le dos” à ses engagements une fois élu.
Pour sortir de l’impasse, les acteurs culturels exigent un budget conséquent et transparent dédié à la culture, la création d’un fonds d’appui aux initiatives privées, la nomination d’un chargé de la culture “apolitique et issu du terrain”, la réhabilitation immédiate des infrastructures existantes, et un soutien systématique aux compagnies et événements culturels. “Les insultes et les menaces dont le Maire a le secret ne nous intimideront pas. La culture est notre dignité, et nous ne la braderons pas”, a conclu Pape Maïssa Guèye, sous les applaudissements des acteurs présents.
Birame Khary Ndaw