À quelques encablures de Ziguinchor, la forêt classée de Bissine est en voie de disparition. Selon lesoleil.sn, plus de 600 hectares de ce massif forestier sont déjà gravement dégradés. Le maire d’Adéane, Arona Sonko, a lancé un cri d’alarme ce 29 juillet, alertant sur la possibilité de voir cette forêt « disparaître dans cinq ans » si rien n’est fait.
Créée pour protéger une biodiversité exceptionnelle, Bissine est aujourd’hui victime d’une déforestation incontrôlée, aggravée par l’absence de surveillance et des lenteurs dans la délivrance des autorisations nécessaires à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage.
Un projet de restauration écologique, conçu par la mairie d’Adéane avec le soutien de partenaires comme l’Université Assane Seck de Ziguinchor et l’Inspection régionale des Eaux et Forêts, est toujours en attente d’un feu vert administratif depuis février 2024.
Ce plan, comme le rapporte également lesoleil.sn, repose sur la cogestion communautaire et prévoit un reboisement massif avec des essences fruitières pour concilier protection environnementale et développement économique. Mais pour l’instant, les populations restent livrées à elles-mêmes face à un écosystème en détresse. Arona Sonko en appelle à l’État pour accélérer le transfert de compétences aux collectivités, une orientation récemment évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Sans une action rapide, la Casamance risque de perdre l’un de ses derniers grands poumons verts.
Créée pour protéger une biodiversité exceptionnelle, Bissine est aujourd’hui victime d’une déforestation incontrôlée, aggravée par l’absence de surveillance et des lenteurs dans la délivrance des autorisations nécessaires à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage.
Un projet de restauration écologique, conçu par la mairie d’Adéane avec le soutien de partenaires comme l’Université Assane Seck de Ziguinchor et l’Inspection régionale des Eaux et Forêts, est toujours en attente d’un feu vert administratif depuis février 2024.
Ce plan, comme le rapporte également lesoleil.sn, repose sur la cogestion communautaire et prévoit un reboisement massif avec des essences fruitières pour concilier protection environnementale et développement économique. Mais pour l’instant, les populations restent livrées à elles-mêmes face à un écosystème en détresse. Arona Sonko en appelle à l’État pour accélérer le transfert de compétences aux collectivités, une orientation récemment évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Sans une action rapide, la Casamance risque de perdre l’un de ses derniers grands poumons verts.