Quelque 817 étudiants sénégalais ont été exonérés de la hausse de l’inscription dans les Universités française. La révélation a été faite par l’ambassadeur de France au Sénégal, S. E Christophe Bigot, hier lors de l’inauguration du nouveau siège de Campus France au Sénégal, sis à l’avenue Cheikh Anta Diop.
«Il a été demandé au Service culturel (de l’ambassade) de répondre favorablement aux demandes d’exemption. Au 21 juin 2019, 817 demandes d’exonération nous sont parvenues. Tous les étudiants ont reçu une réponse positive», a-t-il confié. Dès la rentrée prochaine, la France va appliquer la hausse du coût de l’inscription dans ses universités, pour les étudiants non-membres de l’Union européenne. Cette mesure prise l’automne dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, ne sera pas appliquée par toutes les universités françaises, a précisé hier, S.E Christophe Bigot. «Soit les universités ont décidé de ne pas appliquer la hausse des droits, soit l’ambassade a décidé à titre exceptionnel, de financer cette exonération. »
«Les études en France restent comparables voire inférieures au coût des universités privées au Sénégal»
L’ambassadeur français au Sénégal depuis 2016 se dit «conscient» que cette mesure suscite des polémiques parce qu’«il n’est pas aisé de réunir les fonds nécessaires pour payer ces frais d’inscription». Toutefois, précise-t-il, les frais en question «restent pour l’essentiel, payés par l’Etat français. Le contribuable français paie les 2/3 des droits dans les universités françaises».
De plus, le diplomate français indique que cette hausse «sert à améliorer les conditions d’accueil, de logement et la qualité des formations apportées aux étudiants». D’ailleurs, M. Bigot s’est permis une comparaison avec le Sénégal. Il dit : «Même avec cette hausse des droits de scolarité, les études sont beaucoup moins chères par rapport à beaucoup d’endroits sur la planète. Elles restent à peu près comparables voire inférieures au coût des universités privées au Sénégal.»
Avec Le Quotidien
«Il a été demandé au Service culturel (de l’ambassade) de répondre favorablement aux demandes d’exemption. Au 21 juin 2019, 817 demandes d’exonération nous sont parvenues. Tous les étudiants ont reçu une réponse positive», a-t-il confié. Dès la rentrée prochaine, la France va appliquer la hausse du coût de l’inscription dans ses universités, pour les étudiants non-membres de l’Union européenne. Cette mesure prise l’automne dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, ne sera pas appliquée par toutes les universités françaises, a précisé hier, S.E Christophe Bigot. «Soit les universités ont décidé de ne pas appliquer la hausse des droits, soit l’ambassade a décidé à titre exceptionnel, de financer cette exonération. »
«Les études en France restent comparables voire inférieures au coût des universités privées au Sénégal»
L’ambassadeur français au Sénégal depuis 2016 se dit «conscient» que cette mesure suscite des polémiques parce qu’«il n’est pas aisé de réunir les fonds nécessaires pour payer ces frais d’inscription». Toutefois, précise-t-il, les frais en question «restent pour l’essentiel, payés par l’Etat français. Le contribuable français paie les 2/3 des droits dans les universités françaises».
De plus, le diplomate français indique que cette hausse «sert à améliorer les conditions d’accueil, de logement et la qualité des formations apportées aux étudiants». D’ailleurs, M. Bigot s’est permis une comparaison avec le Sénégal. Il dit : «Même avec cette hausse des droits de scolarité, les études sont beaucoup moins chères par rapport à beaucoup d’endroits sur la planète. Elles restent à peu près comparables voire inférieures au coût des universités privées au Sénégal.»
Avec Le Quotidien