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Guy Marius interpelle gouvernement : six (06) questions écrites sur la table du premier ministre Ousmane Sonko.


Rédigé le Jeudi 9 Octobre 2025 à 13:26 | Lu 76 fois | 0 commentaire(s)




Guy Marius interpelle gouvernement : six (06) questions écrites sur la table du premier ministre Ousmane Sonko.
Nuyu naa la !

Vous m'avez demandé de transmettre six (06) préoccupations au gouvernement du premier ministre Ousmane Sonko. C'est fait à travers six (06) questions écrites relatives à :

01📌Dysfonctionnements et corruptions dans les services des mines, la Direction des transports au Sénégal; 2📌fonctionnement du forage de Saré Sandjon (commune de BAGAGDJI, département de Kolda); 03📌cherté du loyer et pratiques abusives dans le secteur du logement; 04📌problème de passeport pour les sénégalais en Pologne; 05📌situation de la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement du Sénégal (SEN-PNA); 6📌autorisation de construire et plan cadastral sur des terrains de la cité EGBOS à Ouest-Foire.

‎🔴 ‎‎‎01- ‎‎Objet : Dysfonctionnements et corruptions dans les services des mines, la Direction des transports au Sénégal

‎Monsieur le ministre, l’un des facteurs majeurs des accidents de la circulation est le manque de formation sérieuse et structurée des conducteurs. Cela n'est-il pas dû à des dysfonctionnements persistants au sein des services des Mines et de la Direction des Transports Terrestres ?

‎Pouvez-vous confirmer que depuis huit ans, aucun examen de certification des moniteurs de conduite n’a été organisé ? De nombreuses auto-écoles sont-elles détenues par des agents de l’administration ou des prête-noms, créant une situation de conflit d’intérêts grave nuisant à la qualité de la formation et à l’équité dans l’accès au permis de conduire ?

‎Les examens du code de la route (option écrite) sont-ils également entachés de nombreuses irrégularités : absence d'organisation, corrections arbitraires, ou même absence totale d’examen dans certaines régions ?

‎À l’heure actuelle, dans tous les centres du Sénégal, est-il exigé illégalement 20.000 FCFA aux auto-écoles et 30.000 FCFA aux candidats libres pour réussir l'examen du code, et les mêmes montants pour l’examen de conduite ? Cette corruption est-elle si répandue que la majorité des candidats qui n'y participent pas échouent à l'examen ?

‎L’obtention du permis est-il quasi impossible au Sénégal sans verser de pots-de-vin même avec un encadrement rigoureux ce qui compromet tout effort de formation sérieuse ?

‎Monsieur le ministre :

‎Qu'avez-vous fait pour assainir les services des Mines et mettre fin aux pratiques illégales ?

‎Quelles mesures avez-vous prises pour rendre transparents et réguliers les examens de moniteurs et de candidats ?

‎Que peut faire votre département pour garantir l’accès à l’information, en obligeant les centres à utiliser la plateforme Capkarangue qui permet aux citoyens de suivre leurs dossiers ?

‎Comment mettre un terme aux pressions et aux intimidations dont sont victimes les candidats libres ?

‎Comment faire prévaloir l’excellence à chaque étape du processus d’obtention du permis de conduire sénégalais ?

‎L’examen écrit dure 15 minutes, avec 25 questions. Le candidat est admis s’il commet au maximum 7 fautes. Pourtant, de nombreux candidats sont volontairement disqualifiés pour les décourager ou les pousser à payer.

‎Il est urgent de mettre fin à cette situation. La corruption liée au permis de conduire est estimée à plusieurs milliards de FCFA par an. Si nous voulons réduire les accidents, nous devons garantir des formations sérieuses et mettre fin aux pratiques mafieuses monsieur le ministre.

🔴 ‎‎‎02- ‎‎Objet : fonctionnement du forage de Saré Sandjon (commune de BAGAGDJI, département de Kolda)

‎Monsieur le ministre de l'hydraulique, je vous écris aujourd'hui au sujet de la mise en service du forage de SARÉ SANDJON, construit depuis 2016.

‎Ce forage, son château d'eau, sa cabine de pompage et le logement du gardien ont été créés par l'appui du MCA dans le cadre du RSE de l'entreprise CSE en 2016. Ce forage est installé dans le marché hebdomadaire du village de Sare SANDJON, dans le secteur de Kampissa de la commune de Bagagdji. Ce forage se situe à côté de la route nationale 6 (RN6).

‎Monsieur le ministre, depuis son installation en 2016, ce forage n'a jamais fonctionné. Il polarise plus de 20 villages dans le secteur de Kampissa.
‎Aujourd'hui, Kampissa a bénéficié d'un Collège qui est entièrement construit mais sans eau potable.
‎Alors qu'actuellement, il ne manque que des extension de réseau et des branchements domiciliaires, pour que les populations des 20 villages du secteur de Kampissa dans la commune de BAGAGDJI, (département de Kolda) boivent eux aussi une potable.

‎Monsieur le ministre de l'hydraulique, que peut faire votre département pour la mise en service du forage de Saré Sandjon ?

‎Monsieur le ministre, les travaux d'extension de conduite de réseaux et de raccordement des ménages ne pourraient-ils pas se faire de façon progressive?

‎🔴 ‎‎‎03- ‎‎Objet : cherté du loyer et pratiques abusives dans le secteur du logement

‎Monsieur le ministre, que fait votre département face au coût exorbitant des loyers et aux pratiques abusives dans le secteur du logement ?

‎Aujourd’hui, trouver un logement décent à un prix raisonnable est devenu extrêmement difficile. Plusieurs problèmes se posent :

‎Les prix élevés des loyers, parfois sans justification, rendent le logement inaccessible à une grande partie de la population.

‎Monsieur le ministre, que fait votre département pour protèger les citoyens de certaines conditions discriminatoires, comme des bailleurs qui refusent de louer aux Sénégalais et préfèrent uniquement les étrangers, ce qui crée un sentiment d’injustice et de frustration ?

‎Les courtiers qui spéculent sur les prix, en exigeant jusqu’à trois mois de paiement initial, dont un mois qui leur revient directement, sans aucun remboursement à la fin du contrat.

‎Dans certains cas, les logements proposés sont très exigus ou insalubres, au point qu’on ne peut même pas y placer un lit, alors que les prix dépassent parfois 80.000 F CFA.

‎Pour beaucoup de familles et de travailleurs, après avoir payé le loyer et le transport, il reste très peu pour subvenir aux besoins essentiels comme la nourriture.

‎Aussi monsieur le ministre, le logement étant un besoin vital, les citoyens veulent savoir quelles sont vos perspectives pour une bonne régulation des loyers et la lutte contre les pratiques abusives des intermédiaires ?

‎🔴 ‎‎‎04- ‎‎Objet : problème de passeport pour les sénégalais en Pologne

‎Monsieur le ministre, depuis plusieurs mois, notre ambassade en Pologne est dans l’incapacité de délivrer des passeports, faute de matériel m'a-t-on dit. Est-ce le cas ? Quand cela sera-t-il réglé ?

‎Conséquences : beaucoup de compatriotes restent bloqués administrativement, sans documents valides, donc sans accès à des droits essentiels : emploi, logement, soins, démarches bancaires.

‎Monsieur le ministre cette situation est très dure pour nos compatriotes surtout avec la nouvelle réglementation polonaise en matière d’immigration et des titres de séjour.

‎🔴 ‎‎‎05- Objet : situation de la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement du Sénégal (SEN-PNA)

‎Monsieur le ministre, la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement du Sénégal (SEN-PNA) est-elle bien gérée ?

‎Y-a-t-il eu un important recrutement de vingt-deux (22) agents intégrés au budget de 2025, et de quatre vint six (86) prestataire en attente d’être titularisés en 2026 ? Y constate-t-on une explosion de la masse salariale pendant que les créances ne sont pas encore recouvrées ?

‎Les dettes fournisseurs s’accumulent-elles créant un BFR insoutenable ? La CNCSU, programme déjà non payeur, continue de nous imposer ses charges sur la Dialyse avec une créance de près de 12 milliards de francs CFA. Les cadres intègres qui osent dénoncer ces dérives sont isolés, diabolisés ou mis à l’écart.

‎ ‎‎‎06- ‎‎Objet : autorisation de construire et plan cadastral sur des terrains de la cité EGBOS à Ouest-Foire

‎Monsieur le ministre, plusieurs compatriotes disent avoir des terrains à la cité EGBOS à Ouest-Foire dans la commune de Yoff. Ils disent que depuis 2022 ils n'arrivent pas à construire leurs terrains car n'arrivant pas à avoir une autorisation de construire. Ces compatriotes disent que les parcelles ont été approuvées par la DGSCOS et les services de l'urbanisme, des domaines et du cadastre ont donné leur autorisation.

‎Cette situation s'expliquerait par le fait que la mairie de Yoff se base sur l'article 04 de l'arrêté n°001101 du 15 janvier 2024 autorisant le lotissement sur une partie du TF n°5438/NGA à Dakar ouest foire. L'article 04 dit : "le lotisseur prend en charge l'effectivité de 70% de l'espace réservés à l'habitation, 15% à la voirie et 15% aux équipements collectifs et aménagements paysagers."

‎Monsieur le ministre, pourquoi le plan cadastral n'est pas à la disposition de la mairie de Yoff ?

‎Monsieur le ministre, est-il normal de vouloir construire plus de 400 maisons sans que les infrastructures scolaires et sanitaire, les espaces verts et espace de stationnement ne soient clairement distingués, identifiés, repérés ?

‎Monsieur le ministre, où sont les 15% qui étaient prévus pour les équipements collectifs et les aménagements paysagers ?

Vos critiques et vos suggestions sont les bienvenues. Chers compatriote, aidez-nous à vous servir en nous écrivant au guymarius.sagna@assemblee.sn ou au 774313174.

GMS,


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