Electricité, eau, désenclavement et formation : la commune de Nguéniène égrène son chapelet de doléances


Rédigé le Dimanche 13 Juin 2021 à 17:23 | Lu 127 fois | 0 commentaire(s)



La commune de Nguéniène, située dans le département de Mbour, a énuméré une longue liste de doléances devant le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire.


Electricité, eau, désenclavement et formation : la commune de Nguéniène égrène son chapelet de doléances
Mercredi, lors de la cérémonie de remise de subvention aux groupements de femmes, l’adjoint au maire de la commune a soutenu que Nguéniène manque de tout.

Le faible accès à l’information, le manque de ressources financières, l’absence de débouchées et de services financiers de proximité, le sous équipement ainsi que le faible niveau de structuration des organisations, sont des limites au développement des activités des femmes dans la commune de Nguéniène.

En guise de réponse à cette situation de précarité dans cette zone rurale, la ministre Zahra Iyane Thiam a apporté un financement de 30 millions destinés à la subvention des groupements des femmes de 5 villages : Mbodiène, Ndianda, Fadial, Nguéniène et Aga Birame.

C’est pourquoi le maire adjoint a profité de l’occasion de la venue d’un membre du gouvernement dans la commune de Nguéniène pour exposer les doléances de la commune. Ainsi, lors de cette cérémonie de remise de subvention aux groupements de femmes, l’adjoint au maire a sollicité le soutien de l’Etat pour le développement de la commune.

Devant la ministre Zahra Iyane Thiam, Alioune Badara Diakhaté a soutenu l’impuissance de l’institution municipale à pouvoir satisfaire les doléances de la commune car la collectivité locale n’a pas les moyens d’assurer cela.

«Si ce n’’était que les recettes fiscales, pratiquement aucune commune ne pourra prendre en charge son budget, a fortiori les communes comme la nôtre. Si nous pouvons prendre en charge certaines doléances, c’est grâce aux partenaires nationaux et internationaux qui nous aident, surtout dans les domaines comme la santé pour la construction des postes de santé, et au niveau scolaire avec la construction de salles de classe. Grâce à ces partenaires, les fonds de concours et les fonds de dotation ont été renforcés » a expliqué d’emblée l’adjoint au maire.

Allant plus loin, Alioune Badara Diakhaté déplore le fait que depuis le rappel à Dieu du maire Ousmane Tanor Dieng, les chantiers entamés ont connu un coup d’arrêt.
«Mme la ministre, nous vous sollicitons pour que vous soyez notre interlocuteur auprès du président de la République. Lorsqu’Ousmane Tanor Dieng accédait à la tête de la mairie, il avait beaucoup d’ambitions.

Hélas ! Autant il n’a pas terminé son mandat, autant il n’a pu achever ses chantiers. La gare routière de Nguéniène et le marché central qui étaient en construction sont aux arrêts. Ceci était une volonté du président Ousmane Tanor Dieng», a soutenu M. Diakhaté.

Sur un autre registre, le maire a soutenu que la commune de Nguéniène est composée de 28 villages. Malheureusement, la quasi-totalité de ces villages sont enclavés. Pour ce qui est de la route Joal-Thiadiaye en passant par Nguéniène, elle est impraticable à cause d’un état de délabrement avancé. Pour la plupart, déplore le maire, le bitumage ne dure que 8 mois car elle n’est pas construite pour le passage de poids lourds. A cela, dit l’adjoint au maire, s’ajoute le manque d’eau et d’électricité car sur 28 villages, il n’y a que 6 villages qui sont électrifiés.

Pour redresser la pente, la commune de Nguéniène a été parmi les localités choisies pour financer les femmes. C’est pourquoi les services du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire ont tenu des rencontres dans 5 villages avec les regroupements de femmes pour connaître leurs doléances et leurs besoins en accompagnement.

Ainsi, la ministre soutient que cette action est une réponse apportée aux populations des zones vulnérables.
« Dans la commune de Nguéniène, je suis heureuse de constater, à la lumière des conclusions des travaux, des focus groupes organisés par mes services, un dynamisme économique réel, sous l’impulsion des groupements de femmes qui y développent des activités génératrices de revenus tournant essentiellement autour du petit commerce, de l’agriculture, du maraîchage, de l’embouche, de l’aviculture, du tourisme, de la pisciculture, de la transformation des produits locaux et de la saponification », s’est réjouie Zahra Iyane Thiam qui a apporté une solution pour résoudre quelques problèmes des femmes.
L’As


Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Les messages jugés choquants seront de suite supprimés


LERAL TV CANAL 33 SENEGAL


Facebook

Publicité





google.com, pub-6479506562269384, DIRECT, f08c47fec0942fa0 smartadserver.com, 1097, DIRECT