I. Faye, un cultivateur de Fissel, risque gros. Il est impliqué dans la mort atroce d'un enfant à la suite d' une supercherie qui a duré trente ans. Usurpant le titre de «médecin», il procédait à des circoncisions moyennant 5 000 FCfa dans son domicile, transformé en pseudo-structure de santé, sans hygiène ni matériel adapté, rapporte "L'Observateur", parcouru par "Seneweb".
Le 2 novembre, G. Ndour a confié son fils, Kh. Ndour, à I. Faye, pour une circoncision. L’intervention clandestine a laissé l’enfant gravement affaibli. Pis, s'émeut le quotidien du Groupe futurs médias, il a été maintenu à domicile pendant dix jours sans soins appropriés, le père refusant de l'emmener à l'hôpital.
Le 12 novembre, l'enfant est finalement conduit au centre de santé de Thiadiaye, où le personnel médical, « alarmé par la gravité de l'infection », l'admet en soins intensifs et prévient le père : « le pronostic vital est engagé ».
Malgré cela, dans la nuit, le père et l'imposteur ont élaboré un plan consistant à fournir une fausse pièce d'identité, pour retirer frauduleusement l'enfant du service médical et le ramener au domicile familial. L’enfant meurt le jour même.
À la barre, I. Faye a reconnu n'avoir aucune compétence médicale, justifiant son imposture par le «manque de spécialistes» à Fissel. Il a même affirmé avoir seulement « acquis quelques notions » en observant autrefois le personnel soignant dans la zone. Le père du défunt a nié savoir qu'I. Faye était un imposteur.
Le procureur a requis l'application « stricte » de la loi, pour homicide involontaire, exercice illégal de la médecine et non-assistance à personne en danger. Le délibéré est attendu mardi prochain, le 2 décembre 2025.
Le 2 novembre, G. Ndour a confié son fils, Kh. Ndour, à I. Faye, pour une circoncision. L’intervention clandestine a laissé l’enfant gravement affaibli. Pis, s'émeut le quotidien du Groupe futurs médias, il a été maintenu à domicile pendant dix jours sans soins appropriés, le père refusant de l'emmener à l'hôpital.
Le 12 novembre, l'enfant est finalement conduit au centre de santé de Thiadiaye, où le personnel médical, « alarmé par la gravité de l'infection », l'admet en soins intensifs et prévient le père : « le pronostic vital est engagé ».
Malgré cela, dans la nuit, le père et l'imposteur ont élaboré un plan consistant à fournir une fausse pièce d'identité, pour retirer frauduleusement l'enfant du service médical et le ramener au domicile familial. L’enfant meurt le jour même.
À la barre, I. Faye a reconnu n'avoir aucune compétence médicale, justifiant son imposture par le «manque de spécialistes» à Fissel. Il a même affirmé avoir seulement « acquis quelques notions » en observant autrefois le personnel soignant dans la zone. Le père du défunt a nié savoir qu'I. Faye était un imposteur.
Le procureur a requis l'application « stricte » de la loi, pour homicide involontaire, exercice illégal de la médecine et non-assistance à personne en danger. Le délibéré est attendu mardi prochain, le 2 décembre 2025.
