La Chine adopte une posture de médiateur dans la crise entre l’Iran et Israël, tout en affinant sa stratégie d’influence au Moyen-Orient.
Officiellement, Pékin appelle au dialogue, au respect du cessez-le-feu et à une solution politique. Mais en arrière-plan, il s’agit aussi pour la Chine de capitaliser sur l’usure du leadership américain dans la région.
À l’ONU, Pékin a condamné les frappes américaines contre l’Iran et dénoncé ce qu’elle appelle une logique de puissance qui ne mène qu’au chaos. Dans les médias officiels, les critiques contre Washington sont directes, parfois virulentes.
Cette rhétorique, bien rodée, oppose une Chine présentée comme stabilisatrice, à une Amérique perçue comme provocatrice. Mais derrière les mots, il y a les intérêts. La Chine reste l’un des principaux soutiens économiques de l’Iran, notamment en achetant son pétrole. Elle a donc tout à perdre si le détroit d’Ormuz venait à être bloqué.
Pékin pourrait exercer une influence discrète sur Téhéran, mais certainement pas sous pression américaine. Sa priorité : défendre ses approvisionnements tout en consolidant son image de puissance responsable.
Détroit d’Ormuz : accès crucial pour les importations de pétrole de la Chine
La Chine peut « continuer à acheter du pétrole à l'Iran », assure Donald Trump
Le président américain Donald Trump a par ailleurs affirmé que la Chine pouvait « désormais continuer à acheter du pétrole à l'Iran », dans une apparente inflexion de la politique des États-Unis qui luttent d'ordinaire contre l'achat d'or noir en provenance de la République islamique. « Avec un peu de chance, ils achèteront aussi plein de pétrole américain », a écrit le chef de l’État sur sa plate-forme Truth Social, depuis l’avion l’emmenant au sommet de l’Otan à La Haye. « J’ai le grand honneur d’avoir fait en sorte que ça se produise », ajoute-t-il.
Dans ce contexte, le prix du pétrole plonge après les déclarations du président américain. Vers 13h45 TU, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, reculait de 4,43% à 68,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, perdait 4,51% à 65,42 dollars.
Officiellement, Pékin appelle au dialogue, au respect du cessez-le-feu et à une solution politique. Mais en arrière-plan, il s’agit aussi pour la Chine de capitaliser sur l’usure du leadership américain dans la région.
À l’ONU, Pékin a condamné les frappes américaines contre l’Iran et dénoncé ce qu’elle appelle une logique de puissance qui ne mène qu’au chaos. Dans les médias officiels, les critiques contre Washington sont directes, parfois virulentes.
Cette rhétorique, bien rodée, oppose une Chine présentée comme stabilisatrice, à une Amérique perçue comme provocatrice. Mais derrière les mots, il y a les intérêts. La Chine reste l’un des principaux soutiens économiques de l’Iran, notamment en achetant son pétrole. Elle a donc tout à perdre si le détroit d’Ormuz venait à être bloqué.
Pékin pourrait exercer une influence discrète sur Téhéran, mais certainement pas sous pression américaine. Sa priorité : défendre ses approvisionnements tout en consolidant son image de puissance responsable.
Détroit d’Ormuz : accès crucial pour les importations de pétrole de la Chine
La Chine peut « continuer à acheter du pétrole à l'Iran », assure Donald Trump
Le président américain Donald Trump a par ailleurs affirmé que la Chine pouvait « désormais continuer à acheter du pétrole à l'Iran », dans une apparente inflexion de la politique des États-Unis qui luttent d'ordinaire contre l'achat d'or noir en provenance de la République islamique. « Avec un peu de chance, ils achèteront aussi plein de pétrole américain », a écrit le chef de l’État sur sa plate-forme Truth Social, depuis l’avion l’emmenant au sommet de l’Otan à La Haye. « J’ai le grand honneur d’avoir fait en sorte que ça se produise », ajoute-t-il.
Dans ce contexte, le prix du pétrole plonge après les déclarations du président américain. Vers 13h45 TU, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, reculait de 4,43% à 68,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, perdait 4,51% à 65,42 dollars.