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" Je n’ai ni engrossé ma domestique ni répudié ma femme"


Rédigé le Lundi 29 Avril 2013 à 09:00 | Lu 250 fois | 0 commentaire(s)


Natif de Saint-Louis, Moustapha Gningue alias Fata est un jeune rappeur sénégalais avec un style polyvalent et différent des rappeurs de sa génération. Venu à Dakar pour les études, il a été piqué par le virus du rap. Et depuis lors, Fata évolue dans le milieu du hip-hop et y a gagné une bonne place dans le cœur des mélomanes et acteurs du rap. Dans cet entretien, il nous parle de la rumeur sur son prétendu divorce, ses rapports avec les filles et sa double casquette d’animateur et de rappeur.


" Je n’ai ni engrossé ma domestique ni répudié ma femme"
Grand Place : Il se susurre que vous avez divorcé de votre femme. Qu’en est-il réellement ? Fata : Je n’ai jamais eu de dispute avec ma femme, encore moins divorcé. Elle est toujours à la maison et c’est une bonne épouse. Pourtant, il se raconte que vous avez même mis enceinte votre domestique et c’est cela qui serait la cause de votre divorce? C’est une fausse information, et je ne sais pas d’où vient la rumeur. On a même dit qu’elle était enceinte de 6 mois, ce qui est complètement faux. La domestique est toujours à la maison. Et si la rumeur était fondée ma femme serait partie de la maison familiale depuis longtemps. Dieu m’a donné la chance d’avoir une femme et belle-famille qui ont une certaine maturité et savent gérer des mensonges du genre que véhiculent les rumeurs. On dit également de Fata être un grand dragueur. Quels sont vos rapports avec les filles ? En plus d’être un homme, je suis un potentiel polygame comme tout bon musulman et je n’exclus pas de prendre une seconde épouse. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour, car je suis heureux avec ma femme. N’empêche, je suis l’ami des jeunes filles et ce sont des fans. D’ailleurs, je ne souhaiterais pas avoir que de fans hommes. Quant à ceux qui disent que je suis un homme à femmes, je pense que ce sont des propos de filles, car certaines d’entre elles font circuler des rumeurs en prétendant que je sors avec elles. Ce qui est complètement faux. «Je suis un potentiel polygame» Depuis quelque temps, on n’entend Fata plus dans l’animation radio et télé que dans le milieu du rap. Est-ce à dire que Fata s’est reconverti animateur au détriment de sa passion de rappeur? Je suis toujours présent dans le rap, car je sors des singles pour mes fans. Sinon, cela fait longtemps que je n’ai pas sorti d’album sur le marché sénégalais. Parce que je voulais être patient pour voir l’univers du marché avec les producteurs. Mon premier et dernier album solo date de 2005. À cette époque, beaucoup de maisons de disque fermaient leurs portes dans le monde de la musique, et comme j’étais averti alors je me suis dit autant patienter un peu. On a jamais eu de soucis pour sortir des albums. Mais il faut juste attendre le moment propice. Pour ce qui est de l’animation, je m’active dedans mais je ne suis pas sorti de mon univers naturel. J’évolue toujours dans le rap et la musique en général. Seulement, dans la vie, il ne faut pas se limiter à une seule occupation. Après tout, les rappeurs sont des humains comme tout le monde. N’empêche, je n’ai pas laissé tomber le rap pour l’animation. Le fait de s’activer parallèlement dans l’animation n’est-il pas la preuve que le rap ne nourrit pas son homme au Sénégal ? Sincèrement oui. Dans toute profession, la personne voudrait y réussir. Je ne compte pas sur la musique pour faire vivre ma famille. Dès lors, je suis dans tout pour essayer de gagner correctement ma vie. Pourquoi on vous a surnommé «El Présidente» dans le milieu du hip-hop ? Au début, ce surnom a créé beaucoup de polémiques. Mais c’est juste pour dire que je suis mon propre président dans ce que je fais et j’ai ma propre philosophie. Je suis le président de mes propres idées. C’est tout. Actuellement, quels sont vos rapports avec Daddy Bibson ? Actuellement, tout va bien entre lui et moi. Il m’a même invité dernièrement à son concert au ravin. Et d’ailleurs, je n’ai jamais considéré qu’il y avait de vrais problèmes entre lui et moi. Vraiment, ce n’était pas la guerre entre nous. «Je ne suis pas fréquent en banlieue parce que je suis devenu cher» On ne voit pas souvent Fata dans la banlieue. Pourquoi ? C’est juste une impression. Mais mes premiers concerts, je les ai faits dans la banlieue. Je prenais le car pour aller au Bideew. Mais puisque j’évolue et je suis devenu cher. Mon standing de vie a changé. Au début, j’acceptais même 50 mille francs. Maintenant, j’ai une famille et des besoins à satisfaire. Vous êtes un rappeur un peu différent des autres. Coté vestimentaire, on a l’impression que votre métier vous fait vivre. Quel est votre secret ? Je fais partie des rappeurs qui ont très tôt cru à la réussite dans le milieu. Je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche, mais je me suis dit qu’il faut que je m’en sorte. Et Dieu merci, je ne me plains pas. Quant à mon port vestimentaire, il trouve son explication dans le fait que j’ai été éduqué ainsi. Toujours être correct même si dans le milieu rap, on a un mode vestimentaire assez particulier. Et j’ai déploré la façon dont les rappeurs se sont habillés le jour de la cérémonie de remise de prix, qui était organisée à notre honneur. Avez-vous des relations avec les rappeurs américains ? Je me suis toujours dit qu’il fallait que j’aille aux Etats-unis pour voir la différence entre ce qu’ils font et ce que nous nous faisons. C’est comme cela que j’ai découvert une autre culture, c’est-à-dire la culture américaine. Et comme j’avais un ami, il m’a aidé à me connecter. C’est ainsi que j’ai rencontré les grands du hip-hop américain. Certains rappeurs vous taxent de mbalaxman. Que répondez-vous ? C’est juste parce que je peux m’adapter à tout genre de musique. C’est parce que dama am deg. Je suis un rappeur qui réussit dans tout que ce qu’il fait. Que soit le mbalax ou un autre genre musical ça passe. «Ce ne sont pas les manifs de la rue qui ont amené le changement» Pourquoi on n’entend pas Fata dans les mouvements comme Y en a marre ? Je n’étais pas là au moment où tout cela se faisait. Et même si j’étais là je ne pense pas que j’aurais été dans la rue pour jeter des pierres ou affronter les forces de l’ordre. Il y a eu changement parce que ce sont des gens conscients qui étaient restés chez eux qui ont voté pour qu’il ait changement de régime. Ce n’est pas parce qu’on est descendu dans la rue qu’on est plus patriote ou plus motivé que les autres. La preuve quand il y a eu changement, les gens parlaient du «Sénégalais conscient» et non pas de Y’en a marre ou de M23.



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